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 Une nouvelle tentation | Benjamin & Theodora

Theodora Sheffield
Theodora Sheffield
◦ Dame de compagnie ◦
Lettres envoyées : 62
Age : 20 ans
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Statut marital : Célibataire
Métier/Occupation : Dame de compagnie d'Esther Somerset
Classe sociale : Petite bourgeoisie
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Une nouvelle tentation | Benjamin & Theodora /
Lun 4 Juil - 16:11

 

Une nouvelle tentation
◦ Feat. Benjamin Deverill ◦


Avril 1816 Elle était toujours étonnée d’être conviée à ces événements qui, de son point de vue, n’étaient réservés qu’à la famille Somerset. C’était pourtant l’une de ses prérogatives, d’accompagner la jeune débutante en devenir, peu importe les circonstances. Theodora n’existait que par l’ombre de sa maîtresse, place à laquelle elle s’était presque résignée de demeurer jusqu’à ce que sa voix délicate ne se fasse entendre par des oreilles averties. Alors, elle avait su découvrir la lumière et appréciait la chaleur de cette dernière sur son être, cachant ce secret qu’elle nourrissait de ses employeurs. Une saison. Le temps d’une poignée de mois, le temps qu’Hesther ne trouve homme à qui prendre le bras pour le reste de sa vie, libérant ainsi la dame de compagnie de ses engagements.

C’était un dîner des plus classiques. Les Percy avaient invité les Somerset dans le but de peaufiner les préparatifs du bal à venir, permettant également aux demoiselles de faire plus ample connaissance le temps d’une soirée. Theodora écoutait les conversations plus qu’elle n’y prenait part, venant ponctuer seulement quelques paroles de sa timide maîtresse pour mieux la pousser à prendre confiance en elle. Du côté des hommes, le Duc était en grande conversation avec son fils et le père de Lola Percy. Puis, non loin d’eux, il y avait ce gentilhomme aux mèches aussi claires que les blés. Benjamin Deverill, héritier du Duc de Manchester et, de ce que Theodora avait compris, promis à la jeune Lola. Voilà donc un avenir tout tracé, pour la jeune Percy et la Sheffield espérait que sa maîtresse saurait mener suffisamment sa barque pour mieux trouver sa voie. Pour mieux convoler en justes Noces avec un héritier au nom au moins aussi honorable.

Keana n’était jamais loin quand il s’agissait des Percy et les deux demoiselles de compagnie s’entendaient depuis toujours, ou presque. Et, dans les écuries, elle savait qu’Erskine se trouvait certainement affairé à brosser une monture ou une autre. Elle aurait tant aimé pouvoir s’éclipser le temps de le saluer, mais elle se savait observée, surveillée. Déplaire à ceux qui lui assuraient gite et couvert n’était guère une option et ce fut dans la retenue que Theodora avait suivi la petite troupe d’invités de pièces en pièces alors que lord Percy faisait étalage de ses possessions artistiques. Demeurant en retrait, la demoiselle s’était alors arrêtée devant l’un des rares tableaux de paysage de la collection précieuse du Duc de Northumberland. L’œuvre s’intitulait le Lac de Zoug, de l’illustre peintre Joseph Turner. Voilà une œuvre qui lui plaisait, tant par ses couleurs que par sa technique, dessinant les choses avec une précision tantôt floue, tantôt parfaite.

Ainsi perdue dans sa contemplation de l’œuvre, la jouvencelle à la toilette bleue marine n’avait guère remarqué être encore accompagnée. En effet, non loin d’elle, le fiancé de miss Percy semblait avoir notifié sa présence et ce ne fut que parce qu’il bougea que le regard clair de la demoiselle fut soudainement attiré par lui. Adressant un sourire poli au gentilhomme, elle s’inclina avec le respect que son rang lui intimait. « Mylord. Aurais-je su que vous étiez ici, je vous aurais laissé admirer l’Art de notre hôte en paix. »
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Benjamin Deverill
Benjamin Deverill
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Re: Une nouvelle tentation | Benjamin & Theodora /
Sam 9 Juil - 17:40

 

Une nouvelle tentation
◦ With Theodora Sheffield ◦


Avril 1816 S'il y a quelque chose que j'aime encore mieux que les jeunes Ladies débutantes, ce sont leurs dames de compagnie. Parées comme des joyaux dans le but de mettre en valeur la beauté de leur maîtresse. Désespérées de se faire remarquer mais condamnées à faire profil bas. Rougissantes dès que je m'approche d'elles et leur sourit. Vraiment, elles sont irrésistibles.

