Concept Bienvenue sur Meanders Of London, un forum historique sans prétention qui se déroule dans la grande ville de Londres. Le forum a été crée collectivement et s'attache à une ambiance sombre. L'ambiance de jeu se veut agréable pour tous et dans le respect des uns et des autres. Nous ne sommes en rien historiens et ne vous imposons, que ce qui touche en grande majorité à cette époque.
Lettres envoyées : 35 Age : 32 ans. Nationalité : Anglaise. Du moins c'est ce qu'il prétend... Statut marital : Célibataire. Métier/Occupation : Chef d'une organisation criminelle. Classe sociale : Un simple et honnête citoyen de Londres. Rêve(s) : Mort. Pseudo : Antares. Trigger Warning : Aucun. Content Warning : Violence, abandon, sexe, prostitution, esclavage, vol, meurtre, sexisme. Doubles Comptes : Earnest Wilde - Friedrich von Hohenzollern. Avatar + crédit : Antares
Edgar Denver - On ne naît mauvais, on le devient... / Lun 20 Juin - 22:32
Edgar Denver.
◦ Theo James. ◦
PRÉNOM NOM DENVER Edgar Aleksander Desmond. ÂGE 32 ans. ORIGINE ET LIEU DE NAISSANCE Anglaise... Du moins, il le prétend. OCCUPATION Dirigeant d'une organisation criminelle axée sur la prostitution et le trafic d'être humain. SITUATION FINANCIÈRE Ce sont ses affaires. CLASSE SOCIALE Un simple résident de Londres... STATUT CIVIL Célibataire. ORIENTATION SEXUELLE Hétérosexuel. TRAITS DE CARACTÈRE Méchant - Cruel par moment - Hypocrite - Orgueilleux - Fier - Meurtrier - Meurtri - Détestable - Vouvoie ceux qu'ils respectent, ils se comptent sur les doigts de la main - Leadership - Manipulateur - Réfléchit - Est devenu calme et posé avec le temps et la sagesse - Franc - Parle que pour dire le strict nécessaire - S'accroche au passé - En colère contre la vie, les nobles, son géniteur et sa génitrice - Ne peut se pardonner, à eux non plus... GROUPE Dark souls. AVATAR Theo James. CRÉDITS upcomingseason/Antarès.
80 %
◦ intérêt richesse ◦
40 %
◦ intérêt scandale ◦
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◦ intérêt politique ◦
20 %
◦ intérêt réputation ◦
Behind The Screen
PRÉNOM/PSEUDO Antarès. ÂGE L'âge que j'ai. RÉGION/VILLE BELGIQUE ET J'EN SUIS FIER BANDE DE FRANCAIS ! FRÉQUENCE DE CONNEXION Autant que je peux me le permettre. QUESTIONS/AVIS LES BELGES SONT LES MEILLEURS ! (Quoi ? Ce n'était pas ce genre d'avis ?).
Who are you really ?
◦ your story ◦
Edgar se réveille, en sueur. Il a encore fait ce cauchemar. Il a 32 ans pourtant, son passé arrive encore a le hanté, son enfance pour être exact. Pourquoi ne peut-il pas passer à autre chose ? Parce que l'abandon et la trahison sont si blessantes... Que malgré ce temps écoulé, il arrive encore à ce souvenir. C'est flou. C'est vague.
Petite sœur...
TW (Tentative de meurtre, sexisme, alcoolisme, violence psychologique):
Né de l'union d'une femme à un homme dont il ignore les noms, il fut baptiser "Edmond", bien qu'il ne le sait plus aujourd'hui. Tout ce dont il se souvient c'est de son père et de ses remarques acerbes et alcoolisées "J'taime pas, bâtard. T'es le fils de ce comte de pacotille hein ? Joue pas les ignorants" ou "Tu sais que ta mère me trompe, et elle t'a eu ? J'suis pas ton père. T'es une putain d'erreur ! T'aurais pas dû naître". Mais le jour suivant cela pourrait être totalement l'inverse "T'es peut-être pas mon fils mais t'es un bon gamin, tu veux goûter ?" faisant référence à la bière dans sa main. Un jour, il était son fils, et l'autre jour, une erreur. A cet âge là, il ne comprenait pas, tout ce qu'il savait c'est que son père n'était pas son père une fois sur deux, n'est-ce pas ? Dans les deux cas, il ne l'aimait pas. Pour le peu qu'il le voyait, ce n'était pas un problème... Tout du moins, il ne le montrait pas. Sa vie a basculée le jour de ses 8 ans, à la naissance de sa sœur Elizabeth. Elle était si petite... Mignonne. Il se promis de la protéger, c'était lui le grand frère après tout.
Son père est arrivé, sa colère semblait s'apaiser à la vue du bébé endormi. Le répit fut de courte durée. Edmond lui a annoncé "Elle est belle !". Le père a regardé l'enfant, puis a crié un "ELLE ?!". Edmond grimaça, qu'avait-il cette fois ? "Je ne peux pas avoir une fille ! A quoi me servirait-elle ?". Edmond sentit le danger, son père ne l'avait jamais frappé pourtant, cette fois là, la garçon faisait barrage à l'homme de son corps, ce dernier se fit projeté. Son père l'avait poussé. A terre, gémissant de douleur, -pourquoi cette brutalité ?- le fils vit le père partir prendre quelque chose. L'héritier du Marquis comprit avec effroi, son père allait la tuer, elle, sa sœur ! Non ! Il ne peut pas déjà faillir à son devoir. Son père n'a pas le droit ! Il se releva et alla chercher le plus vite possible du sirop. C'était tout près de lui, il en donna à la petite. Elle qui n'avait fait que pleurer et crier, elle ne faisait plus aucun bruit après quelques secondes. Edmond voit son père arriver avec un chandelier et avant que l'adulte ne puisse poser la main sur la cadette, le frère s'écria "Non ! Elle a arrêté de respirer". Il le cru sur parole mais voulu faire disparaître son cadavre, la preuve de sa faute, la naissance de sa fille. Avant qu'Edmond ait eu le temps de dire quoique ce soit, la flamme était sur le poignet de Liz. Avant qu'elle ne se propage, il prit la bougie dans sa main, et balaya le chandelier d'un revers de l'autre. Il s'y brûla la paume gauche. Il fit tomber la bougie, mais la récupéra aussitôt. "Je le ferai ! Je le ferai... La brûler, je veux dire. Elle a le droit de disparaître des mains de quelqu'un qui l'a aimé. Partez, je veux être seul, avec elle..." Son père prit mal le fait d'être chassé, mais une nourrice l'interpella, lui indiquant que l'aîné en avait besoin pour faire son deuil. C'était Adeline, la femme qui l'a élevé, elle n'en avait pas le sang, mais elle était pour l'enfant, sa véritable mère. Sa seule famille, avant ce jour. Une fois tout le monde parti, il alla voir sa mère, le bébé dans ses bras. Il avait besoin d'aide. Et alors que c'était le monde où il avait le plus besoin d'elle, sa mère les abandonna au main d'une nourrice...
