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 M'accorderez-vous cette danse, lady sans-nom ? (Avec les Gilderstone).

Friedrich v. Hohenzollern
Friedrich v. Hohenzollern
◦ Prince de Prusse ◦
Lettres envoyées : 51
Age : 26 ans.
Nationalité : Prussienne.
Statut marital : Célibataire.
Métier/Occupation : Ambassadeur Prussien auprès de la Couronne d'Angleterre.
Classe sociale : Prince de Prusse, 3ème fils du Roi Friedriech-Wilhelm III., 5ème dans la ligne de succession.
Rêve(s) : C'est un secret.
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M'accorderez-vous cette danse, lady sans-nom ? (Avec les Gilderstone). /
Dim 18 Sep - 21:36

Le bal de la Reine Charlotte. Friedrich en a reçu l'invitation, cette événement est incontournable. Cela aurait été un coup dur que de ne guère pouvoir venir. Non pas que ces danses futiles et ces femmes qui se pavanent devant lui simplement en entendant son titre lui donne envie de s'y rendre. Non, c'est juste... C'est stupide. Pourtant il sait qu'elle y sera. Cette demoiselle sans-nom. Il ne connait d'elle son visage. Ses traits lui restent en mémoire sans qu'il ne sache pourquoi. Après tout, des femmes, il en a vu beaucoup. La plupart, il ne se souvient d'aucune d'elle mais cette jeune femme a su réveiller sa curiosité. Elle était si intrigante. Mystérieuse. Elle avait cette grâce innée, et ce parler acquis. Elle était belle, oui, et encore, ce serait un euphémisme. 

Qu'est-ce qui lui prend ? Il ne réagi pas comme cela habituellement. Devant les femmes, il est si froid, hautain, envers les hommes aussi en soi, mais moins. Cette demoiselle a quelque chose en plus. Ce "Je ne sais quoi' qui l'attire, l'appel, tel un papillon attiré par la lumière. Il la veut. Il la désire. 

Il le lui a promis. Il provoquera ce destin, cette rencontre. Où qu'elle soit, il la retrouvera. Il le faut, pour sa santé mentale. 

Portant un œillet blanc, il se balade à travers les convives, discutant avec un marquis par-ci, un duc par-là, il a beau cherché, dans celles qui sont sur la piste de danse, dans celles qui discutent, elle est introuvable ! 

Cependant, de dos, il voit un homme qu'il reconnait que trop bien, Lord Gilderstone. Cet homme si cultivé avec qui il a eu le plaisir de débattre de long et de large de sujets aussi divers que variés. C'était fort plaisant. C'est bien vrai ! Il s'en souvient, il a entendu son nom crié par le valet. Il y a apparemment une lady Gilderstone avec lui, une soeur sans doute. Il l'accompagne comme le veut la tradition, c'est un bon frère.

C'est avec le dos droit, la tête haute que le Prince se dirige vers ce Lord. Ce dernier semble discuter avec quelqu'un de plus petit que lui, il a beau regarder, il ne voit pas son interlocuteur. Puis, peu à peu, la voix de Lord Gilderstone se fait entendre à son insu. Et la voix d'une Lady aussi, Gilderstone sans doute aussi... Pourquoi lui semble-t-elle des plus familières ? Cette voix... 

Lady sans-nom ? 

D'un pas plus pressant, il se présente à Lord Gilderstone, ne se rendant pas compte si le Comte a été interrompu dans sa parole par la faute du Prince ou non. 

-Lord Gilderstone... Quel plaisir. 

Et c'est là qu'il la voit, la plus belle de toute. Son coeur commence une course effréné, Friedrich a l'impression que son organe va sortir de sa cage thoracique tellement il est bruyant. 

Malgré sa stupeur, il garde contenance et avec un sourire qui se veut poli, il demande. 

-Pourriez-vous me faire l'honneur de me présenter votre charmante compagnie ? Si vous n'en voyez aucun inconvénient évidemment. Je ne voudrais pas être indiscret. 

Cette dernière phrase n'était pas dite à proprement parler à Lord Gilderstone, mais à la Lady du même nom. Après tout, leur joute verbale était dirigé vers cela. 

L'identité.
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Arthur Gilderstone
Arthur Gilderstone
◦ Comte de Suffolk ◦
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Age : 24
Nationalité : Anglaise
Statut marital : Célibataire
Métier/Occupation : Comte de Suffolk, mécène des Arts
Classe sociale : Noble
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Re: M'accorderez-vous cette danse, lady sans-nom ? (Avec les Gilderstone). /
Mer 21 Sep - 15:57



M'accorderez-vous cette danse, Lady sans nom ?
◦ With. Amelia Gilderstone & Friedrich Hohenzollern ◦


C'était l'événement mondain de l'année. Tout le gratin de la haute société, la crème de la crème du peuple Anglais, était rassemblé en un seul lieu. Enfin, un seul lieu, c'était vite dit : une bonne douzaine de salles au moins, toutes plus grandes les unes que les autres, étaient mobilisées rien que pour la fête – sans compter les nombreuses chambrées pour les Ducs, Duchesses, Princes et Princesses, les cuisines sur le pied de guerre, et tout le reste.

Mère s'était excusée assez tôt, pour se retirer dans un petit salon en compagnie d'autres femmes de sa génération. Les hommes les moins sociaux s'étaient, de leur côté, précipités vers le fumoir pour y jouer aux cartes. Je servais donc de chaperon à Amelia. Je savais que c'était peu commun, qu'un homme célibataire serve de chaperon à sa sœur célibataire, mais la noblesse s'était rapidement faite à l'idée que les Gilderstone étaient inséparables. En tout bien tout honneur, évidemment.

J'étais en train de discuter avec Amelia des derniers détails concernant l'organisation de la soirée, à qui elle souhaiterait que je la présente, dans quelle mesure j'allais pouvoir garder un œil sur elle sans pour autant l'empêcher de profiter du bal... lorsqu'il est apparu à nos côtés.

Lui.
Le Prince de Prusse.
Lord Friedrich Hohenzollern.

À ce moment, j'avais encore une très bonne impression de sa personne, et j'étais heureux de le revoir, qu'il daigne se rappeler à mon bon souvenir.

- C'est un plaisir partagé, Lord Hohenzollern.

En souriant, j'ai doucement pris la main de ma sœur pour la rapprocher un peu de notre interlocuteur.