Les préparatifs du bal mettant à l'honneur Lady Lola m'ennuyaient profondément. Je n'avais même pas l'occasion de croiser Keana, qui m'évitait de manière systématique. Un vrai jeu du chat et de la souris. Pire encore parce que le chat a au moins le bonheur de pouvoir attraper la souris avant de la laisser s'enfuir à nouveau. Keana ne me laissait même pas lui tendre le bras lors d'un événement social. Quel désespoir.

Je me consolais en essayant de faire un minimum de conversation avec sa maîtresse, mais je m'ennuyai rapidement. Lola est gentille mais tellement fade à force d'être parfaite !

Après, il n'y avait pas que les Percy, il y avait aussi les Somerset qui étaient invités. À défaut de pouvoir discuter avec Lady Lola ou la fuyante Keana, je portai mon attention sur les autres demoiselles. Lady Heasther ? Autant ne pas y penser. Elle était en quête d'un mari, j'étais fiancé, ladite fiancée était agrippée à mon bras, ce n'était pas le moment de me faire remarquer. Mais je pouvais toujours mettre en avant que, la dame de compagnie, la délicieuse Lady Theodora, personne ne se préoccupait d'elle, la pauvre, c'était mon devoir en tant que gentilhomme de lui accorder mon attention. Et puis, c'était une dame de compagnie. Qui dit dame de compagnie dit, flirt facile, et plus si affinités. Lola était tellement naïve et ignorante des choses de la vie que je pouvais facilement flirter avec Theodora sous son nez. Mais je préférais me débarrasser d'elle avant.

Je fis signe à Lady Lola que Lady Theodora se retrouvait toute seule, la pauvre, ce n'est pas digne d'un gentilhomme de laisser une jeune femme se transformer en plante dans le décor de la pièce. Lola serra mon bras plus fort et me fit un grand sourire, approuvant ma décision d'aller prendre soin de Theodora. Elle m'encouragea même, en me disant que c'était tellement noble de ma part, etc etc.

Theodora fixait un tableau sans intérêt. Un paysage, un lac. C'était... Laid. Une grosse tache de peinture toute floue. Impossible de distinguer quoi que ce soit dans cette confusion colorée. Si ce n'était pas marqué sur le cadre que c'était un lac, je ne l'aurais jamais deviné. Et dans un coin en tout petit, des personnages tellement détaillés que je pourrais presque compter leurs orteils et leurs narines. Une composition absolument ri-di-cule. C'est censé être des nymphes devant d'après Lord Percy mais... elles étaient habillées ! Qui dessine des nymphes qui sont habillées ? Hein ?

Lady Theodora me salua avec déférence. Je lui fis mon plus beau sourire.

- L'art ne s'apprécie qu'en bonne compagnie.

Je rejetai légèrement la tête en arrière pour faire onduler mes cheveux avec élégance.

- Il faut la compagnie d'un esprit beau et bien éduqué pour pouvoir apprécier convenablement le génie d'un artiste aussi particulier que...

Zut, le nom de l'artiste n'était pas visible de mon angle de vue.

- ...que celui-ci.

Voilà, ça ferait l'affaire. Et maintenant, il ne me restait plus qu'à monter à l'assaut de la forteresse qu'est le cœur de cette demoiselle.
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Re: Une nouvelle tentation | Benjamin & Theodora /
Dim 11 Sep - 18:36

 