...Dans les rues de Londres.
TW (Abandon, sans abri, vol):
Cette nourrice les a conduite à Londres. Du moins, c'est ce qu'elle le lui a dit. Le bébé dans ses bras se faisait de plus en plus lourd, pourquoi la dame ne pouvait-elle pas la porter ? Cela faisait mal pour ses bras de gamin âgé de 8 ans. Le problème étant qu'elle les fit attendre devant la porte d'une maison. Il n'a pas fait attention à la direction qu'elle prenait, trop occupé à bercer le bébé. Mais s'il avait fait plus attention... Il aurait remarqué que la sage femme n'était jamais entrée dans cette maison... Donc il s'est juste contenté d'attendre, encore... Et encore. Elle n'est jamais revenue. Laissés seuls, dans la rue, il ne savait pas où aller, que faire ? Sa sœur criait, pleurait et il avait beau la bercer, lui dire que "Tout ira bien, je suis là. Chuuut, pleure pas". Rien n'y fit. C'est seulement après qu'il comprit qu'elle avait faim. Comme lui. Il comprit aussi qu'elle attirait bien des regards... Il en profita, les femmes voulant la porter, lui fit que la charge de leur sac devienne moins lourde... Il put la nourri comme cela, lui aussi par la même occasion. Il sait que c'est mal, mais il n'avait pas le choix. Il avait tenté de retrouver sa maison, mais où était-elle par rapport à Londres ? Il a vite abandonné.
Tandis qu'il ne quittait pas la cadette de sa fratrie des yeux, il l'entendit, son prénom. "~Edmond et sa sœur, Elizabeth sont morts ! C'est leur mère qui l'a annoncé elle-même..." dit une femme. Une autre renchérit "Les pauvres, ils étaient si jeunes... Morts de quelle raison ?". Il a découvert que lui, le garçon, et elle, la fille, étaient décédés de la variole. Ils sont morts pour tous. Mais ! Il le saurait s'il était mort ! Et la fillette en devenir dans ses bras respirait... Il avait pleuré, il était perdu. Puis la tristesse a laissé place à l'abandon, puis la colère. Non, la haine. La petite dans ses bras, une nuit de pleine lune, il lui dit "Elizabeth et Edmond sont morts...". Il n'acceptait pas encore cette évidence. Il regarda la lune, elle était si belle. Et lui avait froid, la brûlure le faisait souffrir, pourtant il continua de porter Liz. Ils ne pouvaient pas survivre éternellement. Il le savait. La lune lui semblait bien triste, éloignée. Elle doit se sentir seul, à l'écart. Comme lui. Comme eux, Liz et Ed. Eux contre tous. C'est ce qu'il comprit de sa contemplation. Seuls contre tous. Seuls... Alone. Cela ne faisait pas un beau prénom. Il réfléchit longuement et se dit "Enola... Tu seras Enola". Il voulait changer aussi de prénom, Edmond est mort hein ? Tss. Il cita plein de prénom de connaissance, ou qu'il avait déjà entendu d'il ne sait trop où, et dire qu'il aurait pu être nommé Gérard, Bastien, et bien d'autres mais c'est au prénom "Edgar" que la petite a commencé à gazouiller, retroussant ses lèvres. Il aurait presque juré que c'était un sourire. C'était incroyable. C'était son premier sourire ! Elle venait de sourire, elle qui n'avait fait que pleurer et crier, il avait réussi à lui faire décrocher un sourire et le silence de ses cris et ses pleurs... "Tu as choisi ! Je serai Edgar... Edmond et Elizabeth sont morts, Enola et Edgar viennent de naître. Je suis comme toi p'tite sœur, à peine né".
Après un énième vol, il s'est fait littéralement prendre la main dans le sac. Honteux, il regarda ses pieds des yeux. La femme qu'il souhaitait voler lui demanda "Vos parents ne vous ont-ils pas appris à ne pas voler ? Où sont-ils d'ailleurs ?", exigea-t-elle de lui une réponse devant ce manque flagrant d'éducation. Avec un regard froid et un ton qui se voulait sans émotion, tandis que la colère dégoulinait de ses lèvres, il lui répondit "Morts.". La femme s'adoucit, elle lui demanda le temps qu'il avait passé dehors. Il ne savait pas. Il avait compté sept lunes. Ou était-ce 6 ? "7 jours, je crois". Edgar ne voulait pas la suivre, c'est seulement parce qu'elle tenait Enola dans ses bras qu'il n'a pas pris la fuite. Les adultes, il ne peut pas leur faire confiance. Elle les déposa dans un orphelinat et partit. Il n'a jamais revu cette femme.
Pour te donner toutes tes chances...
