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 Sing for Me, my Angel of Music | Philip & Theodora

Theodora Sheffield
Theodora Sheffield
◦ Dame de compagnie ◦
Lettres envoyées : 62
Age : 20 ans
Nationalité : Anglaise
Statut marital : Célibataire
Métier/Occupation : Dame de compagnie d'Esther Somerset
Classe sociale : Petite bourgeoisie
Rêve(s) : Devenir chanteuse d'Opéra sous le nom de Theodora Shield
Sing for Me, my Angel of Music | Philip & Theodora Original
Pseudo : Enaira
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Doubles Comptes : Amelia Gilderstone
Avatar + crédit : Kaya Scodelario (Aels)
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Sing for Me, my Angel of Music | Philip & Theodora /
Sam 1 Oct - 0:19

 


Sing for Me, my Angel of Music
◦ With. Philip Anderson ◦


18 février 1814 « Miss Sheffield, puisque ma fille est également conviée à ce dîner selon les règles d’sage, celui-ci se passant sous notre toit, je souhaiterais également votre présence. Il sera bon pour toutes les deux de regarder comment tout ceci se passe et il sera temps pour vous de rencontrer quelques illustres visages du Duché. Après tout, votre avenir sera aux côtés de notre chère Esther et il ne faudrait pas que vous détonniez dans les futurs salons par manque d’expérience… N’es-tu point d’accord, Daniel ? » L’unique fils du duc avait hoché la tête, adressant un clin d’œil à la brunette qui s’inclinait avec respect devant sa Grâce. Il sera fait selon vos désirs. Esther, elle, sembla soudainement soulagée, le poids qu’elle avait reçu sur ses épaules à l’annonce même de sa participation à ce dîner ayant manqué de l’étouffer de façon instantané. Au moins, pensait-elle certainement, elle aurait une épaule sur laquelle se tenir.

La fille des Somerset, après tout, devrait faire son entrée dans le monde d’ici une année ou deux. Theodora devait le confesser : elle avait grande hâte de voir ce pas franchi, de pouvoir profiter de ce monde dont elle entendait tout, mais dont elle ne voyait, jusqu’alors, que peu de choses. Enthousiaste à l’idée de participer à cette petite soirée mettant à l’honneur les membres très honorables de la riche communauté du Duché de Beaufort, figure de la maison via celle qu’elle servait, la demoiselle âgée de dix-huit ans s’était alors retirée dans ses appartements pour s’apprêter. Une première soirée, des premières mondanités… Mais le blanc des débutantes exclu de sa toilette et remplacé par un bleu pâle. Prête à voir sa main confiée à un gentilhomme, elle ne l’était pas et Esther se devait de jouer le même jeu, vêtue d’une toilette plus finement travaillée de couleur rose pâle. La plus âgée des deux s’était d’abord rendue dans les appartements de celle qu’elle considérait comme une sœur pour s’assurer qu’elle irait bien, qu’elle parviendrait à surmonter ses angoisses pour mieux prendre son bras et se diriger, de concert, vers le salon dans lequel le Duc de Beaufort et son fils, marquis de Worcester, accueillaient déjà leurs convives et accompagnants.

« Ah ! Mesdames, messieurs, mes amis, permettez-moi de vous présenter ma précieuse fille : miss Esther Somerset. Elle n’a guère encore fait son entrée dans le monde mais vous conviendrait qu’elle est un bouton de rose sur le point de s’ouvrir… A ses côtés, miss Theodora Sheffield, sa demoiselle de compagnie qui a su apprendre d’Esther la bienséance et l’étiquette. » Evidemment, il ne pouvait l’encenser devant tous… Mais c’était frustrant de se sentir reléguée à ceci quand elle était, d’ordinaire, un membre quasiment intégré de cette famille. S’inclinant pourtant devant la petite assemblée, elle laissa le duc présenter un à un les convives à sa fille, suivant la petite procession en retrait, tendant pourtant l’oreille pour être mieux capable de souffler à Esther, en temps voulu, les divers noms et titres des uns et des autres. Cela dura plusieurs longues minutes, certains vantant les mérites de leur commerce quand ils étaient bourgeois, d’autre avançant leur titre et le nom de propriétés en leur possession. A plusieurs reprises, la brune sentit le regard d’Esther la chercher et quand ils se croisaient, le sien ne lui envoyait que plus de force et de courage.

