Concept Bienvenue sur Meanders Of London, un forum historique sans prétention qui se déroule dans la grande ville de Londres. Le forum a été crée collectivement et s'attache à une ambiance sombre. L'ambiance de jeu se veut agréable pour tous et dans le respect des uns et des autres. Nous ne sommes en rien historiens et ne vous imposons, que ce qui touche en grande majorité à cette époque.
Lettres envoyées : 36 Age : 32 ans. Nationalité : Anglaise. Du moins c'est ce qu'il prétend... Statut marital : Célibataire. Métier/Occupation : Chef d'une organisation criminelle. Classe sociale : Un simple et honnête citoyen de Londres. Rêve(s) : Mort. Pseudo : Antares. Trigger Warning : Aucun. Content Warning : Violence, abandon, sexe, prostitution, esclavage, vol, meurtre, sexisme. Doubles Comptes : Earnest Wilde - Friedrich von Hohenzollern. Avatar + crédit : Antares
Je me souviens avec un goût amer de ce jour. La pire de ma vie. Le pire car il a été décisif dans les choix que j'ai pris. Les mauvais choix tout particulièrement. J'étais jeune, je n'avais que 16 ou 17 ans, et je m'en suis souvenu. À cause d'elle -ou grâce à elle ?-, de ces souvenirs que j'avais oublié, qui m'avaient préservé de la violence que j'avais subi. Et dont je ne me suis toujours pas remis. À choisir, j'aurai préféré ne jamais m'en rappeler, continuer ma vie sans cette rancoeur que je ressens bondir intensément dans ma poitrine. Cela remplace l'amour que je ne pourrais jamais trouver à cet endroit...
C'était dans un magasin d'enfants, j'étais adolescent mais j'avais besoin de ces livres faciles pour moi apprendre à lire. Je m'étais assis sur une table mise à disposition pour les clients. J'avais commencé à lire le livre. Je ne sais plus le titre, mais je me souviens avoir bûché sur un mot. Murmurant pour moi, je prononce.
-Sola~ Sole~ El~. Je n'arrivais pas à lire "Soleil", le "ei" me perturbait, je ne comprenais pas le son qu'il devait faire. Évidemment, je savais dire "Soleil", mais je n'arrivais pas à comprendre que cette prononciation était liée à ce mot. Pour moi, à ce moment-là, il n'y avait aucune raison de les apparier ensemble.
Sans que je ne m'en aperçoive, un gamin grimpait déjà mes jambes, et annonçait tout fier. -Soleil ! En pointant du doigt le mot, dans la page du livre, que je n'arrivais pas à dire.
Je lui souris, ne le remercie pas, ma fierté mis à mal. J'ai été aidé par un gamin de... 7 ans ? C'est assez vexant mais il semblait vraiment vouloir m'aider. Il portait des habits de noble. Ce n'est sûrement pas dans leur protocole que de venir s'assoir sur les genoux d'un inconnu, je suppose ? Je regarde partout pour voir qui pourrait être sa mère, à ce gamin. Puis une femme vient à moi et je sens le froid s'insinuer en moi d'une manière que je ne comprenais pas.
Et j'aurai préféré rester dans l'ignorance...
Isabella Langdale
◦ Marquise douairière de Montrose ◦
Lettres envoyées : 53 Age : 58 ans Nationalité : Anglaise Statut marital : Veuve Métier/Occupation : Marquise douairière de Montrose Classe sociale : Noble Rêve(s) : finir mes vieux jours en compagnie de mon amie EllenPseudo : Amal Trigger Warning : Pédophilie, inceste, gaslighting, gore (les mentions sans détails sont tolérées) Content Warning : Violences intrafamiliales (mention), manipulations mensongères Doubles Comptes : Arthur Gilderstone, Benjamin Deverill Avatar + crédit : Tamsin Greig - EchoDplaines
Re: Mauvais souvenirs... Soyez pourtant les bienvenus. {Isabella & Edgar} / Mer 6 Juil - 7:28
Mauvais souvenirs... soyez pourtant les bienvenus.