TW (Abandon):
Ces adultes -peu recommandables- d'après ses yeux d'enfant lui posèrent des questions, son à lui : Edm~ Edgar. Son nom à elle : Enola. Son âge à lui : 8 ans. Son âge à elle : 7 jours. Pourquoi ont-ils été pendant tout ce temps à la rue ? : ... Où sont ses parents : Morts. De quoi ? : La variole. Si les enfants en sont morts au yeux de leurs parents, pourquoi pas l'inverse ? Et quelle douce ironie si toute la famille est morte de la variole. C'est une vengeance puérile, il en est bien conscient, mais cette rancœur, c'est le seul héritage donné par ses géniteurs. Et en offrant un doux regard à sa raison de survivre, sa sœur, il se dit qu'ils lui ont, après tout, offert le plus beau des cadeaux. Cadeau qui était très apprécié par les parents mais ceux-ci fuyaient quand ils savaient qu'il y avait une paire... Il soupira. Cela faisait deux semaines qu'il fait fuir des parents potentiels à sa petite sœur. Les adultes ne veulent pas de lui comme enfant. Cela ne changera pas de ses parents, il va bien s'y plaire ici... Mais pourquoi ? Pourquoi ne voulaient-ils même pas lui accorder une chance, même infirme ? Il se comportait bien, il prenait soin de sa sœur, il savait avant même les femmes qui travaillaient ce qu'elle voulait. Il a dû s'occupé d'elle pendant 1 semaine, il la connait par cœur. Quand elle a faim, quand elle a soif, quand elle a peur, quand elle fait un cauchemar, un frère sait toutes ces choses-là. La nuit, il sait qu'elle est terrifiée la nuit, par la lumière... Serait-ce dû à la cause de sa brûlure ? Il évita soigneusement de la toucher à son poignet, lui-même, cela lui faisait mal, alors elle ! Un croissant de Lune... C'était la forme des conséquences de son incompétence à être frère. Il était dur envers lui-même mais... Qu'importe. "J'aurai peut-être dû te nommer Luna..." dit-il avec un petit sourire. "Tu sais, je ferai tout pour toi, te protéger. Je suis capable du meilleur, mais aussi, capable du pire petite sœur... Tu ne t'en souviendras pas, mais malgré ce que dit ton prénom, tu ne seras pas toute seule à être seuls. Je serai là, avec toi -il montre de son index son croissant de Lune- dans ta solitude. Enola commença à pleurer, comme si elle avait compris que c'était l'adieu d'un frère à sa sœur... "Je suis désolé. Je~ Je ne peux plus te protéger. Il faut que tu partes. Et cette fois, ce ne sera pas avec moi. Je ne suis pas stupide, pour moi, c'est trop tard, mais toi... Oui, toi, tu as le droit à avoir des parents aimants qui seront sans doute mieux que les précédents. Sache juste que ton frère t'abandonne pour ton bien". Il sent les larmes commencer à couleur sur sa joue. "Je le fais pour ton bien, tu le sais hein ? Pour que tu puisses avoir toutes tes chances, alors ne sois pas triste et ne me déteste pas. Je t'assure que je ne le pardonnerai jamais, comme je ne pourrai jamais t'oublier... Tu es gravée sur ma peau maintenant, haha" dit-il en frottant sa paume de main gauche.
Le jour même, elle était partie. Il a observé les parents, ils semblaient digne de confiance, et ils étaient tombés en amour pour elle "Ça, c'est ma sœur !" chuchota-t-il en voyant à quelle vitesse, la petite avait conquis les adultes. Elle mérite d'avoir une famille, avec un papa, une maman, au détriment d'une famille avec pour seul membre, son frère... Et puis qui sait, peut-être en aura-t-elle un chez~ dans son nouveau chez~ chez elle... Un qui pourra reprendre son rôle ? Il espère avoir pris la bonne décision... Mais il sait mieux. L'avenir d'Enola aux côtés d'Edgar n'est pas une possibilité avec un dénouement heureux...
Quand la vie rime avec orphelinat.
TW (Intimidation, harcèlement, vol):
Un an après la séparation déchirante avec sa sœur, Edgar avait appris la dure loi de l'orphelinat. Il y a les tirants, et les soumis. Et il se souvient de sa défunte mère (mais certainement non-regrettée) qui ne disait mot, se laissait faire. Il ne veut rien à voir à faire avec elle. Il ne veut pas lui ressembler. Ce sang, il ne veut pas cela provient de ses veines à elle. Ce sang maudit. En tout, il a décidé qu'il deviendrait un tyran, ignorant qu'au fond, il devenait pire que sa mère... Son père. Cela avait commencé doucement, presque imperceptible. Ce mal qui gagnait en puissance dans son âme d'enfant, blessé, meurtri, seul... Il a poussé un jeune enfant pour avoir bloqué son passage. Il s'est battu avec un autre tyran, au début par charité, pour se sentir comme un gars bien, qui sauve les gens. Mais les autres fois, parce que s'il ne voulait plus partager ce pouvoir qu'il avait obtenu sur les autres. Des plus grands lui faisaient encore la misère, il ne faisait pas encore le poids, mais un jour viendra... Si personne ne consent à lui donner, il prendra. Parce qu'il n'a plus rien. Rien à perdre, rien à protéger. Il pouvait mourir ici d'une maladie que cela passerait inaperçu. C'est pour ça qu'il doit vivre. Pour devenir quelqu'un. Pour se venger, du monde entier s'il le faut ! Pour tuer cette colère. Cette haine qu'il a pour cette femme qui l'a mise au monde, et cet homme qui ne mérite même pas d'être considéré comme tel. Ses gènes étaient pourris. Pour l'instant, il se contentera de se survivre par la force. Ce qui a réussi à freiner ses envies de vengeance, ce fut Rosalie... Une petite fille, qui venait à peine de naître. Il avait échoué avec Enola, mais peut-être qu'avec elle... ? Il pourrait se faire pardonner ? Il pourrait la sauver, et peut-être, par la même occasion se sauver lui-même de son passé ?
Rosalie.