Finalement, certainement grisé par ces présentations et l’introduction en petit comité de sa fille unique, le Duc eut une idée folle. « Oh mais Esther est d’un talent musical incroyable… Ma chère enfant, je vous en prie, faites-nous donc l’honneur de chanter quelque chose… Sa voix est un enchantement, je puis vous l’assurer. » Cette fois-ci, c’était de la détresse que la demoiselle de compagnie perçut dans le regard de l’autre demoiselle. Un appel à l’aide. Toussotant, Theodora osa s’avancer d’un pas. « Votre grâce, avec tout mon respect, votre fille n'osera jamais vous l’avouer par crainte de vous décevoir… Mais elle a pris froid plus tôt dans la journée et sa voix peut lui être douloureuse si utilisée dans l’excès… Peut être le clavecin serait-il plus indiqué ? » Esther voyait où elle voulait en venir, acquiesçant les mots de sa demoiselle de compagnie, insistant sur cette version des faits… Avant de proposer que le chant ne soit réalisé par Theodora. Ah. Bon. Très bien.

Ainsi, la jeune femme se retrouva sur la petite estrade du salon de réception des Somerset, là où elle avait pour habitude de pratiquer en comité restreint pour ne pas dire inexistant. Là, ils étaient certainement une dizaine. A son grand étonnement, le duc avait accepté, comme conscient que la mise en avant de sa fille était une chose qui pouvait lui nuire, accordant celle de Theodora qui n’était que bien peu de chose. Les doigts d’Esther vinrent s’animer sur les touches du clavier et, en temps voulu, la brune se changea en sirène, voix envoûtante sachant atteindre les cœurs les plus durs. L’attention de la pièce semblait s’être accordée sur ce petit instant improvisé que certains avaient probablement accueilli avec quelques railleries. Mais le silence s’était fait pour accueillir la voix chaleureuse de la demoiselle, savamment accompagnée par la fille du Duc et de ses doigts de fée. L’instant dura plusieurs minutes, le temps semblant s’être arrêté pour celle qui était en train de briller, telle une étoile. Puis, enfin, reprenant son souffle, elle fit taire cette mélodie, laissant la petite assemblée acclamer les demoiselles qui, ensemble, saluèrent leur public. Esther retrouva place auprès de son père protecteur, fort bien entourée quand Theodora, elle un léger sourire fier sur les lèvres, demeura encore une fois en retrait, assurée de ne pas attirer tant d’éloges et d’attentions sur elle.

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Philip Anderson
Philip Anderson
◦ londoner ◦
Lettres envoyées : 6
Age : 29 ans, né le 25 Avril 1993. Il approche dangereusement de ses 30 ans, ce qui ne lui fait que très peu plaisir.
Nationalité : Bien que né prématurément en France, il est de nationalité anglaise comme ses deux parents résidents en Angleterre
Statut marital : Célibataire, peut-être plus pour longtemps. Il a promis à ses aînées de prendre femme pour ses 30 ans
Métier/Occupation : Propriétaire du domaine viticole Anderson près de Worcester depuis la mort de son père.
Classe sociale : Haute Bourgeoisie, cependant Philip reste intimement convaincu qu'il finira par être anobli. Peu importe à quel prix le temps qu'il y arrive.
Rêve(s) : Si son unique rêve a toujours été d'être anobli, aujourd'hui il hésite entre "être anobli" et "épouser la belle Theodora Sheffield" dont il est tombé éperdumment amoureux.
All I want is... you ? Or the power ?
Pseudo : Dobbyyy
Trigger Warning : Aucune sensibilité, aucun TW
Content Warning : Sexe, manipulation, alcool et sûrement d'autres choses
Doubles Comptes : Aucun
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Re: Sing for Me, my Angel of Music | Philip & Theodora /
Mer 5 Oct - 15:20