◦ With. Edgar Denver ◦
Je m'en souviens comme si c'était hier. C'était en 1800, année si riche en événements pour moi. L'année de mon veuvage, même si je n'y étais pas encore à ce moment-là. J'étais enceinte de Genevieve, grosse comme une barrique, passablement énervée et épuisée par mon état, et pour bien me faire voir par la société, pour bien montrer que j'étais une mère digne et aimante, je traînais avec moi Christian, sept ans, et Fabian, cinq ans. Ronald, qui n'en avait que deux, était resté à la maison aux soins de sa nourrice.
Je crois que j'étais accompagnée d'un ou deux autres petits garçonnets, agrippés aux jupes des nourrices, mais comme ils n'ont pas survécu – variole, coqueluche, croup, que sais-je encore, ça tombe comme des mouches quand ils sont jeunes ! – ils ne valent pas la peine d'être nommés. Ne remuons pas les fantômes du passé.
Bref. Toujours est-il que, ni les nourrices m'accompagnant, ni moi-même n'avions plus Christian dans notre ligne de vue. Juste ciel ! Doux Jésus ! L'héritier du titre, disparu ! Le destin m'avait déjà fait le coup une fois avec Edmond, il n'était pas question qu'il me la refasse une seconde fois avec Christian. Ma vie de marquise était déjà assez compliquée comme ça.
À force de tourner dans la boutique de jouets pour enfants, les nourrices et moi-même avons fini par retrouver Christian en train de donner avec sérieux une leçon de lecture à un jeune homme des rues. Une de ces créatures qui sentent les poubelles, dorment dans les poubelles, mangent dans les poubelles, s'habillent dans les poubelles. Un de ces déchets de la société, déjà parent à peine sorti de l'enfance, qui mélange ses frères et sœurs en bas âge à sa propre progéniture dégénérée, s'occupe indifféremment des uns et des autres dans la plus grande décadence morale, travaille à la journée ou mendie professionnellement, bref, un de ces êtres pas vraiment humains qui dans une société civilisée tiennent le rôle que la vermine occupe au sein du règne animal. C'est à croire que cette sorte d'humanoïde est spontanément générée par la pourriture, comme le sont les mouches et les vers.
Et mon Christian qui s'était perché dans le giron de ce déchet humain !
Avec une grimace plutôt qu'un sourire, je me suis approchée de la table. Avec tout le calme glacial dont j'étais capable, je me suis retenue de hurler. J'avais envie de dire à mon fils de s'éloigner de cet espèce de... Non, je suis trop polie pour répéter ce que j'ai pu penser à l'époque. Ce ne serait pas très chrétien de ma part.
- Christian, vous avez inquiété votre mère en disparaissant ainsi. Je comprends votre sollicitude envers les...
J'ai jeté un œil à cet être qui servait de siège à mon fils, et je lui ai bien fait comprendre par mon expression faciale qu'il n'était rien pour moi. Qu'il était bien en-dessous de la boue sous la semelle de mes chaussures.
- ...les moins fortunés que vous. C'est tout à votre honneur, Christian. Néanmoins, assurez-vous la prochaine fois que vous ne gaspillez pas votre temps pour rien. Il ne faut pas donner de perles aux pourceaux, voyons.
Avec toute l'innocence de l'enfance, Christian a levé ses grands yeux vers moi et m'a rétorqué que, il n'avait pas de perles dans ses poches, et de toute façon, aucun pourceau en vue à qui les donner. Le doux innocent !
Edgar Denver
◦ Skorpion ◦
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Re: Mauvais souvenirs... Soyez pourtant les bienvenus. {Isabella & Edgar} / Jeu 7 Juil - 12:54
C'était étonnant, la familiarité qu'avait ce gamin avec moi et la confiance qu'il me vouait à son insu. À croire, qu'inconsciemment, il savait. Il savait avant moi, le lien que nous avions et que nous aurons toujours, juste de loin. Les liens du sang ne peuvent être changés. C'est dommage. Cela aurait été si facile comme décision à prendre, malheureusement, cela n'existe pas. Ce gamin a été la première étape de la restauration de ma mémoire. Je n'ai rien senti à ce moment-là mais en ayant eu le temps de cogiter, je me souviens avoir eu une mauvaise impression. Une impression de danger. Comme si mon cerveau me disait que bientôt, je vais souffrir. Je ne faisais que secouer la tête, je suis vraiment paranoïaque. Est-ce le chef de gang qui en aurait eu marre que je ne prenne pas de décision ? Pourtant j'ai bien dit au patron que je ne ferai que quelque petit larcin pour lui, rien de plus. Je ne veux rien à voir à faire avec lui ou son organisation. Ironique quand on sait que j'en suis à la tête maintenant...