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Avril 1816 L’Art ne s’apprécie qu’en bonne compagnie. Phrase flatteuse mais empreinte de vérité. Cette dernière fit sourire la brune qui reporta aussitôt son regard sur le lac qui s’offraient à eux, non pas par une fenêtre, mais par cette toile dans laquelle semblaient vivre gens et rivages d’une terre lointaine qu’elle aurait soudainement apprécié pouvoir admirer de ses yeux. C’était une chance que de pouvoir toucher de son regard une pareille œuvre, elle le savait. Theodora avait vécu dix années auprès de sa grand-mère maternelle, apprenant les nombreuses différences entre elle et ce monde qu’elle avait parfois méprisé, notamment parce que la langue de son aïeule n’était pas tendre à l’égard des sangs bleus, et notamment des Somerset qui, pour la vieille dame, étaient responsables de la disparition de sa fille, mère de la brunette. Pourtant, quand elle fut appelée auprès du Seigneur à ses côtés, le Duc en personne s’était déplacé auprès d’elle pour mieux l’inviter à demeurer au sein de leur chez eux, lui trouvant une place plus qu’enviable. Elle ne lui avait jamais demandé quelconque justification mais lui, souvent, l’observait avant de souligner qu’il agissait en mémoire de sa défunte mère. Une culpabilité non avouée qu’il tentait de réparer, peut-être ? Un jour, elle saurait.

Happée par ses pensées, elle ne remarqua pas même le balai capillaire dans lequel Benjamin s’était lancé. Ce ne fut que le son de sa vois qui la tira de ses rêveries interrogatrices, cillant un instant, plaquant avec soin un sourire sur son visage tandis qu’il semblait poursuivre la flatterie à son égard. La compagnie d’un esprit beau. Ses lèvres se pincèrent légèrement, tentant de retenir les prémisses d’un rire, rictus qu’elle tenta de maîtriser pour mieux sembler détachée. Pourtant, quand il hésita sur le nom de l’artiste, Theodora le regarda par-dessous ses cils avant de répondre poliment. « Celui-ci… En effet, il me semble que l’on peut bel et bien parler de génie, même si j’imagine aisément que ces représentations de paysages plus en vogue et moins conventionnelles que ce que les dernières décennies nous auront offertes ont de quoi surprendre même un œil averti. » Se tournant doucement vers lui, les mains jointes devant elle, elle hocha la tête avec respect. « Lord Deverill, je suis assurément persuadée que l’esprit délicat et façonné avec la plus grande intelligence de votre fiancée sera d’une compagnie plus belle que le mien, sans fausse modestie. La peinture n’était guère l’enseignement que j’appréciais le plus, bien qu’il me faille admettre la trouver merveilleuse en toute circonstance. »

Un regard circulaire lui fit définitivement comprendre que Somerset et Percy avaient abandonné l’idée de surveiller d’un œil averti cette conversation mixte, nul danger ne pouvant émerger de cette compagnie, non ? Avec politesse, elle fit un pas de côté, longeant le mur, invitant le jeune homme à la suivre, puisqu’il semblait le souhaiter. « Ai-je bien compris ? Vos fiançailles seront donc officiellement prononcées et annoncées lors de ce bal ? Je pensais que lord Somerset craindrait que cela puisse faire ombrage à l’entrée de sa fille dans le Monde mais je m’étais vraisemblablement trompée… » Esther était son centre du monde. Et à la clé d’un mariage pour la jeune brune, il y avait sa propre liberté.
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Re: Une nouvelle tentation | Benjamin & Theodora /
Mar 13 Sep - 20:46

 

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Avril 1816 Je luis souris lorsqu'elle essaye de se débarrasser de moi par la pirouette d'une fausse modestie. Il n'y a rien de plus adorable à mes yeux qu'une femme qui cherche à s'esquiver en se rabaissant. À moins qu'elle ne cherche à me séduire, à me tendre une perche pour que je la saisisse et la couvre de compliments ? J'aime complimenter les femmes. C'est la manière la plus sûre d'atteindre leur cœur – et le reste suit tout naturellement.

- Lady Theodora, vous avez plus de qualités que vous ne voulez bien vous accorder. Si vous avez été choisie pour être la compagne de l'amie de ma fiancée, c'est très certainement parce que vous avez les qualités de conversation et d'esprit pour pouvoir garder le sien correctement stimulé.

Je lui souris de toutes mes dents, que j'ai re-blanchies ce matin tout exprès.

- Vous avez, vous aussi, l'esprit délicat et intelligent. De plus, si votre compagnie est agréable pour ma fiancée, pourquoi ne la serait-elle pas pour moi également ? Apprendre à vous connaître et à apprécier votre conversation est une manière de mieux connaître Lady Lola. Je veux aimer ce qu'elle aime. Connaître ce qu'elle connaît. Vous en faites partie. Vous savez ce qu'elle aime.