- Lord Friedrich Hohenzollern, permettez-moi de vous présenter ma sœur, Lady Amelia Gilderstone. Amelia, voici Lord Hohenzollern, Prince de Prusse, et ambassadeur de son royaume auprès du nôtre.

J'étais persuadé que rien de mauvais ne pourrais aboutir de cet échange. Que cette présentation ne saurait être que profitable à ma famille.

J'ignorais alors qu'avec ces seules deux phrases, je venais de m'engager dans une drôle d'aventure.
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Amelia Gilderstone
Amelia Gilderstone
◦ Fille de Comte ◦
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Age : 21 doux printemps passés en terres britanniques. Douce fleur, c'est le 16 avril 1794 qu'elle ouvrit ses yeux, faute de montrer ses premiers pétales.
Nationalité : Anglaise de Sang et d'origine.
Statut marital : Célibataire, elle craint finir vieille fille. Les fiançailles sont dans toutes ses discussions car elle n'a été éduquée que pour ce but.
Métier/Occupation : A quoi bon travailler quand votre seule contrainte dans ce monde est de demeurer parfaite aux yeux de tous ?
Classe sociale : Lady à l'étiquette parfaite et à la réputation intangible.
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Re: M'accorderez-vous cette danse, lady sans-nom ? (Avec les Gilderstone). /
Mer 21 Sep - 23:54



M'accorderez-vous cette danse, Lady sans nom ?
◦ With. Arthur Gilderstone & Friedrich Hohenzollern ◦


Anna avait été ridiculement éblouissante. Elle devait au moins lui reconnaître cela, elle qui craignait que sa cadette ne fasse tache lors des cérémonies officielles, venant entacher par extension sa propre réputation. Sans être aussi parfaite que sa cadette, l’année précédente, elle avait brillé, toute de blanc vêtue, les soieries les plus coûteuses lui ayant été accordées. Amelia le réalisait peu à peu. Elle était là, sa plus grande rivale, celle qui pourrait faire pâlir sa beauté, celle qui saurait terrasser ses ambitions. D’ailleurs, Anna n’avait caché ni sa satisfaction d’être encensée par la cour, ni sa volonté de montrer à son aîné qu’elle lui était supérieur. Amelia tâchait de demeurer calme, de ne pas perdre pied, mais seule, elle ne pouvait rien. La présence d’Arthur a ses côtés était un réconfort plaisant quand leur mère prenait soin de chaperonner Anna, éprouvant un peu de répit quand le carnet de bal de cette dernière s’était rempli avec une vitesse déconcertante, celui d’Amelia demeurant tristement vide, diamant plongé dans l’ombre d’un autre, plus grand qu’elle. Son inquiétude, elle tâchait de la garder au fond d’elle, souriant poliment quand ils abordaient divers présents à ce bal qui était le plus prisé de la saison. Au moins, elle avait su conserver son invitation…

Le début de cette saison avait été ne source d’angoisses diverses et la jeune fille n’avait eu de cesse de s’occuper l’esprit, tantôt à cheval, cavalant le long de la Tamise sur son fidèle hongre, tantôt dans divers lieux de Londres où nul n’oserait l’interroger sur sa survie, sur saison manquée ou même sur d’éventuelles promesses de fiançailles. Ces diverses occupations avaient eu le mérite de forcer des rencontres, pour le moins inattendues. L’une d’entre elle semblait éclipser toutes les autres. Le souvenir de ce portrait était dans son esprit, au moins autant que les traits du jeune homme qui avait su oser s’exprimer à cœur ouvert, à la vue de tous. Elle n’avait de lui qu’un surnom, Fred. Une victoire quand elle savait que lui était reparti sans la moindre information concernant son identité. Pourtant, il le lui avait promis : il saurait la retrouver. Guettant cet instant, la demoiselle avait passé les derniers jours en s’interrogeant sur l’homme, cherchant à le trouver dans les foules qu’elle traversait. Qui était-il ? Un étranger, pour sûr, les intonations de sa voix trahissant ses origines non-britanniques. Un bourgeois en quête de la beauté d’une anglaise ? Pour sûr, elle n’aurait su l’expliquer, mais son souvenir demeurait là, doux moment passé à se montrer audacieuse en outrepassant bon nombre de règles dictées par l’étiquette. S’il la trouvait, elle serait plus qu’enchantée de lui parler, à nouveau.

Son frère la tira de sa rêverie, la forçant machinalement à sourire. Il lui demandait des noms, souhaitait savoir s’il se devait de la présenter à quelques gentilhommes. Amelia avait la chance d’avoir d’ores et déjà été introduite à une grande partie de la gent masculine l’année précédente mais les réaborder ne faisait que leur rappeler qu’elle avait survécu à bien grand mal et attisait leur curiosité et ranimait la conversation. Une jeune femme à la santé de fer ne produisait-elle pas des enfants robustes ? Si cela pouvait l’aider à trouver époux, alors c’était un argument comme un autre. Elle portait une robe immaculée, finement brodée de quelques fils d’argent, ses manches ballon venant couvrir ses épaules quand des gants de satin recouvrait ses membres supérieurs jusqu’à mi-bras. Ses cheveux dorés avaient été remontés en un chignon au boucles fortement marquées. Belle, elle ne l’était pas moins que l’année passée, la maturité se lisant davantage sur ses traits fins.

Avisant George Manners qui fanfaronnait non loin d’eux, elle ouvrit la bouche, prête à demander à son aîné de la conduire jusqu’à lui, quand un tiers fit irruption de façon grossière dans leur conversation en binôme. Immédiatement, elle s’était tournée vers lui, prête à lui offrir sa meilleure mine indignée. Mais les yeux plissés s’écarquillèrent doucement quand ses lèvres pincées s’entrouvrirent pour mieux le dévisager. Lui. Il était là, cet homme du musée. Quel plaisir. Le regard de la demoiselle oscilla machinalement entre son frère et l’inconnu. Se connaissaient-ils ? Grand Dieu, allait-il ainsi mieux rapporter à son frère qu’elle ingrate mal éduquée elle était ? Croisant son regard, elle perçut son sourire, comme satisfait de la voir, comme heureux de la retrouver lui aussi. Amelia demeurait stupéfaite, la bouche légèrement ouverte, la contenance s’était enfouie sous cette surprise et sous cette découverte qu’elle faisait. Pourriez-vous me faire l’honneur de me présenter votre charmante compagnie ? Je ne voudrais pas être indiscret. Oh, le fieffé coquin ! De quelques paroles mielleuses, il venait de trouver parade à son anonymat… Mais il s’était également jeté entre les ailes de la colombe, son frère étant tout disposé de lui donner la réponse qu’elle espérait depuis bien des jours.