TW (Violence, racket, bagarre, intimidation):
Elle lui ressemblait... A Enola. C'est pourquoi il était toujours mélancolique de ne pas voir la marque de brûlure sur son poignet. Pourtant il n'arrêtait pas d'y jeter un œil, de passer son doigts dessus, sur cette marque qui n'existait pas sur Rosalie. Ce n'était pas sa sœur. Ce n'était pas grave, il n'avait pas besoin de partager le même sang pour la protéger. Elle était devenue si mignonne. Il était toujours là pour la protéger de plus grands, quitte à se faire démolir. Elle en valait la peine. Il prendrait tous les coups, il ferait barrage de son corps. Il la défendra de ses poings. Plus il grandit et plus sa soif de violence, son envie de se mesurer un plus grand que soi se font sentir. Alors c’est vrai ? À force de combattre des monstres, il avait fini par en devenir un ? Il était vrai. Il n'a pas longtemps lutté face à ses démons. Il les avait embrasés car c'était tellement mieux de sentir la colère à la tristesse, la haine au vide incommensurable. Tant qu'il peut sentir, sentir qu'il est vivant, qu'importe. Qu’importe le prix. Elle pleurait parfois, quand c'était trop violent pour ses yeux innocents d'enfants et il lui disait “ça va aller t'en fais pas. Je suis là... Ferme juste les yeux et ne les ouvre que lorsque je te le dirai, d'accord ?”. Ses paupières tremblaient, même pour cacher ses yeux des autres. Ou plutôt pour se cacher de ce que les autres pourraient lui montrer... Elle avait peur. Il lui tournait le dos pour régler leur compte à ces petits merdeux qui l'ont embêté. Une fois terminé, les gamins à ses pieds gisants. Lui, les laissant à leurs blessures sans le moindre remord. Il revenait vers la petite, parfois tachée de sang sur les poings, tellement il s'était acharné. Un sourire réconfortant, il lui murmurait "Tu peux ouvrir les yeux maintenant. Ne pleure pas, là là, tout est terminé. Ils ne te feront plus de mal. Personne ne t'en fera plus...". Il la prit dans ses bras, et la réconforta. Il fut toujours étonné du fait qu'elle ne semblait pas avoir peur de son contact alors qu'elle venait d'assister à... Cette image peu flatteuse de lui. Il ne savait pas si c'était une sorte d'affection familiale, ou si c'était juste de l'acceptation, ou était-ce un peu des deux ? En tous les cas, elle était avec lui, même en voyant et connaissant sa nature brutale, mais aussi sa nature plus douce, plus avenant, qu'il lui avait réservé. Il pouvait rester jusqu'à des heures, assis à la réconforter du haut de ses 5 ans pour elle, 14 ans pour lui. Parfois en oubliant qu'il était blessé et qu'il fallait qu'il se soigne. Il la faisait passer avant lui. Elle s'était blessée à la main ? Uk allait voler à la pharmacie des bandages pour la guérir. Quelqu'un la blessait ? Il se battait en son nom. Elle avait faim ? Qu'importe le moment, il lui donnait de la nourriture par n'importe quel moyen : racket, vol, intimidation... Certains lui donnaient sans même qu'il ait eu à ordonner, de toute façon, il allait quand même le prendre, il n'en tient qu'à eux de choisir la manière forte ou la manière douce... Quand cette dernière était choisie, il leur offrit juste un sourire en coin de suffisance comme remerciement. Elle faisait une histoire ? Il compensait en lui racontant une histoire. Une belle histoire, mais pour être honnête, il n'était pas très doué. Ce qui la faisait bien rire.
Au 16 ans d'Edgar, sans plus de cérémonial, les adultes le mirent à la porte... Il aurait pu attendre 18 ans mais ils ne l'ont pas fait. Edgar n'était pas très apprécié. Va savoir pourquoi. C'était un amour, alors bon, certes, il martyrisait les plus jeunes, les provoquait dans le but de les ratatiner, volait dans la cuisine et la pharmacie, instaurait un climat de peur et de crainte au sein de l'orphelinat mais... Bon, tout compte fait, ils avaient raison de le mettre à la porte. Ils auraient pu attendre qu'il ait atteint ses 18 ans, mais les dirigeants de l'établissement en ont décidé autrement. Mis dehors pour la deuxième fois, cela faisait resurgir de mauvais souvenir... Mais ce n'était pas ce qu'il le tracassait. Il frappait sur la grande porte en bois de l'orphelinat, encore et encore. Jusqu'à se casser un os d'un doigt. Il avait juste une dernière demande, pouvoir parler à Rosalie... Après des heures à les harceler, à s'époumoner, sa requête fut accordé. "Ma petite Rose, ce n'est pas un adieu, je te retrouverai. D'accord ? Je viendrai à toi quand je deviendrai quelqu'un". Il l'embrassa sur le front, les larmes de la petite coulant sur son visage. Il lui avait donné un cadeau. Il ne lui avait jamais rien offert de matériel, comme souvenir de lui, jusqu'à maintenant. C'était un pendentif, il avait réussi à économiser assez pour le lui acheter légalement -bon, passons le détail qu'il avait volé pour amasser l'argent nécessaire mais... C'est l'intention qui compte ?- il y avait un R et un E avec une très belle calligraphie raffinée. Il l'avait mis autour de son coup, autour du cou de Rosalie Evans... Mais que signifie le E ? Evans ? Ou Edgar... Il ne lui avait rien dit sur la signification de cette cinquième lettre de l'alphabet. Car qu'importe ce qu'elle y voit, elle possède enfin quelque chose, un pendentif pour qualifier leur relation, leur amitié assez étrange et complexe ou alors, un bijou qui représente ce qu'elle est, une Evans. Il espère qu'elle va trouver la réponse mais en fin de compte, ne peut-il pas être les deux à la fois ? C'est avec un dernier regard sur le poignet de la détentrice de son cadeau d'au revoir, sans y trouver la marque escomptée... Qu'importe. Il partit donc. Il quitta définitivement l'orphelinat, il a veillé à ce que le fait qu'il soit partit ne change rien, PERSONNE ne touche Rosalie. Sauf si c'est pour être gentil. Il soupira. Il était... Triste ? Il abandonnait sa famille une deuxième fois. Peut-être n'est-il pas fait pour en avoir une en fin de compte ? C'est sans se retourner qu'il partit de cet enfer, seul. Pour retourner à un autre enfer, la rue.