Je lui présente mon profil le plus avantageux et lui glisse un regard en coin.

- Je sais bien que vous n'êtes pas sa dame de compagnie, mais celle de Lady Hesther. Malgré tout, Lady Hesther et Lady Lola sont suffisamment proches, ce me semble, pour que vous ayez vous-même une certaine proximité avec ma fiancée. Mieux j'apprendrai à connaître ses amies, mieux je pourrai prendre soin d'elle. N'êtes-vous pas de cet avis ?

Elle fait un pas de côté, longe le mur, me mène comme la biche blanche mène le veneur derrière elle pour lui montrer le chemin vers Tir-na-nOg. Ou Avalon. Je ne sais plus. Je me souviens que cela se terminait très agréablement pour le veneur, par contre. Plusieurs années d'une vie de plaisir auprès des fées, tellement plaisante qu'elles lui semblent passer en quelques heures. Je n'en demande pas autant à Theodora. Quelques heures semblant passer en quelques secondes seront amplement suffisantes. Après, si cela se répète de manière régulière...

Je lui souris à nouveau de toutes mes dents. Reste concentré, Benjamin. Elle n'est pas une proie facile. La biche blanche féérique n'est jamais une proie facile. Il n'y aurait aucun mérite si la biche blanche se couchait aux pieds du chasseur comme une licorne dans le giron d'une vierge.

- C'est bien ce que j'ai compris moi aussi, Lady Theodora. Un bal afin de réaliser une annonce publique de fiançailles en même temps que présenter Lady Lola au monde. Mais peut-être que je me fourvoie et me laisse aveugler par mes propres espérances. Si c'est le cas, j'espère que vous me pardonnerez. N'importe quel fiancé serait impatient de voir être officialisé le lien avec sa future épouse.

Je lui tends mon bras, puisqu'elle semble encline à se promener dans la salle. Sois galant, Benjamin. Les femmes aiment les hommes galants. D'accord, cela rend ma métaphore de la biche blanche un peu obsolète, mais après tout, si mon bras est le chien limier, que celui de la demoiselle est la piste de la biche, ça se tient toujours, non ?

- Dites-moi, Lady Theodora, comment se porte votre maîtresse ? Elle est amie avec ma future épouse, je souhaite donc être en bons termes avec Lady Hesther. Je ferais un piètre époux si j'étais incapable de me préoccuper du bien-être du cercle social de mon épouse.

Allez, Miss Sheffield, dites-moi tout. Révélez-moi leurs plus intimes secrets, leurs pensées les plus cachées. Apportez à mon moulin l'eau qui me permettra de moudre leurs cœurs pour en tirer la farine de mon plaisir...
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Re: Une nouvelle tentation | Benjamin & Theodora /
Ven 23 Sep - 17:31

 

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◦ Feat. Benjamin Deverill ◦


Avril 1816 Elle n’était jamais très à l’aise à la simple idée d’être accompagnée par un homme, potentiellement courtisée par lui. Était-ce pour cela qu’elle s’évertuait à fuir Philip dès lors qu’il se présentait à elle ? Theodora ne savait comment se comporter quand un homme s’intéressait à sa personne, intimement convaincue n’avoir rien de bien intéressant à lui dire, et n’ayant pas la moindre idée de comment agir en leur compagnie. Les débutantes agitaient leur éventail, les yeux pétillant de malice, quand les siens cherchaient à retrouver les planches du parquet pour mieux les compter. Daniel et Erskine étaient peut-être les rares exceptions à tout ceci, le premier étant comme un frère d’adoption pour elle, le second étant cet ami qui n’avais cherché rien d’autre que cela, son amitié. Alors, quand bien même l’héritier à ses côtés était simplement aimable, elle agissait comme avec n’importe quel autre représentant de la gent masculine.

