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 Sweet Dreams are made of This | Earnest & Rosalie

Rosalie Evans
Rosalie Evans
◦ Queen of Wands ◦
Lettres envoyées : 10
Age : 23 ans
Nationalité : Anglaise
Statut marital : Vouée au plaisir des autres sans aucune promesse d'attachement
Métier/Occupation : Prostituée, Diseuse de bonne aventure
Classe sociale : Peuple
Sweet Dreams are made of This | Earnest & Rosalie 36ef
Pseudo : Enaira
Trigger Warning : Aucun
Content Warning : Potentiellement tout
Doubles Comptes : Amy, Theodora & Diana
Avatar + crédit : Jemima West
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Sweet Dreams are made of This | Earnest & Rosalie /
Dim 23 Oct - 19:58

 


Sweet Dreams are made of This
◦ With. Earnest Wilde ◦


Avril 1816MusicLes journées se suivaient et se ressemblaient. Elle aurait pu finir bien plus mal, bien plus bas, sombrer dans la noirceur d’un monde qui l’aurait détruite à petit feu, dévorée par le Monde et oubliée puisque jamais réellement mise en lumière. Dans le dédale noir qu’était l’Enfer qui se trouvait aux sous-sols du Lupas, elle avait cru que son existence serait réduite à néant. Enfermée, lionne en cage prête à mordre ses barreaux, elle n’avait été sortie de là que par une chance certaine, jugée belle et désirable, menée à celui qui saurait décider qu’elle demoiselle saurait au mieux remplacer l’indésirable qu’ils avaient été forcés d’abattre. L’histoire n’était pas secrète, les catins parlant, quand venait l’heure de se coucher, murmurant leur effroi dans ce dortoir qui se trouvait sous les toits. Elle avait su remettre les éléments entre eux pour mieux créer la sienne. Choisie, appréciée pour son Art, elle les avait rejoints dès le soir même, après une remise en beauté, forcément observée par la mère maquerelle, Rebecca Frost. Cette dernière avait bien essayé, dès lors, d’orienter les pires clients jusqu’à son corps, mais la Rose avait des piquants que seuls les plus aguerris savaient éviter. Ne rechignant pas à la tâche, elle n’attendait pas que les clients lui soient présentés pour mieux se placer sur leur route. Belle, elle l’était et les Comtes et les Ducs ne savaient nullement lui résister. Lors de sa première soirée, déjà, elle avait su réaliser le meilleur chiffre de la maison. La plus grande différence entre elle et les autres : Elle était à demi là par choix quand toutes semblaient avoir été arrachées à leur vie pour mieux devoir gagner leur pain.

Depuis, la défiance avait grandi chez la mère maquerelle, la concernant. Elle n’était pas sotte, comme ce dénommé Conrad qui semblait vouloir espérer la coincer à l’abri des regards pour mieux lui faire payer le jour de leur rencontre. Mais, le mépris bien en place dans son regard, Rosalie le défiait toujours plus. Les journées se suivaient et se ressemblaient. Le lever, pour ces femmes de petite vertu, se faisait aux alentours de midi. Leur après-midi était dédié à quelques tâches au sein de la demeure afin de travailler à l’effort collectif. Les filles discutaient, espéraient pouvoir s’entre aider. Rosalie, elle, ne souhaitait ni leur sympathie, ni leur amitié. La survie, cela se pratiquait seule. En revanche, son air lascif pouvait, à bien des reprises, finir par croiser celui que tous appelaient le « boss », cet homme aux airs durs et au regard froid. Elle aurait aimé pouvoir leur murmurer à tous la chaleur qui se trouvait dans le creux de sa couche mais l’inimitié qu’elle recevait de cette séduction qu’elle ne dissimulait pas était plus que suffisante.