D’un geste, il la fit s’avancer légèrement, poussant Amelia à refermer sa cavité buccale pour mieux sourire de manière tendue. Friedrich von Hohenzollern. Prince de Prusse. Par tous les Saints… les yeux de la demoiselle s’écarquillèrent à nouveau, accusant la nouvelle. Un Prince ? UN PRINCE ? Avait-elle fait conversation sans les moindres usages comme une paysanne à… Un prince ? C’en était fini d’elle. Ruinée. Déshonorée. Foutue. Elle avait finit par retenir son souffle avant de ne parvenir qu’à couiner. « P… Prince ? » Et elle regardait celui qui s’était présenté à elle en tant que Fred, cherchant à savoir s’il s’agissait d’une plaisanterie. Mais son frère connaissait son angoisse vis-à-vis de cette soirée, de son retour dans le monde. Jamais il n’aurait osé participer à telle mascarade. C’était réel. Elle avait mal agi. Mais elle pouvait encore se reprendre.

Cillant avec vivacité, comme reprenant contenance, elle toussota légèrement avant de s’incliner dans une profonde révérence. « Veuillez me pardonner, votre Altesse… J’ignorais seulement que notre assemblée était honorée par la présence d’un homme de votre prestige… Et plus encore qu’un tel homme puisse connaître mon frère. » Elle s’était redressé, le regard glissant vers Arthur comme pour lui faire comprendre silencieusement que, lorsque l’on connait un Prince, il ne fallait guère attendre avant de le présenter à sa sœur. Cherchant à ne pas sembler entièrement sotte, elle chercha à nourrir la discussion. « Trouvez-vous l’Angleterre à votre goût ? » Voilà une conversation bien plus banale, bien plus convenable que celle qu’elle s’était risquée à faire à cette exposition. Et avec un Prince… Il avait bien précisé que cela serait leur secret mais… Et s’il changeait d’avis ?
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Friedrich v. Hohenzollern
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Re: M'accorderez-vous cette danse, lady sans-nom ? (Avec les Gilderstone). /
Dim 25 Sep - 20:19

Un sourire, dont je ne saurais décrire la nature à ce moment-là, naquit sur mes lèvres dès que mon regard s'est posé sur Lady Gilderstone.... 

Amélia. 

Le mystère qui couvrait son existence, telle une illusion, s'est enfin levé. Ce voile qui m'indiquait qu'elle n'était peut-être qu'un leurre, la représentation de cette femme qui est, de mon point de vue, parfaite, parfaite mais un simple fantasme que je ne pourrais jamais obtenir. C'est pourquoi je souris. La raison, c'est elle. C'est de savoir qu'elle n'est pas le fruit d'un rêve éveillé, d'une absence... 

Elle s'approcha de ma personne, encouragée par son frère. Cela ne fut pas une erreur, simplement le début officielle d'une histoire complexe. Mais son frère ne savait pas qu'elle avait commencé avant encore... Inconnu de tous, je le lui avais promis. 

Ce sera notre petit secret.

Et malgré son identité révélée à moi, cela ne m'a pas déçu, malgré que ce petit jeu ne soit terminé, je suis certain que cela découle vers un autre. Plus... amusant, et heureusement, dans les normes. 

Après tout, qu'est-ce qui est plus divertissant que faire la cour à une jeune demoiselle qui n'attend que cela ? Oui, j'en suis sûr, elle le désire autant que moi. Mais ce serait se précipiter que de commencer, non ? Et puis, ce serait aussi assez désespérant. Trop presser les choses amènent vite au désastre. 

Peut-être était-ce pour cela, ce qui est arrivé ensuite ? Parce que, même si j'ai trop attendu pour faire ma demande en mariage, mes sentiments ont voulu aller plus vite que ce que ma raison n'était capable de supporter ? 
 
Cependant lors de ce bal des débutantes, moi non plus, tout comme Amélia, dès lors que les présentations furent faites, je ne pus jouir de mon anonymat qui était maintenant balayé par le terme "Prince". Prince... 

C'est d'ailleurs ce titre qu'à répété Amélia avec stupeur. Elle ne s'y attendait probablement pas. Je me demande si cela change quelque chose entre nous ? Si j'avais été un simple baron, m'aurait-elle adressé ce même regard ? Non, je suppose que non. Pour être honnête, je n'en suis pas certain, si je l'apprécie. 

-Oui... Troisième Prince de Prusse, pour être plus précis. 
Lui avouais-je, doucement. Je voulais qu'elle sache que je ne suis que Prince de sang, mais que nos enfants, enfin mes enfants ne seront qu'au plus, Duc. Mais que ma femme, ma femme, elle sera Princesse. 

Elle semble reprendre de ses esprits, maintenant, je la vois. Cette lady sans-nom que j'ai rencontré.

-Vous n'avez guère à vous faire pardonner de quoique ce soit. C'est moi qui m'excuse d'interrompre la conversation qui fut la votre, à vous et votre frère. 

Je lui accorde un sourire, charmant, et m'approche d'elle pour lui prendre sa main libre, afin d'y déposer un chaste baiser. 
-Lady Gilderstone, je suis ravi de vous rencontrer enfin.

Enfin... Je maîtrise encore mal la langue anglaise, on ne peut me blâmer si des mots en trop viennent s'immiscer dans mes phrases, non ? Mais ce "enfin" signifiait plus "Je suis ravi de pouvoir mettre un nom à ce visage, lady sans-nom...". Mais cette phrase est beaucoup trop précise pour faire passer cela pour une erreur de langage. C'est bien dommage. 

Mais, d'une certaine manière, je rencontre enfin Lady Gilderstone. Cette demoiselle que j'ai rencontré, elle n'avait pas de nom. Et je ne savais pas, que la femme que j'allais tant aimé, porterait un nom... Gilderstone. 

Mais j'avais tant espéré, qu'un jour, elle porterait le mien. 