Sing for me, my angel of music
◦ With. Theodora Sheffield ◦



18 février 1814, Londres Les Anderson commerçaient depuis longtemps avec les Somerset. Plus précisément, les Somerset étaient des clients fidèles. Philip avait rencontré le Duc alors qu’il commençait tout juste à étudier le monde des affaires. Aujourd’hui, il tenait les rennes. Son père étant décédé, il possédait les pleins pouvoirs concernant l’affaire familiale qu’il était bien déterminé à rendre plus florissante. Cette dernière n’était certes pas en reste mais il y avait encore du défi. Tout Londres ne buvait pas encore son vin, toute l’Angleterre ne s’approvisionnait pas encore chez la famille Anderson et il était bien décidé à faire changer les choses. Il ne devait y avoir qu’une affaire de vin dans ce pays : la sienne. Elle devait prospérer car il était né pour cette tâche, sa vie n’avait que ce sens. Bien qu’il avait d’autres choses à faire dans ses journées, il passait la majorité de son temps à s'occuper des affaires. Les affaires étaient partout. Même dans cette invitation qu’il avait reçu de la part du Duc.
L’invitation consistait à lui faire rencontrer sa fille, Esther de Somerset. Philip n’en avait que faire de sa fille, cependant il avait une réputation à tenir dans la société alors il se rendit chez son hôte avec grâce. Bien entendu, il avait revêtu ses plus beaux vêtements et si le maître de maison penserait que c’était pour sa jeune fille, c’était surtout pour le bien-être de ses affaires. En venant dans sa demeure londonienne, il montrait qu’il répondait présent et s’il y avait bien une qualité qu’on appréciait des commerçants, c’était celle-ci. L’homme ne s’en rendrait sûrement pas compte mais Philip ne sous-estimait point la force de l’inconscient. Ayant lui-même été piégé par cette dernière dans son adolescence, il ne pouvait qu’en faire une force à présent qu’il la connaissait. Comme une amie de longue date.

Nous n’allions pas nous mentir, cette rencontre était barbante. Philip gardait un sourire poli accroché à ses lèvres robustes, acquiesçant aux divers propos que les hommes échangeaient. Il ne portait aucun intérêt aux sujets présentés par les convives pourtant il se forçait à avoir un avis, tout était bon pour les affaires. Étonnamment, il avait toujours l’avis qui m’étais d’accord la majorité, et notamment les plus hauts placés. Très étonnant, en effet. Dans ce genre de réunions, tout était bon pour les affaires et il n’attendait qu’une chose : que la fête commence. Pour l’instant, les hommes attendaient patiemment l’arrivée de sa fille Mademoiselle de Somerset qui, comme une dame de son rang, se faisait attendre pour faire trépigner les hommes. En tout cas, c’était comme ça que le ressentait Philip, certainement le seul homme qui n’était là que pour apercevoir les autres se ravir face aux vins qu’il avait ramenés. Il n’avait que peu d’intérêts pour prendre épouse et comme la politesse était un dû en société alors le jeune homme avait fait en sorte de ramener assez de vins pour la soirée. Le whisky qu’on leur avait servi était certes bon. Pas délicieux, seulement bon. Toutefois, il n’était pas là pour ce pauvre whisky fade, il était là pour élargir sa clientèle et fidéliser ses clients déjà existants. Que l’on passe au vin, Grand Dieu !
Pourtant lorsque Mademoiselle de Somerset fit son entrée, les hommes contemplaient toujours un verre de whisky. Philip ne se permit pas de lever les yeux au ciel mais l’envie y était. A la place, il fit comme tout homme éduqué, il se leva et vint saluer la nouvelle arrivée en baisant avec douceur et attention sa main. Son père l'introduisit pratiquement comme la prochaine favorite de la reine mais ce ne fut pas l’information principale que retint l’homme. Il ne retint aucune information à part les noms des nouvelles arrivantes. Il ne s'adressait que rarement aux femmes dans ce genre de mondanités. Ce n’était pas elles qui géraient les affaires de la maison et la plupart n’était pas non plus du genre à se laisser toucher par le premier venu. Elles n’avaient donc aucun intérêt. Il resta debout et silencieux le temps que les autres hommes aient fini de s’extasier et repris son siège en même temps que ses pairs. Il n’avait peut-être aucun intérêt pour la fille du Duc mais il ne pouvait pas se permettre de paraître impoli pour autant. Ce n’était pas bon pour les ventes et il n’attendait qu’une chose qu’on arrive au sujet des affaires de chacun.
Ce ne fut pas ce qu’il se passa à son grand désarroi.