Ce gamin, il m'était vaguement familier, j'avais l'impression que je le connaissais depuis toujours. Il était si à l'aise avec moi, et moi de même. J'avais l'impression que... Que c'était moi, à son âge. C'était une impression étrange. Je n'ai pas l'habitude d'accorder ma confiance aussi expressément. Cela coulait presque de source, lui sur mes genoux.
-Je sais en lire d'autres aussi ! S'exclamat-il, tout fier.
Je lui accordais un sourire encourageant, tandis qu'il m'en récitait au hasard des mots dont son doigt les pointait. Je ne l'écoutais que d'une oreille distraite, cherchant la femme qui avait fait l'erreur de laisser son enfant se promener seul. Quelle inconscience ! Mon regard se pose sur la broderie cousue à la main sur les vêtements de l'enfant. J'avais l'impression que je les avais déjà porté, comment ? Je n'en sais rien. Je suis un enfant de l'orphelinat, puis un enfant des rues. Et quand je serai adulte, personne ne pourra plus rien faire pour moi. Bah, c'est déjà le cas, alors qu'est-ce j'en ai à foutre ?
Puis une femme, au pas rapide, suivi d'une ribambelle d'enfants, je dirais 3, et une armée de nourrice, du même nombre. Ho misère. J'aurais dû écouter mon intuition. Car là... Se trouvait, devant moi, une femme. Une noble. Enceinte. Je ressentais pour elle une peur irrationnelle autant qu'une colère dont j'ignorais la source. Mais je les contenais en moi, ces sentiments à son égard, je n'ai aucune raison de me sentir menacé ou même en colère contre cette dame.
Les premiers mots qui me sont venus pour décrire la noble en face de moi était... pétasse. garce. connasse. Heureusement que je n'ai pas laissé la colère m'envahir...
Elle m'avait traité de pourceau ! De Pourceau ! J'étais super vexé, même si je ne savais pas ce que cela voulait dire. Je ne suis pas stupide, avec son ton de voix condescendant, cela n'était certainement pas un compliment.
J'éclatais de rire au parole du jeune innocent ! Que c'était bon de voir la mine contrariée de la dame. Je lui répondis, avec désinvolture et suffisance. -Tu as entendu, m'dame, il n'y a pas de pourceau ici. Avec ton âge, tu as sûrement du halluciner. Fis-je avec une mine faussement compatissant, je suis certain que Christian voyait de l'inquiétude sur mon visage, mais pour la femme enceinte, il en était sûrement tout autre !
Puis avec une lueur de compréhension, complétement pour me foutre d'elle, je lui demande, plus fort. -Es-tu sourde aussi ? Je peux parler plus fort si tu veux !
Intérieurement, on me hurlait de ne pas provoquer cette femme en particulier, mais qu'est-ce qu'elle pourrait me faire de toute façon ? Ce n'est pas ma mère.
Isabella Langdale
◦ Marquise douairière de Montrose ◦
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Re: Mauvais souvenirs... Soyez pourtant les bienvenus. {Isabella & Edgar} / Mer 13 Juil - 22:36
Mauvais souvenirs... soyez pourtant les bienvenus.
◦ With. Edgar Denver ◦
Je n'aimais vraiment pas la trombine du jeune homme dégingandé sur les genoux duquel mon Christian s'était perché. Il me rappelait mon Marquis de mari – encore en vie à cette époque, pour mon plus grand malheur. Il faut croire que tous les hommes les plus pénibles du monde ont la même figure. La figure du crime, sans aucun doute.
C'est alors que le rebut de caniveau m'a adressé la parole en m'insultant et en me manquant de respect. J'avais vraiment envie de lui chauffer les oreilles, mais quelque chose m'empêchait de lever la main sur lui. Quelque chose de viscéral.
Au fond de mes tripes, la future Genevieve donnait des coups de pied. Pas encore née et déjà absolument pénible, comme tous les enfants.
J'ai sifflé entre mes dents :
- Écoute-moi bien, petit impertinent, cuistre ridicule, méprisable faquin...
Je me suis interrompue pour éviter que Christian n'apprenne trop de mots qui ne conviennent pas à un enfant de son âge.