Me reculant, lui laissant son espace vital, je me tourne vers le brave gentilhomme à ma gauche pour lui dire... 

-Lord Gilderstone, cela me navre que vous n'ayez pas eu l'occasion de me présenter votre soeur avant ce jour, j'aurais tant aimé pouvoir la rencontrer plus tôt. 
Et à l'insu du Lord Gilderstone, je me permis de faire un clin d’œil complice à la demoiselle, cachant tant bien que mal mon amusement face à cette formulation de politesse que je dois dire à chaque chaperon d'une demoiselle que je rencontre. 

Mais cette fois-ci, c'est différent. 

Lady Gilderstone attire une nouvelle fois mon attention en me posant une question. L'Angleterre est-elle à mon goût ? Un sourire en coin émerge sur ma face, c'était en observant Lady Gilderstone de la tête aux pieds, que je me répondis simplement. 

-Je dois avouer, pour ce que j'en ai vu, je n'en suis guère déçu... 
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Arthur Gilderstone
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Re: M'accorderez-vous cette danse, lady sans-nom ? (Avec les Gilderstone). /
Mer 5 Oct - 18:14



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◦ With. Amelia Gilderstone & Friedrich Hohenzollern ◦


Nous étions encore à cette époque en bons termes, Lord Hohenzollern et moi-même. C'est pour cela que l'étonnement d'Amelia face à son titre m'a fait échapper un petit rire. Pour elle, il était certainement un Noble parmi les Nobles. Pour moi, il était déjà presque un ami. Une connaissance agréable, en tout cas.

Il n'était pas encore l'aventurier insolent et bouffi d'orgueil qui, plus tard, devait venir me narguer en société, après avoir disparu sans nouvelles pendant de longs mois. Non, à l'époque, il était charmant, fréquentable, respectueux. S'il m'avait demandé la main de ma sœur à cet instant précis, je la lui aurais accordée sans hésiter. Le regard d'Amelia en disait assez long pour cela.

Il s'est contenté, à ce moment, de déplorer le fait de ne pas avoir pu la rencontrer plus tôt. J'étais aux anges. L'avenir de ma sœur la plus chérie était tout tracé, c'était l'évidence même. Du moins, je le pensais.

- Je suis certain que Lady Amelia est du même avis que vous, Lord Hohenzollern. Il me semble, de mémoire, qu'elle est libre pour la prochaine danse. Je voudrais lui épargner l'humiliation de danser avec son frère. Auriez-vous la gentillesse de l'inviter ? Si vous n'avez aucune autre obligation, évidemment. Je ne veux pas vous forcer la main ni me mettre en travers de vos obligations.

J'ai souri un peu plus largement en faisant un clin d’œil à Amy.

- La danse vous permettrait de poursuivre votre conversation au sujet de l'Angleterre et de ses plaisirs, loin des avis rébarbatifs de l'éteignoir perpétuel que je suis parfois.

Je n'avais jamais tendu une perche aussi évidente à ma sœur concernant un potentiel soupirant. La seule manière d'être plus explicite que cela aurait été de les pousser tous les deux vers le maître de cérémonie en réclamant à cor et à cri que le couple ait une bonne place dans la prochaine quadrille. Si j'avais été plus insolent encore, j'aurais réclamé à ce qu'un menuet leur soit offert. Mais je ne suis que Comte, et je n'étais pas l'organisateur de l'événement.

Si j'avais été en mesure de parler à ma sœur simplement en clignant des yeux en rythme, je lui aurais suggéré d'utiliser la position de Lord Hohenzollern pour réclamer un menuet. Je me contentai d'espérer que notre lien familial fut assez fort pour qu'elle saisisse mes pensées muettes.
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Amelia Gilderstone
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Re: M'accorderez-vous cette danse, lady sans-nom ? (Avec les Gilderstone). /
Mer 5 Oct - 23:18



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◦ With. Arthur Gilderstone & Friedrich Hohenzollern ◦


Quelle idiote. Mais quelle sombre idiote ! Evidemment ! Comment homme aussi charmant, désinvolte et instruit aurait pu être d’une naissance plus basse que la sienne… ? Mais Prince… PRINCE ! Dieux du ciel, jamais elle n’aurait su parier sur ce point. Elle s’était comportée comme une vulgaire femme, lui répondant sans la moindre tenue des convenances… Mais n’était-ce pas parce qu’il l’avait également cherché ? Notre petit secret. Cette phrase résonnait également dans son esprit, sans même savoir qu’elle trouvait écho dans celui du blond qui se tenait à ses côtés. Arthur était là. Arthur ne pouvait pas savoir. Arthur ne devait rien savoir sans quoi, il serait désolé de ce comportement, affligé de son manque de manière. Le déshonneur serait alors total.

Troisième Prince de Prusse. Bon, au moins, pouvait-elle se consoler en se répétant intérieurement qu’elle aurait pu provoquer un conflit géopolitique bien plus grand encore… S’il avait été l’héritier… Non, n’imaginons pas même ce qu’il se serait passé et la honte dont elle aurait couvert l’Angleterre toute entière. Cherchant à se rattraper autant qu’elle le pouvait, Amelia finit par s’en sortir d’une pirouette fortement bien tournée, reportant l’attention sur son aîné, sur les généralités. Vous n’avez guère à vous faire pardonner quoique ce soit. Etait-ce là sa manière de lui souligner qu’elle n’avait commis de tort que dans son esprit, non pour lui ? Et finalement, alors que leur première rencontre s’était faite avec une distance toute modérée, il rompit cette dernière en venant se saisir de sa main gantée, la portant à ses lèvres pour mieux les déposer contre le satin. Enfin. Oui, enfin, ils pouvaient s’identifier, l’un comme l’autre. Pinçant les lèvres, espérant retenir le feu qui brûlait déjà ses joues, elle répondit poliment. « Le ravissement est partagé, votre Altesse. » Sa langue saurait être maîtrisée, cette fois-ci. Elle ne s’accorderait que peu le droit d’énoncer ce qu’elle pensait, contrairement à leur première rencontre. Et c’était, d’un certain point de vue, fort dommage.