Le monde était contre lui. Cette journée était contre la floraison de ses affaires et cette soirée contre sa santé mentale. Pourquoi l’avait-on convié si le Duc ne comptait parler que de sa douce enfant ? N’était-il donc pas au courant que le jeune homme n’en avait que faire des femmes, qu’il ne souhaitait pas prendre épouse ? Ou bien, le Duc voulait-il vraiment que Philip s’intéresse à son enfant ? Les raisons lui échappaient, il n’avait pas le même rang social que cette dernière bien qu’il ne rechignerait pas à l’accepter. L’anoblissement était son objectif depuis qu’il était rentré de l’armée à ses 22 ans. Il espérait toutefois réussir d’une autre manière que par le mariage. Il lui restait encore une maigre année pour trouver un autre moyen, bien que le mariage était une solution bien plus facile. Si seulement, il n’y avait pas à s’occuper de l’épouse en question après, Philip n’était pas friand d’amour. Il y avait des sottises auxquelles on arrêtait de croire avec l’âge.
Peu importait les raisons du Duc, il était bien déterminé à montrer tous les talents de sa fille dont le premier était visiblement le chant. Ou pas. Son malaise se sentit dans toute la pièce et sa domestique vint à son secours. Si l’une ne devait pas être douée et refuser de se ridiculiser, l’autre devait sûrement se bercer de mensonges sur son propre talent. Elle n’avait pas vraiment l’air de vouloir chanter tout bien réfléchi, c’était sa Miss Somerset qui l’avait vendu. Cette dernière appréciait-elle de ridiculiser les autres ? Dans tous les cas, l’homme n’avait aucune envie d’entendre un banal chant. Il en avait écouté des plus beaux et tout ceux qu’ils avaient pu apprécier le ramenait inlassablement à Louise. Il savait pertinemment qu’il comparerait à nouveau si le jeu n’en valait pas la chandelle et c’est ce qui allait arriver. A son grand malheur.
Les premières notes du clavecin résonnèrent dans le salon et les voix se turent les unes après les autres. La domestique n’avait pas menti, Miss Somerset savait parfaitement faire chanter le clavecin. Philip redoutait bien plus la chanteuse que l’adresse des doigts de la fille de la famille. Il n’avait aucune envie de retourner à son passé, même le temps de quelques minutes. Quelques secondes plus tard, comme voulu par la mélodie, la voix de la domestique envahit la place. Envahir était le mot exact, elle emplissait la pièce, on ne pouvait pas la louper. Elle prenait place, elle s’accaparait toute l’attention et même celle de Philip que se surprit à poser les yeux sur la chanteuse. Il comptait au départ garder les yeux rivés sur son verre ou sur le dos de la fille Somerset. Jamais, il n’avait pensé qu’il les relèverait. Jamais, il n’avait pensé à contempler la femme de cette manière. Sa voix était douce, elle caressait son visage. Subjugué par son chant, voilà ce qu’il était. Si les autres hommes réussissaient encore à poser les yeux sur la pianiste, ce n’était pas le cas de Philip. Il n’y avait plus que lui et… Miss Sheffield. Il jura dans ses pensées en se rendant compte qu’il aurait dû retenir son prénom. En tout cas, elle retenait son attention de la plus douce des manières. En contemplant sa voix, il se permit aussi de parcourir la femme des yeux. Il ne portait jamais d’attention aux domestiques, c’était elles qui s’arrachaient son attention d’habitude pourtant, celle-ci pouvait tout demander. Il savait qu’il lui donnerait. Pouvait-on tomber amoureux d’une voix ? Pouvions-nous être transporté d’une manière si profonde que plus rien n'existe dans une pièce ? Ses jambes mourraient de le porter à elle, elle pouvait le revendiquer que sous l’influence de sa voix, il était sûr de n’émettre aucune objection. Une sirène, une enchanteresse. Voilà ce qu’elle était et alors qu’elle parcourait ses dernières notes de sa voix magnifique, il n’avait aucune culpabilité à admettre qu’il était tombé sous le charme.