Et alors, venait le soir. Les premiers clients arrivaient après 20h, les demoiselles étant attendues dans le grand salon pour mieux leur faire la conversation, pour mieux les cajoler de mots doux, l’alcool se faisant alors flots ininterrompus, ces messieurs cherchant leur perle dans cet océan de jeunes femmes toutes plus désirables les unes que les autres. Rosalie avait fait boucler ses longs cheveux blonds, une couronne de roses rouges posée sur sa tête, ne faisant que l’identifier plus encore parmi toutes ces demoiselles. Un corset serré enveloppait son torse quand elle n’était alors vêtue en jupon que d’une dentelle blanche, brodée de fil doré, les interstices laissant deviner la peau de ses jambes. La demoiselle rapportait aussi, l’embellissement était de plus en plus travaillé. Evoluant nonchalamment parmi les divers protagonistes, elle vint s’asseoir sur un sofa de velours rouge, son dévolu se portant sur un homme âgé certainement de vingt ans de plus qu’elle, les yeux d’ores et déjà parcourant ces jambes à demi cachées. Lui adressant un sourire, jouant de son regard qui se voulait tantôt séducteur, tantôt faussement innocent, elle fut rapidement rejointe par cet homme et deux autres, les discussions se créant autour de banalités certaines. Quand des catins demeuraient esseulée, elle assurait son royaume où elle régnait en maîtresse en s’assurant la compagnie non pas d’un, mais de plusieurs hommes. Ici, ils ne se battraient pas pour elle. Non, inutile, quand tous pouvaient l’avoir tour à tour. Elle n’aurait qu’à gérer finement son agenda, après tout…

La main de l’un venant doucement effleurer la dentelle de ses doigts, elle avait laissé son autre voisin glisser ses lèvres dans son cou tandis que son regard, lui, s’orientait toujours vers le troisième. C’était glorifiant, de mesurer le pouvoir qu’elle exerçait sur eux tous. Mais le moment fut interrompu par une arrivée des plus impromptue. « Rose. Il faut que tu me suives. Ordre du boss. » Tous, autour d’elle, demeurèrent en suspens, cessant baisers et caresses, comme attendant de voir ce qu’il se passerait. Dévisageant Conrad qui lui faisait face dans des vêtements toujours plus ridicules les uns que les autres, elle pinça les lèvres avant de les étirer en un sourire navré. « Messieurs… Je crains être attendue ailleurs… J’espère vous voir à mon retour, sinon… Vous pouvez voir avec ce jeune homme pour la gestion de la soirée, me concernant. » Allez, qu’il se débrouille avec eux, après tout. Seulement, alors qu’elle se levait et cherchait à s’éloigner, elle sentit une main se refermer sur son bras avec force, la tirant vers un couloir. « T’es vraiment la reine des putes, toi, hein ? » Défiant l’homme du regard, ne cherchant pas un instant à le baisser comme pour l’intimer à aller plus loin encore, à lui faire perdre son self-contrôle, il finit par lui montrer un billet. « Ton prochain client. Eh, sois belle et gentille, c’est un puceau. La mère maquerelle veut te voir à l’épreuve avec ce genre de clientèle. Qu’il en ait pour son argent… Il est dans le vestibule. Tu sauras l’identifier hein, avec ce que je t’ai écrit là-dessus. » Son sourire se faisait carnassier. Tirant sur son bras pour mieux le récupérer, elle avait attrapé le billet d’un geste vif. « La reine des putes… Pas des idiotes. » Le laissant partir, elle soupira un instant, ouvrant le billet et posant ses yeux sur les lignes d’écriture. Le souci ? Elle ne savait pas lire.