Elle aurait voulu que jamais il ne lâche sa main. Elle aurait aimé suspendre l’instant éternellement. Qu’était-ce donc que ces battements d’ailes qui semblaient vouloir agiter son estomac, la rendant à la fois plus nerveuse et plus… Légère ? Lui qui la retenait prisonnière entre ses doigts, finit par la laisser aller, au plus grand regret de la blonde qui n’espérait plus qu’être enfermée par ses soins, détenue dans une tour ténébreuse à ses côtés. Le laissant reculer, elle laissa les deux hommes interagir un instant, le Prussien soulignant auprès de son frère la tristesse de n’avoir pu rencontrer sa cadette auparavant. Plus tôt. Quel toupet il pouvait avoir, lui qui jouait avec le feu qui embrasait son fard, empourprant délicatement le visage de la jeune femme qui agita machinalement son éventail devant elle. Mieux encore, alors qu’elle l’interrogeait sur des banalités, il la dévisagea sans retenue, forçant la demoiselle à manquer un battement de son palpitant.

La main de la jeune femme s’était machinalement resserrée sur le bras de son frère alors qu’il répondait pour elle. Mieux, il fit preuve d’une audace sans pareille. Je voudrais lui épargner l'humiliation de danser avec son frère. Auriez-vous la gentillesse de l'inviter ? Relevant ses yeux océans sur lui, doucement écarquillés, elle le regarda comme s’il venait de proférer une insulte. « Arthur, enfin ! Vous donnez l’impression que je suis aux abois ! » Ce n’était pas faux, en réalité. Anna devait être occupée à tournoyer quelque part, déjà, surveillée de loin par leur mère quand son carnet de bal n’était que passoire. Mais elle devait au moins faire mine d’être davantage gênée par son frère que par la solitude notoire qu’elle vivait lors de cette mondanité qui marquait pourtant le début officiel de la saison.

Il lui adressa un clin d’œil. Décidément, trop de signes passaient dans ces regards mi-clos ce soir. Venant souligner la possibilité de poursuivre la conversation dans cette danse, elle lui adressa un regard doucement désabusé. « Vous ne dansez certainement pas assez, mon frère, sans quoi vous vous seriez rendu compte que la danse n’est pas compagne de discussions car nous sommes sans cesse interrompus par quelques pas… » A moins que… L’œillade de son frère avait fait mouche et Amelia poursuivit d’un air détaché. « A moins, évidemment, que nous n’ayons la chance de partager une danse impliquant une proximité moins entrecoupée… Faudrait-il que nous soyons chanceux, en plus de cela… Mais son Altesse n’a pas encore répondu. Peut-être une demoiselle est-elle dans l’attente de le voir à son bras ? » Faites que non. Pitié. Faites qu’il n’y ait qu’elle et personne d’autre.
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Re: M'accorderez-vous cette danse, lady sans-nom ? (Avec les Gilderstone). /
Sam 8 Oct - 16:52

Sa posture montrant sa confiance en lui, le menton relevé, le dos bien droit, prenant tout le monde de haut, il donne cette impression qu'ils surpassent, surplombent, tout le monde dans cette pièce. Que cela soit volontaire ou non, il donne cette impression. Intouchable. Si haut perché, qu'il en oublie qu'à force de regarder au ciel, il pourrait faire abstraction de l'essentiel. Cet essentiel qui ne se trouve pas toujours dans la grandeur, plutôt la douleur. Cet essentiel qui se trouve juste devant lui... Quelle perte cela aurait été pour lui d'être resté dans son bureau, sa tour d'ivoire, à la place de s'intégrer dans cette société dans laquelle il est étranger. 

Le prince Friedrich accorde un sourire satisfait à Arthur, puis lui répond d'une voix calme, posée et polie. 
-Je vous rassure, je n'ai aucune obligation qui m'obligerait à prendre congé pour le moment. Cependant je ne voudrais pas vous importunez d'avantage, vous, lord Gilderstone, ainsi que votre délicieuse soeur. 

Déjà qu'il arrive sans prévenir, qu'il s'immisce dans leur conversation, il ne va pas non plus en demander trop. Bien que ce n'est pas lui qui l'a demandé... Donc c'est un peu comme une invitation. Un léger rire s'échappe de ses lippes, la demoiselle n'est donc pas aux abois...

-Ne vous en faites guère, mademoiselle. Lord Gilderstone a raison, il serait affreux qu'une si charmante demoiselle subisse pareille disgrâce, même si je ne doute pas de vos talents de danseur, lord Gilderstone. 
Dit-il en regardant tout premièrement Amélia, puis en terminant sa phrase en donnant un sourire entendu à son frère. 

-Il serait irrespectueux de ma part si jamais je laisse votre soeur dans une situation aussi grotesque en sachant pertinemment que je peux changer la donne. Non ?

Le prince offre un hochement de tête au lord, puis tourne son visage vers Lady Gilderstone. S'approchant d'un pas vers elle. Remarquant le rouge que les paroles ont provoqué sur les joues de la jeune demoiselle. Elle est si... Adorable, Mignonne. Cachant les conséquences des paroles insolentes du Prince, que seuls Amélia et Friedrich pourront reconnaître la nature profonde... Parce qu'ils ont été témoins de la rencontre entre la lady sans nom et le prince sans visage. Et il doute que ces personnes ne puissent se revoir, leur identité révélée. 

Pour laisser place à autre chose. D'autres personnes. Similaires à quelques exceptions près. Leur titre. 

-Si je puis me permettre, lady Gilderstone, il n'y a pas toujours besoin de dire un mot pour communiquer avec autrui. Le langage corporelle a tant à nous révéler sur une personne... Parce que contrairement aux paroles qui peuvent se mentir, le corps en est incapable. Même sans mot dire, Lady Gilderstone, nous pourrions devenir un livre ouvert lors d'une danse l'un avec l'autre. 