- ...Tu vas lâcher mon fils. Tout. De. Suite. Je ne tolérerai pas qu'un insignifiant forban tel que toi...
Oups, c'était sorti tout seul.
- ...garde ses salles pattes de gougnafier une seconde de plus sur le fruit de mes entrailles. Vu ?
Puis, j'ai parachevé le tout avec une moue qui, je crois, aurait pu faire tourner le lait dans le sein de la Sainte Vierge.
Personne n'avait le droit de lever la main sur mes enfants. Pas même le Marquis. Pas si je pouvais m'interposer. Que Dieu souhaite me les retirer par la maladie, passe encore. Je me plierai à Sa volonté. Mais qu'un maraud cherche à les approcher, cela, je ne pouvais le tolérer.
Edgar Denver
◦ Skorpion ◦
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Re: Mauvais souvenirs... Soyez pourtant les bienvenus. {Isabella & Edgar} / Jeu 14 Juil - 19:14
Quand elle m'a répondu, bien que je sache qu'elle n'allait pas se laisser faire, où était le plaisir là dedans ? Son sifflement, il me paraissait étrangement malaisant. Comme si cela me préoccupait de ce que cette mégère pouvait bien penser ! N'importe quoi ! C'est absurde. Pourtant... Pourtant... Je le reconnais, ce sentiment, cette envie de rendre fier. Je l'ai déjà ressenti, avec Thomas. Celui que je considère comme mon père. Je fronce des sourcils. Pourquoi ressentis-je cela pour... Cette chose ? Me demandais-je en regardant la "chose" en question, qui n'était autre que la dame enceinte.
Je souris narquoisement à ses paroles, dont je n'ai aucun mal à dire quelles sont des insultes, malgré le fait que je n'en comprenne pas la moitié. Comme c'est pratique !
-Je t'écoute, sourde ! Quoi ? Elle n'avait toujours pas répondu au fait qu'elle était peut-être défectueuse des oreilles. Quoique... Il n'y a sans doute pas que cela qui ait besoin de réparation. Je souris pour moi-même, la vraie question, c'est qu'est-ce qui est à garder ? Peu de choses, j'en ai bien peur.
À son ordre, je ne peux que rire devant sa bêtise. Je lève les mains en l'air, non sans avoir déposé le livre que je tenais. Christian, ne comprennant soudainement pas mon agissement se tourna vers sa mère, le regard interrogateur.
-C'est ce que vous vouliez, non ? Que je le lâche. Êtes-vous aveugle aussi ? Car je ne l'ai jamais tenu... Fis-je avec un regard suffisant, je ne parlais plus aussi fort, il n'y avait rien de drôle à répéter le même foutage de gueule plusieurs fois, cela deviendrait lassant, en tout cas, j'abordais un sourire en coin dans le seul but de la mettre hors d'elle.
Je soupire, d'un air faussement compatissant. La pauvre a mal vieilli, sourde, aveugle... Dommage qu'elle ne soit pas devenue muette à cause de la vieillesse, cela aurait évité une tymponade aiguë à bon nombres de ses pauvres victimes. Si si, ça existe. C'est quand les tympans deviennent de la panade. C'est Thomas qui m'avait dit ça, quand je lui ai crié fort dessus.
-Ho mais ce n'est pas moi qui ai un problème de vue, vieille peau.
Inconsciemment, le petit Christian avait attrapé la manche de mes bras, me demandant sans parler de revenir à notre position initiale. Je lui accordais un sourire, d'une manière protecteur, même si je ne savais pas pourquoi, je l'entourais de mes bras, formant une forteresse pour le petit gamin qu'il était. Mais je ne le tenais pas.
Il me faisait penser à un bébé que j'avais tenu dans les bras. Un bébé... Hein ? J'ai jamais tenu de bébé dans mes bras, enfin si Rose mais... J'ai l'impression que l'enfant dont je parlais n'était pas elle. Mais une autre. Ce qui est impossible. Je m'en souviendrai d'avoir porté une autre que Rosalie ! Cela ne s'oublie pas ce genre de truc.