Venant souligner des qualités qu’il n’était pas en mesure de connaitre, elle sourit poliment. La vérité était bien différente, à dire vrai. Ce n’était pas pour ses qualités qu’elle avait été choisie, mais bien par sympathie pour sa situation. Elevée par sa grand-mère, ses parents étant tous deux décédés, elle avait eu le plaisir de découvrir l’attachement inexpliqué du Duc pour elle. Un jour, il s’en était venu chez la vieille femme, discutant avec elle longuement alors qu’elle n’avait que cinq ans. Elle ne se souvenait à dire vrai, pas de cela, ni du fait qu’en la voyant, le duc s’était effondré pour mieux la serrer dans ses bras en lui demandant mille fois pardon. Si la grand-mère avait repoussé qui portait un titre, elle n’avait pu l’empêcher l’argent d’arriver pour quelques facilités dans son éducation. Et quand l’aïeule avait quitté ce monde, il s’était présenté à elle, l’invitant à venir vivre chez eux, lui présentant Esther. Ce n’était rien de plus que de la chance, aux yeux de Theodora, non une reconnaissance pour ses qualités.

Souriant silencieusement, elle le laissa meubler cette conversation alors qu’il soulignait son esprit délicat et son intelligence. Je veux aimer ce qu’elle aime. Grimaçant légèrement, Theodora reposa ses yeux clairs sur lui. Par liens interposés, il pensait donc la demoiselle bien au fait de ce que miss Percy pouvait apprécier ou non… C’était une méprise que seul un homme pouvait faire car, par sa position et sa place, Theodora n’était pas un choix premier à faire… En revanche… « Je ne suis guère certaine d’être la mieux placée, mylord, pour cela. Lady Keana ne serait-elle pas plus indiquée ? Nous échangeons, certes, au sujet de nos maîtresses respectives mais je n’en saurais jamais autant qu’elle. » Sans même le savoir, appliquant une logique implacable, elle venait de mettre le doigt sur le nœud d’un problème…

Marchant avec lui dans les divers recoins de la pièce, admirant l’Art sur les murs et conversant sur un tout autre sujet, elle devait confesser apprécier l’instant. Rares étaient ceux qui prenaient peine à converser avec elle et dans une autre maisonnée, on l’aurait probablement laissée dans une solitude profonde… N’en aurait-elle pas profité pour mieux s’éclipser des salons et tâcher de se rapprocher du personnel de maison e se glissant aux cuisines… Ou mieux encore, à l’écurie. Comment pouvait aller Erskine, depuis leur dernière rencontre ? Se reconcentrant sur les tableaux accrochés au mur, elle l’écouta quand il reprit de plus belle, répondant à ses interrogations sur le bal. Ainsi donc, miss Percy recevrait une double célébration dans cette soirée. Fronçant ses sourcils, Theodora s’inquiétait réellement pour Esther qui, là encore, ne serait pas le centre de l’attention alors que cela ne devait être que son instant. Il faudrait qu’elle en discute avec qui de droit au moment opportun. Benjamin Deverill, lui, ne voyait que son propre intérêt et elle n’aurait su lui en vouloir. N’importe quel fiancé serait impatient de voir être officialisé le lien avec sa future épouse. Il avait probablement raison. « Je me dois de vous croire sur parole, my lord. J’ai bien peur n’avoir eu le plaisir de recevoir quelconque intérêt de la part d’un homme… Pas en ce sens, tout du moins. Mais l’entrée de miss Somerset dans le monde sera peut-être la porte ouverte à mes propres rêves. » Car si la demoiselle allait de mondanités en mondanités, Theodora se ferait ombre, profitant de ces privilèges et de ces rencontres. Alors, qui sait…

Comment se porte votre maîtresse ? La bienveillance de l’homme à l’égard de la jeune brune était profonde et semblait sincère, tirant un sourire doux à la demoiselle de compagnie. « J’ai bien peur que tout cet intérêt porté à sa personne ne soit une source d’angoisse qu’elle peine à dissimuler. Miss Esther n’a jamais été de celles qui se mettent en avant, n’ayant que bien peu d’estime pour elle-même, ce qui est fort dommageable… C’est une jeune fille rayonnante, attentionnée et si riche que j’estime qu’elle mérite d’être placée dans la lumière, quand bien même je serais obligée de l’y pousser pour la voir briller… Mais elle n’est que douceur et sympathie. Je ne vois guère de quelle manière vous seriez en mauvais terme avec elle. Et si vous pouviez, par amitié, la protéger d’hommes aux intentions douteuses, alors je vous serais personnellement reconnaissante. » Son sourire s’étira en coin et elle laissa échapper au blond un sourire complice.
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Re: Une nouvelle tentation | Benjamin & Theodora /
Mer 28 Sep - 20:03

 

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Avril 1816 Elle est belle, elle est timide, et sa timidité, étonnamment, a l'air sincère. J'ai beau la courtiser, elle semble rester indifférente sans pour autant m'ignorer. Je ne sais vraiment pas quoi faire de la situation. C'est nouveau pour moi.