Le prince met sa main gauche derrière son dos, et tend alors doucement l'autre vers la demoiselle puis enchaîne tout de suite avec... 
-J'aimerais en apprendre plus sur vous, lady Gilderstone, c'est pourquoi je vous le demande. M'accorderiez-vous une danse, lady Sans-Nom

Sans-Nom
a été murmuré, de sorte que seule la demoiselle autrement nommé ainsi dans l'esprit de Friedrich puisse l'entendre, à l'insu du lord Gilderstone. Ce dernier pensera que ce sera surement le nom de leur famille que le prince à affublé la jeune demoiselle, alors qu'il n'en est rien.
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Arthur Gilderstone
Arthur Gilderstone
◦ Comte de Suffolk ◦
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Nationalité : Anglaise
Statut marital : Célibataire
Métier/Occupation : Comte de Suffolk, mécène des Arts
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Re: M'accorderez-vous cette danse, lady sans-nom ? (Avec les Gilderstone). /
Ven 14 Oct - 11:28



M'accorderez-vous cette danse, Lady sans nom ?
◦ With. Amelia Gilderstone & Friedrich Hohenzollern ◦


A cette époque, j'avais l'impression de voir un véritable conte de fées ou un roman populaire se dérouler sous mes yeux. Ma sœur, au bras d'un Prince qui semblait ne voir qu'elle, c'était une situation inespérée. Maintenant, je ne sais plus quoi penser. Il a disparu, puis il est revenu, plus décidé que jamais à épouser ma sœur. Je n'ai aucune idée de ce qu'il se passe désormais dans sa tête, et je commence à douter de mon propre jugement à ce sujet.

Où en étais-je ? Ah, oui. La première rencontre entre Amy et Lord Hohenzollern. Je les avais gentiment poussés dans les bras l'un de l'autre. Lord Hohenzollern avait saisi la perche tendue, affirmant n'avoir aucune obligation. Et... il avait joué avec – et mes nerfs, et ceux d'Amelia, par la même occasion.

J'affichais un sourire tendu et poli, attendant qu'il prenne une décision finale. J'avais l'impression de voir toute ma vie sociale et celle d'Amy défiler devant mes yeux.

Finalement, il accepta l'invitation et je poussai un soupire de soulagement, que j'espérais être discret.

- Je vais vous laisser à votre danse, dans ce cas. Profitez bien de votre soirée, Amelia, Lord Hohenzollern.

Ses paroles étaient très osées et très insolentes, mais en même temps, les expressions sur le visage de ma sœur montraient suffisamment explicitement qu'elle était ravie de l'attention.

J'avais le sentiment que quelque chose passait entre eux deux, quelque chose de subtil, quelque chose d'invisible et de puissant. Quelque chose de secret.

Je supposai que c'était cela, l'amour, le fameux « coup de foudre » dont parlent les romans.
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Amelia Gilderstone
Amelia Gilderstone
◦ Fille de Comte ◦
Lettres envoyées : 214
Age : 21 doux printemps passés en terres britanniques. Douce fleur, c'est le 16 avril 1794 qu'elle ouvrit ses yeux, faute de montrer ses premiers pétales.
Nationalité : Anglaise de Sang et d'origine.
Statut marital : Célibataire, elle craint finir vieille fille. Les fiançailles sont dans toutes ses discussions car elle n'a été éduquée que pour ce but.
Métier/Occupation : A quoi bon travailler quand votre seule contrainte dans ce monde est de demeurer parfaite aux yeux de tous ?
Classe sociale : Lady à l'étiquette parfaite et à la réputation intangible.
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Re: M'accorderez-vous cette danse, lady sans-nom ? (Avec les Gilderstone). /
Sam 12 Nov - 23:57



M'accorderez-vous cette danse, Lady sans nom ?
◦ With. Arthur Gilderstone & Friedrich Hohenzollern ◦


Aucune obligation. Y avait-il, en ce monde, mots plus doux que ceux-là, à cet instant précis ? Retenant le sourire qui se voulait trop large, baissant un instant le regard pour ne pas qu’il puisse lire son contentement, elle le releva bien assez tôt quand il précisa ne pas vouloir les importuner, elle et son frère. Ouvrant la bouche, prête à répondre avec un empressement qui aurait révélé son enthousiasme trop marqué à lui faire entendre que ce n’était pas le cas, elle parvint à retenir les mots. Après tout, l’avait-elle dit elle-même, elle n’était pas aux abois et n’avait nullement besoin de sa pitié…

Alors, il souligna comme il serait dommage de la placer dans une telle situation inconfortable, quand bien même danser avec son aîné ne l’avait jamais dérangé et elle ne voyait nullement cela comme un affront. Mais les bonnes mœurs étaient fondées sur des principes qu’elle ne pouvait pas tous comprendre et pourtant, elle se pliait volontiers à ceux-ci. Alors, à l’idée même de danser avec le Prince – puisque c’était bien là son titre – elle avait rougi mais n’avait pas reculé. La proximité qu’il avait créé entre eux, s’approchant d’un unique pas, avait menacé de la faire rougir plus encore, d’autant plus qu’il semblait fortement décidé à jouer avec le feu, lui offrant quelques allusions qu’elle pouvait entendre et comprendre, contrairement à Arthur… Qui, peut être un jour, aurait l’histoire dans son entièreté.

L’appelant lady quand un miss aurait suffi, glorifiant son ego, il la séduisait d’ores et déjà de ces paroles mielleuses qu’elle dévorait sans même chercher à s’en empêcher. Qui donc bouderait de telles paroles venues d’un Prince ? Les regards n’étaient-ils pas tous tournés vers eux, à cette heure, la jalousie des demoiselles se lisant dans leurs pupilles aussi aiguisées que des couteaux ? Il n’y a pas toujours besoin de dire un mot pour communiquer. Cherchait-il à lui faire entendre que tout son être était une page si facile à lire que, déjà, il pouvait se rire des émois dans lesquels il la plongeait ? Même sans mot dire, Lady Gilderstone, nous pourrions devenir un livre ouvert lors d'une danse l'un avec l'autre. N’était-ce pas là une manière assez officielle de déclarer qu’il souhaitait lui faire la cour ? Amelia avait laissé son regard couler vers son frère, guettant sa réaction. Le léger sourire qu’il affichait semblait marquer son état de satisfaction, aussi, quand Friedrich von Hohenzollern l’invita solennellement à danser, elle n’eut d’autre réponse à lui offrir que celle qu’elle avait en tête depuis le jour même de leur rencontre. « Avec la plus grande joie, votre Altesse. » Pouvait-elle encore décemment l’appeler Fred ? Certainement pas. Plus jamais, même, à moins qu’il ne le lui ordonne.