Avenir divisé.
TW (Relation toxique):
Depuis sa sortie de prison, heu... De l'orphelinat, il avait rencontré un vieil homme. Ce dernier était très gentil avec lui, et sans arrière pensé. Ce monsieur, nommé Ayden Thomas était un ancien boxeur, qui transmis sa passion à Edgar. La boxe. Edgar s'en sortait très bien, il était doué de ses poings. Des années d'entrainement, mais dans ce contexte, ce n'était pas quelque chose dont il pouvait se venter. Ayden l'avait hébergé, nourris et pris sous son aile. Il voulait rendre fier cet homme qui a plus été un père pour lui que son paternel de sang... Il semblait suivre le droit chemin. Il se battait uniquement sur un ring, à la loyal. Lors d'un entrainement, la colère resurgit, il en vient à mettre son entraîneur à terre sous la violence de son coups. Thomas lui a demandé "Pourquoi es-tu si en colère ?". Il n'avait su répondre. Edgar savait qu'il en voulait à quelqu'un, que cela avait avoir avec sa petite-sœur, ou était-ce un petit-frère ? C'est flou. Il se souvient juste d'un mot concernant son cadet, "Alone". Pourquoi ? Il n'en savait rien. Il sait juste qu'il détestait une personne, peut-être deux, peut-être trois... ? "Je ne sais pas, je crois... Oui, je crois que je l'ai toujours été. Je ne sais pas faire autrement. Personne ne m'a jamais appris.". Le vieil homme lui a souris et lui a répondu "T'en fais pas, petit. Je t'apprendrai.". Edgar ressentit une impression de chaleur se répandre en lui, était-ce cela, la reconnaissance ? Non, l'amour d'un fils à son père ? "Pourquoi~ Pourquoi faites-vous tout cela pour moi ?", il n'avait jamais été des plus faciles pour ce vieux. "Tu me fais penser à mon fils, après une dispute, je ne l'ai plus jamais revu... Il avait ton âge à cet époque, et j'aurai aimé que quelqu'un s'occupe de mon fils, comme tout parent". Edgar fronça des sourcils, il n'était pas d'accord. Mais il accepta la réponse de Thomas, malgré le fait qu'il sente une pointe de colère refaire surface. Il soupira, il n'y avait pas de raison, hein ?
Le problème étant aussi le fait qu'il ait fait une autre rencontre... Et peu recommandable. Un homme dans la trentaine, peut-être quarantaine ? Il était charmant en tous les cas. Il était chef d'un gang. Edgar sembla intrigué, mais ne voulu pas devenir un de ses sous-fifres. Il avait changé, grâce à Thomas. Avant, il aurait dit "oui", sans hésiter, mais maintenant il a un but, devenir boxeur professionnel. Le rêve accompli par Thomas était devenu le sien. Edgar avait promis à son instructeur "Un jour, un jour, je deviendrai boxeur ! Et meilleur que toi !", son ami, parent, et modèle a juste rigolé en lui disant "J'ai hâte que ce jour arrive, gamin !". Donc il ne pouvait pas accepter. Pourtant Alonzo Mosley était insistant. Pourquoi ? Il n'était qu'un orphelin. Il y en avait tant d'autres ! Ne voulant pas causer de problème pour Ayden, il accepta de livrer un colis par-ci, un colis par-là, de communiquer ce qu'il avait vu, entendu. Alonzo ne semblait pas satisfait, il en attendait toujours plus, jusqu'à ce qu'il le rejoigne. "Non, je ne peux pas" lui disait-il toujours. "Pourquoi ?" répondait Alonzo, étonné. "Parce que j'ai un but". "Lequel ?". "Devenir un boxeur professionnel". "Qui t'a mis cette idée saugrenue ?". "Je... Je ne te le dirai pas". "Je vois. Un jour, je te convaincrais ! Tu seras mon bras droit, tu en as le potentiel". N'importe quoi. C'est vrai qu'il s'était fait des "amis" dans cette organisation criminelle, mais Edgar savait mieux.
La promesse.
TW (Meurtre):
Après un an passé ainsi, progressant. Alonzo voyait que son influence sur Edgar s’amoindrissait. Il perdait le contrôle sur lui. Il chercha donc à savoir pourquoi, qui était l'origine de ce fait. Une réponse se fit entendre "Ayden Thomas". Bien sûr. Tss. Un jour d'entrainement, Alonzo débarqua dans leur demeure modeste. "Que~ Comment~ ?". Les mots manquaient à Edgar. Mosley se contenta de dire "Je vais te prouver gamin, que ta vie est toute tracée, et qu'elle ne pourra prendre qu'une tournure dramatique, car pour les gars comme toi ou moi, les fins heureuses n'existent pas". Non ! Et le tir se fit entendre. Puis le silence. Cet homme qu'il avait appris à aimer est mort d'un tir. Il n'avait même pas eu le temps de le remercier. Il ne lui avait jamais dit à quel point son intervention avait changé sa vie. Sa mort ne changerait pas leur rêve commun.
Quelques mois plus tard, dans une bibliothèque, il s'était concentré sur les lettres et les mots faits avec. Il apprenait à lire depuis sa rencontre avec... Ayden. Il était toujours triste quand il pensait à lui. Alors il ne pensait plus à cet homme, mais à son projet pour lui faire honneur. Oui... Un jour. Il tiendrait sa promesse.
La prison.