Elle aurait pu essayer de demander à quelqu’un de lui venir en aide, mais elle ne souhaitait pas passer pour celle qui était autant désespérée que dans la nécessité de recevoir de l’aide. Alors, glissant le billet dans son corset, elle s’était avancée jusqu’à cette pièce qu’ils nommaient le vestibule, moins chaleureuse, où attendaient patiemment les catins qui peinaient à trouver clientèle dans le salon. Les hommes venaient là, faisait leur choix comme on choisit une redingote, et se laissaient conduire dans des chambres où ils pouvaient alors accomplir leurs fantasmes du moment. C’était aussi là que l’on menait les nouveaux clients, le temps de leur attribuer celle qui saura signaler à la maison les soucis ou ceux qui ne méritaient que le bas de gamme en raison de moyens moins ambitieux que certains gens de la bonne société. Plus sombre, les lumières doucement tamisées, Rosalie y apparut telle un soleil dans ses vêtements bien peu habillés. Se laissant quelques secondes pour mieux s’habituer à la lumière manquante, elle finit par remarquer la présence de deux hommes. « Messieurs… » Visiblement, tous deux attendaient quelque chose en particulier… Mais alors, lequel serait le client qu’on lui avait désigné ? Un puceau. Son choix s’orienta vers ce que voulait la logique et le plus jeune des deux, le second portant un air bien trop sérieux. Aussi, approchant de l’homme aux mèches sombres, elle l’intima à se lever en lui saisissant doucement le bras. « Venez avec moi… » Sa voix était suave, araignée attirant le moucheron en sa toile. Alors, le guidant à travers le dédale de couloir, elle le conduisit jusqu’à cette chambre qui se voulait plus belle que les autres, réservée principalement aux puceaux. Le but était de les mettre à l’aise, non ? De leur laisser penser qu’ils étaient en leur demeure et non dans un tel lieu où la débauche était monnaie courante. Fermant la porte derrière elle, elle dévisagea le brun comme un loup guette sa proie. Ce qu’elle ignorait, en revanche… C’est que le Loup était là, devant ses yeux vert d’eau. « Un verre, peut-être ? »
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Earnest Wilde
Earnest Wilde
◦ Colonel Wilde ◦
Lettres envoyées : 298
Age : 26 ans.
Nationalité : Anglaise.
Statut marital : Célibataire.
Métier/Occupation : Officier, grade colonel bien qu'il va reprendre le flambeau de son père, celui-ci dirige une entreprise de brasserie ainsi qu'un bar.
Classe sociale : Roturier, diront certains, malfrat, diront des médisants, lui, il s'en moque, qu'ils disent ce qu'ils leur chantent, juste... très loin de lui, si possible.
Rêve(s) : Les rêves sont illusoires alors il aimerait juste aimer au grand jour, bien que cela soit impossible.
Sweet Dreams are made of This | Earnest & Rosalie Pt9q
Pseudo : Antarès
Trigger Warning : -
Content Warning : Trouble post-traumatique, violence, guerre.
Doubles Comptes : Friedrich von Hohenzollern.
Avatar + crédit : Ben Barnes.
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Re: Sweet Dreams are made of This | Earnest & Rosalie /
Lun 6 Fév - 20:05

Le bordel. Cela faisait si longtemps qu'Earnest y était entré. Lieu de débauche, de luxure et de sensualité, un monde que le Colonel ne côtoyait guère. Lui, son univers était bercé par les bruits des balles, des cris de douleurs, pas des cris d'extase, pas des hurlements de râle bestiale. Il n'y avait guère plus excitant que d'avoir de l'alcool à partager ! La sexualité, bien que toujours encrée, n'était plus la priorité. Cette dernière se basait plutôt sur la survie. Car si Earnest avait entre ses mains une arme, ses ennemis également. Il avait été si jeune à y entrer, à peine assez âgé pour être considéré comme homme. Pour autant, il était bien plus Homme que beaucoup d'autres plus âgés. Il n'empêche qu'en terme de relation sexuelle, il n'avait pas eu beaucoup d'occasions pour pratiquer... Avec les femmes en tout cas. Il n'a connu que le règne de l'homme dans sa vie, il n'y avait que lui dans sa vie. Les femmes... ? C'est à peine s'il en connaissait ! Il a vécu avec son père et son frère jusqu'à ce qu'il s'éteigne, tous les trois avaient été privé de la mère de famille. Il n'avait eu pour ami qu'un garçon, dont il avait croisé la soeur et la maman quelques instants. Son esprit ne s'en souvenait pas forcément. Puis ensuite, il était entré dans une école privée pour garçons. Où les études avaient bercé son quotidien car il n'avait pas le choix. S'il voulait leur prouver qu'il a sa place, il le devait... Maintenant une note minimum de 15/20, il fallait qu'il reste. Sa seule entorse avait été à ses 16 ans, ses amis ; Eagle, Swan et Fox, l'ont légèrement forcé à se rendre dans une maison close. La femme avec qui il avait échangé des caresses -et pas que- était plus âgée que lui, elle ne semblait pas très loin de la vingtaine. Il n'avait jamais trouvé aucun mal à coucher avec une femme dont c'était le métier, peut-être était-il encore crédule mais cela ne lui était jamais venu à l'esprit que non, elle ne faisait pas cela prisonnière. Telle un oiseau en cage, pour s'assurer de sa docilité, ils lui avaient coupé les ailes. Elle avait été la première et la dernière femme d'Earnest. Puis l'armée avait été l'unique choix qui lui restait, ses études achevées prématurément, le front avait été depuis sa seule vocation. A croire qu'il n'était que de la chair à canon, qu'il n'était bon qu'à se sacrifier. Mais qu'importe. Il est revenu, en vie, un peu traumatisé par ce qu'il avait vu, mais l'horreur ne rythme plus son quotidien. Il soupire. 