Venant glisser ses doigts dans sa main tendu, elle eut le sentiment de sceller une partie de son destin à cet instant précis. Comme les signes pouvaient être trompeurs… Mais l’instant, lui, demeurait parfait. Adressant un dernier regard à Arthur alors qu’il soulignait leur espérer de profiter, elle croisa son regard, lui adressant un sourire, les yeux brillants de cette joie qui ne se mesurait pas. Guidée par le Prince, ils attinrent ensemble la piste de danse. Pour rien au monde, Amelia ne semblait désireuse de laisser sa main s’éloigner de la sienne. Pour rien au monde, elle ne souhaitait à nouveau le voir disparaître de son regard. Retenant un nouveau sourire alors que leur rencontre à Vauxhall lui revenait en mémoire, elle toussota doucement. « Votre Altesse, je… Je vous dois montagne d’excuses pour mon comportement, lors de notre première entrevue… J’aurais su qui vous étiez, alors… Alors je puis vous assurer que jamais je n’aurais cherché à affirmer mon point de vue de la sorte… » Même si elle devinait que c’était peut être ce qu’il avait sur rechercher, en se retenant d’énoncer son nom, en lui évoquant ce secret… « Enfin, vous voilà désormais en possession de mon propre nom… J’espère que celui-ci ne sera, en rien, une déception. »
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Friedrich v. Hohenzollern
Friedrich v. Hohenzollern
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Nationalité : Prussienne.
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Re: M'accorderez-vous cette danse, lady sans-nom ? (Avec les Gilderstone). /
Mar 6 Déc - 21:19

Certes, il conçoit. Il a peut-être légèrement trop… Comment disent-ils déjà ? Ces anglais. Ou est-ce en France qu’il a entendu cela ? “Tourner autour du pot”. C’est bien ce qu’il a fait. Peut-être pour se faire désirer. Ou parce qu’il se complait dans le fait de faire attendre. Au fond, il y avait aussi cette possibilité de laisser les Gilderstone prétexter une raison pour s’en aller, loin de lui. Autant le frère, quand bien même s’en irait-il, ma foi, ce n’est pas un problème mais Lady Sans-Nom… Bien évidemment, il ne peut lui témoigner autant d’affection à leur deuxième rencontre, enfin, première officielle. Cela serait des plus étranges. Lui, en émoi pour quelqu’un d’autre que soi ? Il n’en a pas l’habitude. Et puis tomber d’amour, il en connait les ravages. Ces femmes qui se sont éprises de lui, il avait un pouvoir sur elles. Il n’avait rien à perdre, elle, il avait l’impression du contraire. Il ne sait guère si c’est son titre, sa richesse ou sa beauté qui ont eu raison d’elle, il n’empêche que ce n’était pas de l’amour. De l’admiration, à la rigueur. 

Avec lady Gilderstone, c’est tout autre. Pourrait-il lui offrir sa confiance, son amour, sa vie au risque d’être détruit ? Il a appris bien vite qu’accorder sa confiance à quelqu’un, c’est donner un pouvoir. Le pouvoir de détruire. La pouvoir de le détruire. De se détruire. Que tout s’effronde, que tout soit perdu. Qu’il n’y ait plus rien. Rien à part ce vide, froid, douloureux, piquant. Rien à part le néant, le silence, le noir complet. Marcher à l’aveugle, telle une âme en peine. Est-il prêt à recourir à ce risque ? Est-il prêt à prendre le risque de courir à sa perte ? 

Il rencontre le regard d’Amélia. Et puis ses craintes sont balayées. Lui qui a toujours été prudent, froid, impétueux, il ne peut se montrer ainsi devant elle, devant ces yeux qui l’observent. Qui n’observent que lui. Qui n’a Dieu que pour lui, l’espace d’un instant. 

Et puis… Il se dit. Que oui. Il est prêt à prendre ce risque si elle l’est également. Jamais il n’aurait cru qu’en fin de compte, comme pour les autres femmes, c’est lui qui l’aurait détruite. Mais “détruit” ne rime pas avec “irréparable”. Même s’il doit se couper les doigts pour recomposer les pièces brisées. Les failles seront toujours présentes, les plaies tout autant mais… Mais il y aura de l’espoir. Et tant que ce dernier existe, il pourra s’en remettre au Dieu et espérer. 

-Je vous assure qu’elle est partagée, Lady Gilderstone.
Et il s’imaginait déjà la nommer Lady Von Hohenzollern. Le destin est trompeur. Dans son esprit, c’était elle ou rien. Aucune femme ne l’a jamais fait se sentir anxieux à l’idée de déplaire. Friedrich a toujours plu, a toujours aimé charmer. C’est dans sa nature pour compenser un manque. Un vide. Avec Amélia, avec elle, il a l’impression de n’avoir que son nom dans ses pensées depuis qu’il l’a rencontré au détour d’une conversation devant une toile… La toile de la déraison, sans doute. 

Leurs mains scellées, il voyait déjà leur destin l’être également. Il avait complètement oublié la présence du frère, n’étant qu’attiré par la demoiselle. Les guidant sur la piste de danse, il voulait danser. Il voulait montrer à tous, à toute l'assemblée à quel point il était en bonne compagnie. Et aussi, pour lire ce qui ne peut être lu sur les lèvres scellées par les convenances… 

Les premières notes commencèrent et les paroles de la demoiselle prirent exemple. Les premiers pas, les premiers pas de quelque chose de plus grand qu’eux se firent… Enfin, avant cela, il a dû lui lâcher la main, délicatement, les laissant glisser l’une contre l’autre pour finir par s’incliner. Le menuet au goût du jour, ils pourront parler. Enfin, s’ils ne sont pas trop épuisés. L’endurance lui fait bien défaut. En tout cas, il ne sait guère si c’est parce qu’il est prince ou parce qu’il a une bonne prestance mais il trouve une place sur la piste facilement. Les autres danseurs d’occasion lui donnent relativement beaucoup d’espace, se privant eux-mêmes. Friedrich ne va guère se plaindre. 

-Ne vous excusez pas pour ce que j’ai désiré avoir de vous. Cela a été la première depuis si… Longtemps que j’ai eu l’occasion de pouvoir réellement discuter avec quelqu’un. Sans faux semblant, sans hypocrisie, sans les conventions grotesques… Juste quand il n’y a que nous deux, j’aimerais que cela continue ainsi, si vous le désirez bien entendu. 

C'est peut-être une autorisation subtile pour dire qu'il consent à être nommé Fred et plus profond que cela, à n’être rien de plus que Fred, que lorsqu'ils sont tous les deux... Un droit n'accordé qu'à elle. Peut-être.