Elle lui ressemblait. Je ne saurai dire pourquoi je pensais cela, mais elle avait les mêmes mimiques qu'elle. Il touchait de ses doigts, beaucoup plus grande que les siennes à l'époque, le bout de ma manche. Agité, ou contrarié, je ne saurai le dire, mais avec elle, avec elle... Je savais. Quand elle tripotait le bout de mes manches, c'est qu'elle avait faim, elle pleurait et criait aussi d'ailleurs. Je me souvenais de ses sons, je secouais la tête. Je ne veux plus entendre Enola, y'en a marre à la fin, elle a pleuré toute la nuit, je n'ai pas pu fermé l'oeil !
Qu'est-ce que~ ? Qu'est-ce que je raconte ? Et d'ailleurs... Qui est Enola ?
Isabella Langdale
◦ Marquise douairière de Montrose ◦
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Re: Mauvais souvenirs... Soyez pourtant les bienvenus. {Isabella & Edgar} / Dim 17 Juil - 8:54
Mauvais souvenirs... soyez pourtant les bienvenus.
◦ With. Edgar Denver ◦
J'avais envie de le briser mais en même temps quelque chose au fond de moi me disait qu'il l'était déjà. Que s'il n'était pas déjà brisé, il ne réagirait pas comme cela. J'ai abordé un autre angle d'attaque.
- J'aurais bien aimé être sourde, pour ne pas avoir à souffrir d'entendre tes croassements impertinents. Tu parles si mal ! Je suis persuadée que si je te mettais en compagnie de mon perroquet, celui-ci s'en tirerait mieux que toi dans un concours de rhétorique. Pauvre enfant sans éducation, tes parents devaient bien te détester pour refuser de t'éduquer. À moins qu'ils n'aient su percevoir ta stupidité naturelle et aient préféré s'épargner l'effort de faire rentrer dans ta cervelle ce qui ne peut y demeurer.
Il avait un regard fier et suffisant. Il cherchait visiblement à me faire sortir de mes gonds.
- C'est bien ce que je pensais. Tu es un perroquet. Tu répètes la même chose en boucle. Les perroquets ont néanmoins sur toi l'avantage d'une chose : ils savent quand se taire.
Je tentais désespérément d'attirer Christian loin de lui. Le petit s'agrippait à ses vêtements avec plus d'entêtement qu'au sein de sa nourrice au moment du sevrage.
- Tu n'as peut-être pas de problème de vue, manant, mais tu as un problème d'éducation, c'est certain. Maintenant, rends-moi mon fils avant que je ne fasse appeler les autorités. Eh oh, tu m'écoutes ? C'est toi qui es sourd !
Il avait l'air perdu dans ses pensées, le regard dans le vide, insensible à son environnement. Impertinent, malappris, rustre, et idiot par-dessus le marché !
Je décidai que je lui donnerais cinq minutes supplémentaires pour me rendre mon fils et s'éloigner. Puis je ferais appeler les autorités. Tentative de vol d'enfant en plein jour sous les yeux de sa mère, il allait prendre cher et tant pis pour lui. Les déchets de son espèce méritaient de croupir au cachot.
Edgar Denver
◦ Skorpion ◦
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Re: Mauvais souvenirs... Soyez pourtant les bienvenus. {Isabella & Edgar} / Mer 27 Juil - 0:00
Qu'est-ce qu'elle peut causer celle-là ! Je baille sans mettre ma main devant la bouche juste pour la narguer, puis m'étire. Le petit gigote pour rester sur mes jambes et ne pas glisser. J'attends, encore, toujours. Je fais mine de regarder une montre à gousset en attendant la fin de son monologue sans fin. Ha, enfin fini ! J'ai failli attendre !
-Mais quelle idée, sourde, tu l'es déjà ! Vous pourriez tout bonnement m'ignorer, mais tu ne le fais pas, c'est -je bouche les oreilles du petit avec mes mains- con hein ?
Je retire mes mains, c'est juste un gamin, pas besoin de l'encombrer d'insultes à un si jeune âge. Ce n'est pas une initiative qu'à pris la mère quand elle m'a insulté... Certes avec des mots incompréhensibles. A quoi ça sert de parler si personne ne comprend ? Je ne saurai jamais.
Un concours de rhétorique ? Cela y est, elle recommence avec ses mots bizarres.
-Tu as un perroquet ? Bah dis donc ! Je le plains. J'peux pas te piffrer cinq minutes, mais lui, il doit supporter toutes tes jérémiades, ton mari aussi ? Je le plains !
"Tes parents devaient bien te détester..."