TW (Prison, violence):
Pourquoi quand il faisait des efforts pour changer, des gens essayaient de lui barrer la route ? Et pourquoi de tous ces gens, a-t-il fallu que ce soit sa mère biologique ? Il n'en sait rien, mais suite à une rencontre avec Isabella Langdale, il fit la pire erreur de sa vie. Oui, cette femme qui était pour lui morte, était bien vivante ! Elle ne l'avait même pas reconnue. Pire encore ! Elle affichait, elle se pavanait avec ses enfants devant lui... Il était jaloux. Oui. Il était blessé. Et il se souvenait, comme si les édifices qui le protégeaient de ces souvenirs d'enfance, de cette nuit-là, d'Enola, s'étaient effondrés. Il se souvenait. De l'abandon de cette femme aussi... Il avait pris soin de lui demander son nom, son prénom. Son identité. Il ne l'oublierait jamais. Sa colère fut si intense, qu'il commis un délit. Une erreur de jugement. Mais son esprit était embrouillé, les souvenirs s'entremêlaient et il ressentit toutes les émotions qu'il avait oublié, refoulé, pensant qu'elles étaient là, encré en lui, sans raison.... Il fut condamné à un an de prison. Il avait déjà été inculpé pour un délit, mais jamais il n'avait été reconnu coupable. Sans doute grâce à son visage juvénile qu'il abordait encore quand il avait 16 ans... Mais il l'avait perdit le jour où l'homme le plus important de sa vie était mort sous ses yeux, sans qu'il n'ait pu faire quoique ce soit... C'était la première personne morte sous ses yeux. Et au fond de lui, pas la dernière.
Dans cette prison, il avait vite compris qu'il n'était pas apprécié. Pourtant, il n'avait rien fait de mal. Ironique puisqu'il avait été reconnu coupable. A son dernier jour à purger, il avait été immobilisé, sa main en tout cas, non sans s'être battu, il avait réussi à en mettre trois à terre, mais ils étaient trop nombreux... "J'ai appris que tu voulais devenir boxeur, hein ? Ce serait dommage qu'il arrive bricole à ton poing, hm ?". Il sentit qu'il n'allait pas apprécier ce qui allait suivre... Il avait raison. L'un des détenus lui a écrasé, de toutes ses forces, une pierre sur sa main droite. Son seul espoir de respecter sa promesse, brisé, détruite, massacré. C'est à peine s'il savait bouger ses doigts sans agoniser. Il était sorti, et tout ce qu'il a pu faire, c'est de voir Alonzo et de lui murmurer, lasse "Tu m'as convaincu...". Oui, il l'avait convaincu. Non pas à le rejoindre, mais à le tuer. Il avait hésité à le faire devant Ayden mais... Alonzo ne méritait pas de mourir au même endroit qu'Ayden. Et aussi, ce serait se coller une cible sur le dos, guère l'idéal dans sa quête de vengeance. Il ne lui restait plus que ça, et l'organisation criminel maintenant. Un jour, il dépossédera cet assassin de ce qui lui tient autant à cœur. Sa place de chef. Alonzo avait pris une vie de trop, celle de Thomas. Celle qui ne fallait pas prendre. Car ce crime, Edgar se jura de le lui faire payer le prix fort. Un jour... Au détriment de sa promesse de devenir boxeur, il tiendra cette promesse. Celle de faire justice soi-même. Il va l'appliquer, cette loi du talion.
Hiérarchie chamboulée.
TW (Meurtres):
3 ans. C'est le nombre d'années dont Edgar avait eu besoin pour devenir bras droit d'Alonzo. Son influence sur les hommes d'Alonzo se faisait de plus en plus grande, beaucoup lui accordait leur confiance, plus qu'à leur véritable boss. Tout le monde savait qu'il allait prendre le contrôle de l'organisation, les vraies questions sur toutes les lèvres étaient : Quand ? Comment ? Et surtout... Comment Alonzo allait-il réagir à cela ? Ils avaient obtenu satisfaction à leur curiosité quelques jours plus tard, lorsqu'un coup de fusil retenti dans le bureau du boss. Tous ceux ayant entendu ce vacarme arrivèrent. Ils découvrirent un spectacle à glacer le sang. Edgar, lui qui n'avait jamais voulu tué, venait d'assassiner le boss. Personne n'entendit la conversation qui s'était passé en ces lieux clos, tout ce que les témoins d'après constatèrent, fut qu'Edgar était d'une humeur exécrable. Qu'est-ce qu'Alonzo avait bien pu lui dire, lui avouer, pour le mettre dans un état pareil ? Lui qui n'agissait pas sans y réfléchir à deux fois. "Vous avez tué le chef !" s'exclama un subordonné loyal au défunt. Pour seul défense, Edgar parla "Ton chef dorénavant, c'est moi". "Quoi ? Il est hors de question que tu t'en sortes ainsi ! Tu l'as tué !". Edgar fronça des sourcils, claqua sa langue sur son palais dans un signe évident de désapprobation puis, dans un faux ton compatissant lui dit "Horson, Horson. Je comprends. Mais je sais qu'il existe un moyen d'oublier ce petit différent entre nous". L'opposant au nouveau chef auto-proclamé fut offusqué "Petit différent ? Tu te fous de moi ! Il est mort ! Bon. C'est quoi ce moyen au juste ?". Edgar pointa son arme sur Horson. "Que tu ailles le rejoindre...". Horson a juste le temps d'écarquiller les yeux que la balle vient traverser son crâne. Edgar marcha sur le corps de son deuxième meurtre, comme si c'était un vulgaire tapis, et rejoignit les autres qui le regardaient hébétés. "Quelqu'un d'autre s'y oppose ? J'ai encore quatre balles..."
Accident provoqué.