Assis sur une chaise, ne sachant trop comment cela fonctionnait. Lorsqu'il avait 16 ans, c'était Swan, Fox et Eagle qui lui avaient "réservé" une demoiselle. Il n'a pas réservé, est-ce que cela fonctionne de la même manière ? Il ne sait pas. Ne voulant pas déranger les demoiselles dans leur travail, il attendit un peu. Un autre homme s'est assis juste à côté du Colonel et d'après ce dernier, il était plus jeune. Du moins, sa barbe ne facilite pas l'identification de son âge. Il n'empêche que ses mains sont immaculées de toute rugosité, il donne l'impression d'avoir la peau digne d'un nourrisson, si douce. Certainement enfant de la noblesse, qui... Est-il nerveux ? Il gigote fortement. Il frotte sa main plus que de raison. Etrange. Earnest arrête sa contemplation de son voisin de siège quand il sent un regard se poser sur lui, il relève les yeux et contemple, presque admiratif, la créature qui se trouve devant lui. Elle est belle, c'est indéniable. Elle dégage une aura qui promet mille et un délices, Earnest en est perturbé. Reprenant contenance, il se dit qu'elle pourra enfin l'aiguiller sur la procédure à suivre pour pouvoir goûter au bras d'un demoiselle. 

Venez avec moi. 
Comment aurait-il pu dire non à cette demoiselle ? Il se lève et la suit dans... Une chambre ? Elle est assez réconfortante, elle dégage une légèreté digne d'un cocon. Assez étrange pour parler affaire mais sans doute n'ont-ils pas de bureau ? Cela ne serait pas étonnant. Ils ne veulent certainement pas occuper toutes les pièces par l'administratif quand il y a possibilité d'aménager lit et... Bon, ce n'est pas ce qu'Earnest appelle "Bureau" mais certes, c'est tout aussi acceptable. 

Ce n'est pas qu'Earnest est aveugle, mais il avoue ne pas avoir remarqué le comportement très séducteur de sa guide. Pensant que c'était sa façon d'être au quotidien ou bien qu'elle désirait juste lui faire du charme pour qu'il soit plus à l'aise à parler de sexualité et de sexe. Il pensait parler de l'amour vulgaire, pas la faire ! Au mot de la jeune inconnue, il hoche la tête avec, sur ses lèvres, un sourire insouciant. 

-Avec plaisir. Merci beaucoup mademoiselle. 

Il ne sait trop où se placer dans cet endroit où toutes tables, toutes chaises, tous canapés, semblaient prohibés. Devait-il même s’asseoir ? Il décide de rester debout, après tout, il est certain que si ce lit trône fièrement dans la pièce, ce n'est pas pour dormir dans ses doux et confortables draps. 

-Si je puis me permettre, pourriez-vous m'accorder le droit de mettre un nom sur votre beau visage ? 
Il ne drague nullement, il ne dit que la vérité. Earnest, malgré toute sa candeur, sait dire la vérité -du moins celle qui n'a aucune incidence sur sa personne- sans montrer aucun signe d'arrogance, de gêne ou de honte. C'est juste sorti et il assume.
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