La plupart des femmes non nobles se précipitent vers moi en gloussant dès que je leur montre de l'intérêt. Elles emportent quelque bijou ou autre en échange de leurs baisers, et tout le monde y trouve son compte. Les femmes nobles déjà mariées apprécient ma discrétion. Les jeunes débutantes à marier se disputent mon attention et mon titre. Miss Sheffield est l'une des rares exceptions.

Lady Lola est une exception – elle s'intéresse à moi par devoir, passivement. Keana en est une autre – elle joue avec mon cœur comme un chat avec une souris, à la fois proie et prédatrice, attirant mon attention pour mieux m'ignorer juste après. Et puis, il y a Miss Sheffield, qui se comporte avec moi comme une nonne ou une sœur. Je ne saurais quelle comparaison serait la plus appropriée. Une sœur, sans doute – les nonnes aiment parfois fauter avec le premier sourire charmeur venu.

Je sursaute lorsqu'elle me parle de Lady Keana. Comment sortir de ce guêpier sans me compromettre ni la compromettre ? Enfin, ce n'est pas comme s'il y avait beaucoup de compromission à l’œuvre. Elle ne veut pas me parler. C'est tout. Fin de la discussion.

- Ce serait bien malvenu de ma part que j'arrache à Lady Lola, la présence constante de son amie Lady Keana pour avoir un entretien en privé avec cette dernière. Sans compter toutes les interprétations erronées qui pourraient être données à mon geste. Vous êtes sans doute trop innocente pour avoir la moindre idée de ce à quoi je fais référence... Tant mieux, d'une certaine façon. Il vaut mieux ignorer les méchancetés du monde.

Machinalement, je découvre mes dents blanches, bombe le torse, prends la pause. C'est une seconde nature chez moi. Elle n'est peut-être pas en mesure de comprendre parfaitement ce que cela implique mais, au moins, je garde l'habitude. Si ce ne sont pas ses yeux que je capte, sans doute une autre dame saura apprécier mes charmes. On ne sait jamais quelle carte de visite peut être glissée discrètement à un gentilhomme par l'entremise d'un serviteur discret.

- Vraiment, je m'étonne et m'indigne que personne encore ne vous ait porté la moindre attention. Une perle telle que vous, rendue encore plus ravissante par la compagnie que vous entretenez quotidiennement... Je vous promets de vous accorder une danse à chaque événement mondain où nous pourrions nous croiser. En toute amitié. Cela vous aidera à mettre en valeur vos charmes et vous ne tarderez guère à trouver à vous marier.

Ou à vous déshonorer, au choix. Si seulement elle n'était pas aussi naïve et aveuglée par sa modestie !

- Je suis étonné d'apprendre que Miss Esther ressente une telle angoisse à l'idée d'entrer dans le monde. Une femme comme elle, si pleine de qualités...

La douce dame de compagnie me jette sa maîtresse en pâture sans même le savoir. C'est charmant.

- Je me ferai un devoir de la faire danser, comme je vous ai promis de vous faire danser. Entre célibataires non encore mariés, il faut savoir se soutenir mutuellement. Quand bien même mon mariage serait célébré, je m'engage à n'avoir de repos aux bals et autre événements mondains, que je ne vous aurai fait danser, votre maîtresse et vous-même, et ce, jusqu'à ce que vous ayez toutes les deux une bague au doigt !

J'en oublie presque l'essentiel :

- Et je vous garderai toutes deux, par ma conduite, des intentions des malappris.

Je n'ai pas dit de quelle conduite je parlais, et je n'ai pas non plus dit ce que c'était qu'un « malappris ». Donc, je ne me parjurerai pas si je les déshonore toutes les deux et qu'elles se retrouvent au couvent. C'est une façon comme une autre de les protéger des autres hommes que moi, n'est-ce pas ?