TW (Non-assistance a personne en danger):
Edgar se souvenait d'un jour, un peu avant que la fin de ses projets de plans de construction se concrétisaient, il voulait rénover un bâtiment, pour ses projets de changement. Il n'allait pas se contenter de simplement se contenter des restes d'Alonzo. Il allait écraser tout ce qu'il allait écraser tout ce qu'il avait construit pour tout refaire à son image. Les hommes se préparaient pour un guetta-pan. La prochaine diligence qui arrivera devant eux sera leur butin. Etant donné que voler, pour l'instant, était leur seul pratique, en plus des poisons, et des jeux de paris, en plus de quelques autres activités illicites. Ils virent leur cible approchée, la problème étant qu'elle aussi, du moins son conducteur qui tentait de faire demi-tour de peur. "C'est toujours la même chose." fit Edgar, lasse. Ils se faisaient tous prendre dans le piège, la route étant trop petite pour pouvoir faire demi-tour, la diligence ne pouvait que tomber. "Même pas foutu de partager sans que l'on ait recourt à ce genre de pratique." fit dédaigneusement Edgar. Il soupira, et vit le cocher bien mal en point "On fait quoi ? On le tue ?" demanda un de ses hommes. "Bah oui, vas-y, et signe ton nom à côté de ton crime, imbécile". Le con ! Il allait dire que cet "accident" n'en était pas un ! "Il mourra de toute façon. Laissez-le. Regardons juste ce qu'il y a à prendre à l'intérieur". La diligence transportait une femme, elle semblait endormie, certainement morte. Ils prirent tout ce qu'ils purent, bijoux, argent, montre, tout ce qui était digne d'intérêt et vendable, ils laissèrent le reste, après tout, ce n'était qu'un "simple accident" conclu.
En 5 ans, il a rénové un bâtiment, pour créer une maison de joie. A la fin des travaux, un homme lui remit les plans, des passages secrets, et les cachettes d'armes, ainsi que des coursives cachées pour s'assurer que les futures "hôtesses" de cette maison feront bien leur boulot, mais aussi pour veiller à leur sécurité. "Voici les plans". Edgar hocha la tête de contentement. "Hum... Qui d'autre est dans la confidence ?". Demanda-t-il, méfiant. "Il n'y a que vous et moi, boss". Edgar sourit, hum... "Il y a une personne de trop au courant...". Et sans état d'âme, il avait tué son fidèle. Il aurait pu le trahir avec ces plans, ou lui faire du chantage, c'était la seule chose à faire. Son projet d'ouvrir un bordel se concrétise, il ne reste plus qu'à aller chercher les filles. De grée, de force, et surtout, des bordels rivaux ! Pour ensuite brûler leur ancien lieu de travail, après tout... Edgar élimine ses concurrents. Il ne va pas se mentir, il s'est fait beaucoup d'ennemis. Mais bon, il n'aura qu'à les ajouter à sa liste de personnes à élim~ à rencontrer de manière totalement civilisée, évidemment.
Le bordel n'est qu'une couverture pour son trafic d'êtres humains. Au sous-sol se déroule des ventes aux enchères de personnes, vivantes de préférence. Des femmes, mais aussi des hommes, parfois des enfants, bien que moins fréquents. Les vendus sont, traités comme des esclaves, dans des cages. Un chien serait mieux traité... Bref, c'est un commerce très enrichissant. Et c'est tout ce qui compte. Les kidnappés sont sans famille, sans enfant, sans rien, ni personne. Edgar faisait bien attention à ce détail. Personne ne s’inquiétera de leur disparition, puisqu'ils n'avaient personne. Un peu comme lui, avant. Maintenant, sa famille, ses frères, c'est cette organisation. Bien que sa nomination n'était pas encore accepté de tous, beaucoup l'avaient soutenu, étant d'accord à le considérer comme le chef. Après tout, il avait fait ses preuves. L'organisation s'étant agrandie sous ses directives, il était devenu, même pour les réfractaires, un leader. Ils étaient bien organisés, ils recrutaient des nouveaux, il devenait de plus en plus imposant. Un jour...
Il regarda sa main droite, bandée depuis sa visite des plus agréables en prison. Malgré tout ce temps écoulé, 7 ans, il avait toujours mal de sa blessure. La boxe était vraiment mort, hein ? Quelle question. Il avait eu l'espoir de guérir. Sa blessure avait cicatrisé, depuis le temps ! Il n'empêche que sa guérison n'était que d'apparence, en interne, sa main était mal reconstituée. Un coup de poing à pleine puissance avec sa main alitée, et il était certain que ses os qui la constitue se brisent tous, sans exception. La rendant totalement hors d'usage. Et malgré le fait qu'il ne la bougeait pas, il avait mal ! Pour tenir une arme, il prenait sur lui. Il pouvait souffrir, tant qu'il avait l'usage de ses 2 mains, même si ce n'était pas à cent pour cent. C'était mieux que rien. Il bougea ses doigts doucement, essayant de les faire former un poing. Puis les relâchant, ainsi de suite. Bon sang que c'était douloureux ! Mais il avait compris que cela l'aidait à regagner de sa motricité manuelle, quand bien même était-elle faible. Il répétait ce mouvement seul, car cela aurait été de montrer sa faiblesse devant les autres. Grave erreur. La plupart pense que s'il était bandé, ce n'était pas parce qu'il était blessé, mais pour cacher une vilaine cicatrice, ce qui avait un fond de vérité.
La loyauté.
TW (Trahison, meurtres):
"Alors que vas-tu faire, Boss ?" demanda un homme, un ancien membre de l'organisation criminelle. "Si tu tires, la balle me perforera mais touchera aussi tes loyaux toutous, hein ?". Edgar n'avait pas hésité, il avait tiré. "Comment ?!" demanda le traite alors que la balle n'était pas sorti de son corps pour toucher les hommes derrières, comme il l'avait prédit. "Je ne mettrais jamais en danger mes hommes, jamais. Tu devrais le savoir, toi qui m'a été fidèle si longtemps...". Le blessé comprit en voyant l'état d'Edgar "Tu... Tu es fou ! Tu t'es tiré dessus !". En effet, il avait tiré sur sa main droite, en évitant de toucher ses os défectueux, il savait viser tout de même. C'est à ce moment que ses hommes le respectaient. Peut-être n'était-il pas autant un salaud qu'il prétendait l'être ?