Ces paroles me glacent. Me perturbent. Mes parents, je ne les connais pas. Ce sont juste des ombres avec un visage fait d'ombre, un gribouillis. Cela bouge, l'image fait de noir change, elle est difforme. Puis elle s'arrête sur un contour qui me rappelle vaguement quelqu'un. C'est ma mère. C'est...
La femme qui se trouve devant moi ?!
Je la regarde les yeux grands ouverts, la bouche grande ouverte. Mais qu'est-ce que j'imagine ? Que cette dame soit ma... herk, rien que cette idée m’écœure.
-Mes parents sont... Morts. Je suis hésitant, non pas parce que cela m'attriste, mais parce que je commence à remettre en doute ma réalité...
Ne me laissant pas abattre, je me suis laissé déconcentré. Peut-être que mon envie d'une mère est plus fort que je ne le croyais. Mais bon, de là à choisir cette femme pour mère, je dois vraiment être beaucoup plus désespéré que je ne le croyais...
-Nous avons donc ce défaut en commun, comme c'est marrant.
Et voilà qu'elle continue avec ces insultes bizarres ! Il y a vraiment un truc qui tourne pas rond chez elle.
-Héhé, qui est-ce qui se répète maintenant ?
Pas terrible comme héritage...
Puis je me désintéresse d'elle complètement et totalement. Je l'écoute, évidemment, mais cela ne m'intéresse plus. C'est un peu comme un vieux jouet, -vieux ? C'est le cas de le dire !- dont je me serai lassé.
Pourquoi elle a la silhouette de la femme que je pense être ma mère, hein ? Comprends plus rien. Tout s'effrite. Leur visage. Et puis une parole du père "Je ne peux pas avoir une fille ! A quoi me servirait-elle ?". Je tremble. Non, j'ai juste froid. Je n'ai pas peur. Pourquoi aurais-je peur d'une hallucination ? Je me souviens, la brûlure, je dépose Christian avec précipitation, pourquoi j'ai l'impression que ma peau se consume par le feu ? J'ai mal. Mais non, je n'ai pas peur. Je n'en ai pas le droit.
Puis... Je vois la femme qui s'inquiète pour son fils, je le vois dans son regard. Et, malgré moi, je sais qu'elle a déjà eu un tel regard pour moi aussi... Il y a longtemps. Sa robe, l'écusson brodé sur l'habit du gamin, sa voix... Cette voix... Enceinte... Comme pour Enola. Je me souviens d'elle. Je me souviens de ma sœur... Cela voudrait dire que ce gamin est... Mon frère ?
Je me lève brusquement de la chaise, je dois partir. Je dois... M'éloigner d'eux. Je ne peux pas rester. Tous les souvenirs viennent dans ma tête à coup de mal de crâne atroce, j'aurai bien aimé crier, pleurer, faire quelque chose, mais je ne peux rien faire. Pas même porter mes mains à mon visage. Je reste juste stoïque. Et j'ai l'impression d'avoir des soubresauts, témoignant ma douleur.
Il est dit que certains aspects de la réalité dépassaient parfois de loin tout ce qu'on pouvait imaginer. Mais cette effroyable réalité, je n'en veux pas.
Isabella Langdale
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Re: Mauvais souvenirs... Soyez pourtant les bienvenus. {Isabella & Edgar} / Ven 2 Sep - 17:47
Mauvais souvenirs... soyez pourtant les bienvenus.
◦ With. Edgar Denver ◦
Mon sang n'a fait qu'un tour lorsque je l'ai vu couvrir les oreilles de Christian. À partir de ce moment-là, peu m'importait tout ce qu'il allait faire pour m'insulter : la seule chose qui comptait à mes yeux était mon enfant. La chair de ma chair. Le sang de mon sang. Le fruit de mes entrailles. Mon héritier. Mon assurance-vie en cas de décès de mon mari.
Des grossièretés sont sorties de sa bouche. Pâle et tremblante de rage, j'ai saisi le bras de la nourrice et je lui ai demandé sur un ton froid d'aller quérir la maréchaussée. Je n'aurais de repos que lorsque je saurais ce petit impertinent derrière les barreaux d'une prison. Les cinq minutes étaient amplement passées. Il n'était plus question de diplomatie ni de piques bien senties. Les limites étaient plus que dépassées.