Enfin, pour pouvoir la déshonorer, encore faudrait-il qu'elle se rende compte que j'essaye de la séduire. J'ai croisé des matrones plus enflammées qu'elle.
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Re: Une nouvelle tentation | Benjamin & Theodora /
Sam 12 Nov - 23:55

 

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Avril 1816 A ses côtés, observant les différentes œuvres d’art de la collection de la famille Percy, Theodora se sentait finalement exister. Était-ce pour cela qu’elle ne repoussait pas pleinement le jeune homme à ses côtés pour mieux le renvoyer à ses devoirs ? Finalement, sa compagnie n’était pas des pires, comme elle avait pu l’entendre. Pourtant, dans ses requêtes, Theodora avait le sentiment de ne pas être celle qui serait la plus à même de lui répondre efficacement et avec justesse. Abordant miss Fraser qui était la demoiselle de compagnie de lady Lola, elle s’interrogea sur le fait qu’il n’y ait pas pensé. Seulement, à cela aussi, il avait une justification toute construite et trouvée.

Visiblement, il avait pris en considération les conséquences que cette démarche pourrait avoir et l’interprétation faussée de celle-ci. Theodora et son esprit vif avaient alors haussé les sourcils. « Peut-être suis-je empreinte d’innocence, mylord… Mais il semblerait que vous craignez pour la réputation de miss Fraser à conduire un entretien privé avec elle… Alors que vous n’avez vraisemblablement nulle peur des conséquences que notre entretien actuel pourrait alors avoir sur la mienne, quand bien même vos intentions sont tout à fait louables. » Plissant doucement son regard clair, elle guettait sa réaction, lui qui jouait au paon si fier et fanfaron. Theodora n’était pas idiote et c’était pour cela – le croyait-elle – qu’elle avait été choisie pour devenir demoiselle de compagnie de miss Somerset.

Seulement, à force de paroles, l’attention fut tout à fait portée sur elle l’instant suivant. Je m’étonne et m’indigne que personne encore ne vous ait porté la moindre attention. Elle avait rougi, surprise qu’il puisse ainsi penser qu’elle fut dotée d’une beauté certaine. Allant à la comparer à une perle, il se fit chevaleresque en lui promettant une danse à chaque occasion qu’il lui sera possible de donner, précisant que cela aurait lieu par amitié. Theodora, alors, avait souri devant ce qu’elle jugea être un élan de sympathie et de gentillesse. « Et à présent, je perçois ce jeune homme attentionné que lady Lola a déjà su évoquer… Merci pour votre compassion, mylord. » Abordant les angoisses d’Esther, elle hocha la tête, simplement, incapable d’entrer plus en détails dans tout ceci sans nuire à celle qui lui était associée par la place qu’elle occupait.

Comme il l’avait fait pour elle, il se montra avenant et galant dans ses intentions, étirant un peu plus le sourire de la demoiselle de compagnie. « Je pense qu’elle vous en sera reconnaissante. Un visage familier tel que le vôtre ne saura que lui donner la confiance qui lui est nécessaire pour faire ses premiers pas dans les salons mondains, j’en suis certaine. Esther n’a que besoin de prendre de l’assurance et découvrir cette confiance qu’elle a en elle, enfouie sous une timidité presque maladive… » Précisant qu’il se ferait bouclier contre les intentions viles de certains courtisans, il força Theodora à pouffer légèrement. « Oh, n’ayez crainte… Je pense que fou serait celui qui pense pouvoir ainsi s’en prendre à une demoiselle de la maison Somerset. Entre sa Grâce le duc et son fils, les goujats ne sauraient faire de vieux os… » Les hommes Somerset avaient cette manière d’être et de défendre la fragile Esther qui avait, en quelques sortes, déteint en partie sur la jeune demoiselle de compagnie qui semblait elle-même prête à prendre les armes, au besoin.
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Benjamin Deverill
Benjamin Deverill
◦ Vicomte Mandeville ◦
Lettres envoyées : 65
Age : 23
Nationalité : Anglaise
Statut marital : Célibataire
Métier/Occupation : Héritier du Duc de Manchester
Classe sociale : Noble
Rêve(s) : Trouver la femme parfaite
Pseudo : Amal
Trigger Warning : Pédophilie, inceste, gaslighting, gore (les mentions sans détails sont tolérées)
Content Warning : Beauferies en tous genres, alcool
Doubles Comptes : Arthur Gilderstone, Isabella Langdale
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Re: Une nouvelle tentation | Benjamin & Theodora /
Ven 18 Nov - 10:58

 

Une nouvelle tentation
◦ With Theodora Sheffield ◦


Avril 1816 Bigre, la Miss Theodora a l'esprit vif. Comment justifier que je refuse de parler en privé avec Keana tandis que je suis en train de donner toute mon attention à Miss Sheffield ?