La voix de la chanteuse s’éteignit et quelques secondes plus tard, le clavecin se tut lui aussi. Une salves d’applaudissements résonna et pour la première fois de sa vie depuis qu’il avait repris les affaires, Philip fut en retard. On dit que le charme d’un chant de sirène ne s’estompe pas de suite, c’était vrai. L’homme prit quelques secondes, peut-être imperceptible mais tout de même de trop, avant de se lever et de rejoindre les nouveaux admirateurs. La plupart se dirigèrent d’office vers la fille Somerset afin de la complimenté pour son adresse et la beauté de son jeu sans fausse note. Il aurait été de mise que Philip s’en aille complimenter la jeune fille aussi. C’était elle la reine de cette soirée, ses hommes étaient là pour la rencontrer avant son arrivée officielle dans la société mondaine. C‘était elle le gros lot de la soirée si on pouvait le dire pourtant les jambes de Philip le portèrent vers la domestique. Plus que ça, la dame de compagnie. Ou simplement la divine chanteuse Miss Sheffield, c’était ce qu’elle était devenue à ses yeux. Le charme du chant s’était estompé mais cela ne changeait rien à ce que pouvait ressentir intérieurement. Il détestait ses émotions, l’amour ce n’était pas pour lui. Les affaires s’étaient bien mieux, plus prévisibles et moins dangereuses. Pourtant ne venait-il pas de tomber amoureux d’une simple voix ?
Arrivé à la hauteur de la jeune femme, Philip se redressa de toute sa hauteur avant de la saluer à nouveau, il ploya le genou face à elle. Chose qu’il ne faisait en général qu’une fois pour la politesse et non pas deux. Il baisa sa main avec douceur, effleurant à peine le dos de la main de la jeune femme de ses lèvres. Puis, il se redressa de toute sa hauteur, la surplombant de toute sa hauteur, pour la complimenter de vive voix.

- Votre voix ravirait des salles entières d'amateurs d’opéra ou de comédie. Je n’ai que rarement été aussi transporté par un chant que par le vôtre, Miss Sheffield.

Philip n’avait pas emprunté ce ton joueur qu’il prenait habituellement avec la gente féminine. Il était si fasciné par cette nouvelle créature qu’il voyait pour la première fois sous un autre jour, que son ton avait été naturellement sérieux, comme s’il parlait affaires. Il ne pensait point à se jouer d’elle, il la complimentait sincèrement pour ce spectacle digne des plus grandes. Il avait beau détester ce qu’elle lui faisait ressentir, il restait de bonne foi. Cette femme avait un don, on ne pouvait point le louper. Il ne pouvait pas le louper, lui, qui avait côtoyé l’art de si près dans son adolescence.


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