J'ai grincé des dents à la mention de mon mari, mais je n'ai rien répondu. Je crois que je ne voulais pas encore réaliser tout ce qu'il se passait de problématique avec lui, et maintenant que tout cela est terminé, je ne veux pas non plus y repenser.
Je l'ai regardé de haut lorsqu'il a révélé son état d'orphelin.
- Lorsque je vois le fruit de leur union, leur décès est loin d'être une perte pour la société. Bien au contraire, c'était un sacrifice nécessaire pour améliorer notre belle cité.
Avec une moue venimeuse j'ai rajouté :
- Débarrasser la ville de ta présence à toi est aussi un sacrifice que je suis prête à faire si cela peut aider le plus grand nombre.
Je le visualisais déjà enchaîné dans une galère ou envoyé à la mine en Australie. Cela m'a un peu calmée car dans le cas contraire je pense que je l'aurais giflé pour pouvoir récupérer mon fils.
Il a tourné la tête sous un angle étrange et pendant une fraction de seconde j'ai eu l'impression de voir mon mari, puis Christian en plus âgé. Je me suis tenue à une étagère pour ne pas défaillir, en portant les mains à mon ventre rond pour masquer la source véritable de mon malaise.
Il a finalement reposé Christian et je me suis agenouillée sur le tapis en lui tendant les bras. Au milieu de tout ce chaos émotionnel, je ne parvenais plus à conserver ma contenance et je devais avoir l'air d'une Pieta tendant les bras vers son Fils crucifié.
Il s'est relevé en repoussant sa chaise. J'ai serré Christian sur mon sein et mon expression est redevenue féroce. J'ai sifflé dans la direction du gamin des rues :
- Tu auras beau fuir, ton destin est déjà en marche. Tu seras rattrapé par lui un jour ou l'autre, que tu le veuilles ou non. Il est déjà sur tes talons, claquant impatiemment des mâchoires. Tu ne peux rien faire. Tu ne peux pas le fuir. De la même façon que tu ne pourras jamais fuir ma malédiction : malheur à toi, à tous tes ancêtres, et à tous tes descendants !
Edgar Denver
◦ Skorpion ◦
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Re: Mauvais souvenirs... Soyez pourtant les bienvenus. {Isabella & Edgar} / Sam 3 Sep - 12:36
La voir ainsi folle de rage m'a fait sourire. Et oui, je sais, c'est puéril. A ce moment là, je n'étais encore qu'un enfant. Comment aurais-je pu contenir cette rage qui fondait vers moi tel un rapace ? Cette rage qui me vient du fait que... Je sais. Je sais tout. Et ça fait mal, terriblement mal. Cette femme, a-t-elle eu mal, elle aussi quand son fils aîné et sa fille aînée ont été porté disparu ? A-t-elle pleuré ? Crié ? Hurlé pour qu'on retrouve ses enfants ?
Non. Elle les a juste condamné vers une mort certaine. En les faisant passer pour morts. Morts. Elle les a abandonné à leur sort à ce moment là. Et moi, si naïf, je pensais tellement qu'elle voulait nous revoir arriver au porte de sa demeure, de ce qui était autrefois, NOTRE demeure. Mais il n'en est rien. Elle voulait juste se débarrasser de nous, le mari, ce n'est qu'un prétexte. Mais pourquoi n'a-t-elle pas fait de même pour Christian ? Hein ? Pourquoi, lui, il peut vivre dans un foyer, et moi n'être que sans famille ? Pourquoi l'autre là, au pieds de cette vieille dame, a pu vivre confortablement et pas nous ? Autant moi, bah tant pis, mais elle ? Ma soeur, si petite, si... Fragile. J'avais 8 ans, elle venait à peine de naître ?! Quel avait été son péché ? Si ce n'est de naître fille ? Il ne lui restait qu'un choix, mourir en fille. Je devais m'y opposer. Ai-je détruit sa vie ? L'ai-je privé de ses racines ?
Trop de questions qui ne donnent aucune réponse.
Je ne comprends pas. Je suis perdu. Je souffre et en même temps, j'ai cette paix intérieure d'avoir compris. J'ai compris, mais que me reste-t-il ? Rien.
Je lui donne un sourire moqueur, maintenant que je sais qu'elle parle d'elle-même, je ne peux qu'être d'accord. Je ne lui réponds pas, trop occupé à rire intérieurement.