Il se permet de rigoler doucement. 
-Être déçu de vous ? Je ne vois pas pourquoi je le serai. Vous portez le plus beau nom qu’il m’ait été donné d’entendre. 

A-t-il le temps de répondre avant qu’ils ne s’éloignent trop de l’autre pour être entendus. Fort heureusement, ils se retrouveront rapidement.
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Amelia Gilderstone
Amelia Gilderstone
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Statut marital : Célibataire, elle craint finir vieille fille. Les fiançailles sont dans toutes ses discussions car elle n'a été éduquée que pour ce but.
Métier/Occupation : A quoi bon travailler quand votre seule contrainte dans ce monde est de demeurer parfaite aux yeux de tous ?
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Re: M'accorderez-vous cette danse, lady sans-nom ? (Avec les Gilderstone). /
Sam 16 Mar - 16:03



M'accorderez-vous cette danse, Lady sans nom ?
◦ With. Arthur Gilderstone & Friedrich Hohenzollern ◦


Elle aurait su de qui il s’agissait, aurait-elle seulement fait part d’un avis aussi franc et poussé et aurait-elle laissé cette discussion passionnée autour de l’Art s’instaurer entre eux ? Elle n’aurait su le dire, Dieu seul étant capable de tirer sur les divers fils du destin pour mieux entrevoir ce qu’aurait alors été cette soirée. Ses doigts délicatement maintenus dans les siens, elle se laissa aller jusqu’au parquet de danse où les duos si ce n’était les quatuors défilaient depuis maintenant une bonne heure, allant et venant pour mieux partager quelques pas d’une danse parfaitement maîtrisée. Amelia, elle, craignait soudainement ne plus être à la hauteur, intimidée comme elle l’était par son vis-à-vis, le monde ne tournant soudainement plus qu’autour du prince Friedrich von Hohenzollern.

Soupirant doucement, tâchant de rester maître de ses émois alors même que son cœur venait marteler ses côtes avec folie, elle laissa son sourire tendre s’emparer de ses lèvres avant de mieux prendre place pour cette danse. La musique s’annonça, un menuet s’offrant aux jeunes couples, permettant à la jeune demoiselle de discuter avec plus de tranquillité avec le prince de Prusse. Et d’ailleurs, il ne fallut que quelques pas pour que, déjà, elle se confonde en excuses expressément formulées, cherchant à réparer le tort causé lors de cette première rencontre. Ne la voyait-il donc pas comme une malheureuse demoiselle des bas-fonds sans la moindre éducation et sans connaissance de l’étiquette ? Ils tournoyèrent de concert et ce fut comme si, soudainement, le reste du monde n’existait plus, leur offrant plus de place qu’ils n’auraient probablement souhaité en prendre, les regards convergeant alors vers eux.

Ne vous excusez pas pour ce que j’ai désiré avoir de vous. Oh, comme il pouvait en désirer davantage, à cette heure. Qui serait-elle pour lui refuser le moindre de ses caprices princiers ? Elle ne désirait que le voir sourire, que sentir son regard se poser sur son être délicat. Cela a été la première fois depuis… Si longtemps que j’ai eu l’occasion de pouvoir réellement discuter avec quelqu’un. Sans faux-semblant, sans hypocrisie, sans les conventions grotesques. Le sourire d’Amelia s’était alors élargi, doucement contrôlé pour lui permettre de demeurer parfaitement agréable à regarder, son regard se relevant vers le sien par-dessous ses longs cils, amusée qu’ils puissent partager un tel secret. Juste quand il n’y a que nous deux, j’aimerais que cela continue ainsi, si vous le désirez bien entendu. Elle retint une légère grimace, détournant sagement les yeux, faisant mine de se concentrer momentanément sur des pas qu’elle avait en elle sans même avoir à y réfléchir. « J’ignore seulement si j’en serai capable, votre Altesse… Je ne voudrais pas sembler prendre des aises qui pourraient me porter préjudice, quand bien même vous me l’ordonnez… » Sa réputation avait, à ses yeux, plus de valeur qu’une discussion sans filtre en la compagnie d’un Prince qui désirait ne plus être que cela. N’était-ce pas triste ? « Je peux comprendre, cependant, vos raisons… J’imagine qu’il est difficile de savoir, quotidiennement, si votre entourage vous offre son avis véritable ou s’il ne répond que par volonté de vous plaire… Sachez que nous, Gilderstone, n’avons pas l’habitude de mentir à nous même… Mais peut-être le saviez-vous déjà, vous qui connaissiez mon frère aîné. » Arthur et elle partageaient énormément de choses et le tact nécessaire pour dire ce qu’il faut être dit en faisait partie. Pour autant, l’un était homme quand l’autre était encore jeune jouvencelle en quête d’un avenir meilleur, ce qui pouvait offrir quelques différences dans le résultat.

Ce nom, il l’avait en sa possession désormais et le secret s’était brisé par des présentations formelles. Inquiète de connaître ses pensées à ce sujet, elle fut surprise de l’entendre rire doucement. Être déçu de vous ? Je ne vois pas pourquoi je le serai. Vous portez le plus beau nom qu’il m’ait été donné d’entendre. Un fard rosé vint teinter ses joues face à ce doux compliment qui fit accélérer un peu plus son palpitant. Humectant ses lèvres, elle les laissa s’étirer en un nouveau sourire tandis que l’éloignement momentané lui permis de reprendre son souffle. « Je ne pensais pas à cela, à dire vrai mais… Soit, je vous remercie de ces mots… Mon frère a pour habitude de m’appeler Amy. Cela pourrait-être le nom de votre mystérieuse lady, si vous le souhaitez. » Amy… Et Fred. En voilà une idée saugrenue. Cependant, ces personnages qu’ils semblaient désireux de réinterpréter n’étaient-ils pas la version la plus proche de ce qui sommeillait dans leur cœur ? « Puisque vous me demandez de l’honnêteté… Je dois confesser avoir espéré vous revoir, ce soir, bien que j’ignorais quelle surprise vous sauriez avoir à me dissimuler votre véritable identité… J’ai bien peur qu’Arthur n’ait pu comprendre quelque chose à travers ma réaction… » Était-ce mal ? Elle s’en inquiétait déjà et réfléchissait à la meilleure parade pour se défaire de l’inquisition qui serait menée par son aîné, quand le bal serait terminé.
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