- Voyez, Miss, il est facile pour moi de vous « emprunter » en public, dans une galerie d'art, afin d'échanger avec vous. J'ai entendu parler de vos prouesses en chant, cela fait de vous une artiste, il est logique que je discute d'art avec vous. Cela ne sera pas mal interprété. Tandis que si j'arrache Miss Fraser à sa maîtresse, tout de suite les langues vont galoper bon train : il sera évident que c'est de Lady Lola que je souhaiterai l'entretenir. Sans compter que les deux demoiselles sont assez proches pour, je le suppose, n'avoir aucun secret l'une pour l'autre. Mes manœuvres seraient éventées à peine Miss Fraser de retour aux côtés de Lady Lola.

Je soupire dramatiquement, passe ma main dans mes cheveux, offre mon plus beau profil, le regard perdu dans le vague.

- Si je demandais un entretien privé avec Miss Fraser, cela serait encore plus évident. Sans compter la nécessité d'un chaperon ce qui démultiplie les risques que tous mes plans soient connus.

Je me tourne vers elle, prend la pause, légèrement cambré, mettant en valeur ma beauté naturelle.

- Quant à votre réputation, dans un lieu aussi public que celui-ci, n'est-elle pas à l'abri de tout ? Il me suffira d'aller emprunter d'autres dames ou demoiselles à leur escorte, chacune pour une vingtaine de minutes, et vous serez une parmi d'autres, mes intentions devenant clairement d'offrir du divertissement à toutes les dames.

Un petit geste de la tête, une boucle de cheveux qui rebondit sur mon front, un coup d’œil dans mon reflet sur la surface lisse la plus proche (un vase en étain) : je suis beau.

Je suis bon, également : Lady Lola en a parlé à toutes ses amies, cela commence à se savoir. Je suis doux, attentionné, j'aime toutes les femmes. Dommage que mon reflet n'en soit pas une. Mais c'est un petit sacrifice que je consens à faire : si mon reflet était une femme, j'en serais une ce qui me ferait aimer les hommes. Je préfère aimer les femmes, quitte à faire de mon reflet celui de l'homme que je suis.

Je suis tellement bel homme, tellement galant, qu'elle me remercie à l'avance en lieu et place de Lady Esther pour mes offres de danse.

Mon sang ne fait qu'un tour lorsque la jeune fille me rappelle que la famille Somerset compte plusieurs hommes assez virulents en ce qui concerne la garde de la vertu de Lady Esther. Je me note mentalement de ne surtout jamais rien tenter avec elle, pas tant qu'elle n'aura pas offert à son future époux « un héritier et un de rechange » en tout cas. Je renchéris :

- Nous ne sommes jamais trop nombreux pour protéger les demoiselles les plus timides. C'est avec grand plaisir que je me joindrai au nombre de ses protecteurs. Qui sait, peut-être que ce point commun pourrait me rapprocher de son père et de son frère, tissant des liens d'amitié indéfectible, animés de la même passion pour la protection et la défense des jeunes Lady comme Lady Esther ou Lady Lola.

Je lui souris de toutes mes dents :

- Je suis certain que vous faites vous-même partie de cette petite armée prête à protéger Lady Esther. Cette passion commune pourrait être, si vous l'acceptez, la base d'une amitié. Si tant est qu'il est possible qu'un homme et une femme célibataires puissent être amis ouvertement sans attirer les ragots.

Demi-profil, main levée à mon front, air théâtralement peiné. Après tout, on n'attrape pas des mouches avec du vinaigre, encore moins des papillons. Si je veux attraper une fille vertueuse, je dois lui faire des promesses de vertu.
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