Je frisonne à ses paroles. Non pas de peur, de reconnaissance. Elle l'a déjà dit ça. Plusieurs fois. Je ne peux plus me tromper, cette femme est... Bref, je préfère ne pas le dire, cela me dégoûte encore.
Son ventre lui fait mal ? J'ai cette impression horrible que... Que ce sera une fille. Je ne peux plus laisser ça se reproduire.
Avec un sourire méchant, machiavélique, même pour un enfant de mon âge, je lui réponds froidement, et d'un calme qui ne me correspond pas. J'ai grandi avec elle. Cela me fait mal de l'admettre, mais elle m'a appris une chose ce jour-là.
Le sang est rouge pour tous, c'est pourquoi les liens de sang ne peuvent se reconnaître.
-Ho mais j'y compte bien...
Je suis déjà malheureux, donc c'est déjà ça de régler. Mes enfants ne pourront qu'être malheureux d'être mes progénitures, progénitures d'un gars raté. Et mes ancêtres... Le malheur va s’abattre sur eux. Donc j'attends ce moment avec impatience parce qu'elle a maudit son propre fils. Elle ne me reconnait même pas... Elle... Bah, qu'est-ce que je m'attendais de cette femme qui nous a abandonné, ma soeur et moi ? Il n'y plus rien à en tirer. Si, si. Je peux peut-être changer quelque chose.
-L'enfant que tu attends... Ça sera une fille.
Je soupire. Je lui tourne le dos, prêt à partir. Je ne peux pas rester en présence de cette femme encore plus longtemps ! Impossible ! Et puis, par pudeur aussi, j'ai un service à lui demander.
-Je sais que tu ne me dois rien mais... Au moins celle-ci, ne la perd pas. Celle-ci, protège-la de ton mari, à n'importe quel prix. Parce que nul sacrifice n'est assez grand pour toi, même s'il y a des dommages collatéraux. Pas vrai, Langdale ?
Oui, je sous entends bien qu'il y en a eu une autre avant celle qui vient, que cette mère porte la deuxième de ses filles. Je sais que la vieille dame va avoir une autre fille, je le sais. Parce qu'elle a souhaité le malheur pour moi et mes ancêtres, donc pour elle. Et quel pire malheur que de reproduire le même scénario, qu'il se répète une deuxième fois ? Cette petite fille qui va bientôt naître, elle ne m'a rien fait. J'ai été impuissant pour Enola, cela ne sera pas le cas pour... Je ne sais même pas comment elle va s'appeler, mais qu'importe. Petite petite soeur, j'ai fait de mon mieux pour te protéger alors... Ne disparais pas, okay ?
Je sous entends aussi que je connais son nom de famille. Il fut un temps, j'ai porté le même... J'ai hésité à la nommer "Mère", mais c'est faux, elle n'en a jamais été une à mon égard. Ni celle de ma soeur. Alors... Au moins pour ses deux fils et la fillette qui va bientôt arriver -peut-être même plus que cela-, mais au moins pour ceux-là, il faut qu'elle soit leur mère. Véritablement. J'ai honte d'être son enfant, mais eux... Qu'ils en soient fiers. C'est ma dernière requête.
Sur ces paroles, je les quitte, en laissant le bouquin que j'avais emprunté sur la table. Je ne l'avais pas oublié. J'espérais juste que Christian le prenne. Un cadeau du grand frère qu'il n'a pas pu avoir. C'est idiot.
Juste... Juste... Maintenant que c'est réglé, pourquoi suis-je si en colère ?
Isabella Langdale
◦ Marquise douairière de Montrose ◦
Lettres envoyées : 53 Age : 58 ans Nationalité : Anglaise Statut marital : Veuve Métier/Occupation : Marquise douairière de Montrose Classe sociale : Noble Rêve(s) : finir mes vieux jours en compagnie de mon amie EllenPseudo : Amal Trigger Warning : Pédophilie, inceste, gaslighting, gore (les mentions sans détails sont tolérées) Content Warning : Violences intrafamiliales (mention), manipulations mensongères Doubles Comptes : Arthur Gilderstone, Benjamin Deverill Avatar + crédit : Tamsin Greig - EchoDplaines
Re: Mauvais souvenirs... Soyez pourtant les bienvenus. {Isabella & Edgar} / Dim 4 Sep - 14:42