Quelques semaines plus tard... "Boss ? Jenisson est mort... Vous aviez promis de prendre soin de sa femme malade s'il travaillait pour vous... On fait quoi d'elle ?". Edgar s'en souvenait de cette promesse. "Lui, il m'avait promis de rester en vie, il n'a pas tenu sa promesse en premier, donc tue-la". Ha si, c'est un vrai salaud en fin de compte.
Le secret de famille.
TW (Meurtre, chantage):
Adeline, cette femme prétendant être Adeline. Elle lui disait quelque chose pourtant. Mais oui ! Sa nourrice ! Celle qu'il considérait comme une mère pour lui. Que faisait-elle dans le bordel ? Pire encore, dans la partie où il vendait du poison, des produits toxiques, des fleurs tueuses... ? Qui voulait-elle ainsi éliminer ? "Votre mère..." Commence-t-elle, le sang d'Edgar ne fit qu'un tour mais il se contenta de serre le poing droit, la douleur le ramenant à l'ordre. "Je veux la faire chanter, je sais ce qu'elle vous a fait, aidez-moi. Je vous aimais bien, je me suis pris d'affection pour vous, c'est pourquoi je viens vous voir. Réclamez justice à cette femme, nous pourrions lui soutirer de l'argent et ensuite... Et ensuite, je pourrais l'empoisonner, ce serait si facile avec une de ces substances à votre disposition...". Edgar lui offrit juste un sourire remplit de dédain. Il lui susurra "Le seul qui la fera souffrir jusqu'à l'en faire crever, ce sera moi et personne d'autre". Et d'un geste, il l'a congédia, il savait qu'elle allait mettre son plan à exécution, avec ou sans son aide, et tout le monde pourrait connaître la vérité... Mais personne ne doit savoir que c'est lui, le véritable Marquis de la famille Langdale. Jamais. Son autorité en prendrait en coup, il sera discrédité, il avait trop à perdre si cela se savait. "Clayrs !" Un homme arriva, "Oui ?". "La femme qui vient de sortir d'ici, tuez-là". "Tout de suite" accepta le subordonné, sans poser de question. Good boy.
Edgar se secoua la tête, pourquoi penser à son enfance, sa vie, ses choix... Ses erreurs. Et ses nombreux remords, c'est tellement plus facile de faire comme si ce n'est rien. Et puis, il a de la paperasse à faire, dans son bordel ! Et il croit qu'il y a une vente au enchère qu'il doit présider ce soir... Tout ce qu'il peut conclure de sa vie est que "Le monde ne donne rien, il faut le lui prendre...".
Isabella Langdale
◦ Marquise douairière de Montrose ◦
Lettres envoyées : 53 Age : 58 ans Nationalité : Anglaise Statut marital : Veuve Métier/Occupation : Marquise douairière de Montrose Classe sociale : Noble Rêve(s) : finir mes vieux jours en compagnie de mon amie EllenPseudo : Amal Trigger Warning : Pédophilie, inceste, gaslighting, gore (les mentions sans détails sont tolérées) Content Warning : Violences intrafamiliales (mention), manipulations mensongères Doubles Comptes : Arthur Gilderstone, Benjamin Deverill Avatar + crédit : Tamsin Greig - EchoDplaines
Re: Edgar Denver - On ne naît mauvais, on le devient... / Mar 21 Juin - 11:54
Votre tête me dit quelque chose... Mais je me fais sans doute des idées.
Bienvenue à Londres. J'aurai peut-être besoin de faire appel à vos services en ce qui concerne certaines de vos marchandises...
Edgar Denver
◦ Skorpion ◦
Lettres envoyées : 35 Age : 32 ans. Nationalité : Anglaise. Du moins c'est ce qu'il prétend... Statut marital : Célibataire. Métier/Occupation : Chef d'une organisation criminelle. Classe sociale : Un simple et honnête citoyen de Londres. Rêve(s) : Mort. Pseudo : Antares. Trigger Warning : Aucun. Content Warning : Violence, abandon, sexe, prostitution, esclavage, vol, meurtre, sexisme. Doubles Comptes : Earnest Wilde - Friedrich von Hohenzollern. Avatar + crédit : Antares
Re: Edgar Denver - On ne naît mauvais, on le devient... / Mar 21 Juin - 12:27
-Si vous avez l'argent, je vous trouverai ce dont vous avez besoin pour tuer un autre de vos enf~ Un autre vil personnage...
The Regent
◦ Admin ◦
Lettres envoyées : 219
Re: Edgar Denver - On ne naît mauvais, on le devient... / Mer 29 Juin - 23:09
Félicitation, tu es validé !
Petit mot du staff Un criminel dans Londres... Je vais garder un œil sur vous mon gaillard !
Bienvenue dans l'aventure Meanders Of London ! Nous te conseillons de te tourner vers la création de ta fiche de liens afin de donner vie à des relations pour ton personnage ! Bien entendu, si tu souhaites créer de toute pièce un personnage en lien avec le tiens, nous te renvoyons vers les pré-liens et scénarios. Surtout, si tu as encore des doutes sur le contexte et ce qui le compose, n'hésite surtout pas à revenir sur les annexes, ou à nous poser des questions en MP ou dans la zone concernée. On ressent tous le besoin de s'intégrer un peu, c'est pourquoi les floods et les jeux te sont proposés ! Enfin, certains achats te seront possible, grâce à l'obtention des points que tu accumuleras en postant sur le forum, tu pourras y accéder grâce à la boutique de points. Tu souhaites discuter en dehors de MOL ? N'hésite pas à nous rejoindre sur notre Discord. Pour donner envie à d'autres joueurs comme toi de nous rejoindre, profite de pouvoir recevoir 20 points en votant pour nous.
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Re: Edgar Denver - On ne naît mauvais, on le devient... /