Concept Bienvenue sur Meanders Of London, un forum historique sans prétention qui se déroule dans la grande ville de Londres. Le forum a été crée collectivement et s'attache à une ambiance sombre. L'ambiance de jeu se veut agréable pour tous et dans le respect des uns et des autres. Nous ne sommes en rien historiens et ne vous imposons, que ce qui touche en grande majorité à cette époque.
Lettres envoyées : 298 Age : 26 ans. Nationalité : Anglaise. Statut marital : Célibataire. Métier/Occupation : Officier, grade colonel bien qu'il va reprendre le flambeau de son père, celui-ci dirige une entreprise de brasserie ainsi qu'un bar. Classe sociale : Roturier, diront certains, malfrat, diront des médisants, lui, il s'en moque, qu'ils disent ce qu'ils leur chantent, juste... très loin de lui, si possible. Rêve(s) : Les rêves sont illusoires alors il aimerait juste aimer au grand jour, bien que cela soit impossible.Pseudo : Antarès Trigger Warning : - Content Warning : Trouble post-traumatique, violence, guerre. Doubles Comptes : Friedrich von Hohenzollern. Avatar + crédit : Ben Barnes.
Un souvenir, c'est comme une bouteille, il ne faut pas le boire seul. / Jeu 20 Jan - 19:51
Earnest est dans la taverne Ye Auld Redraw. Le pub de son paternel. Il y est tous les soirs depuis son arrivé, sauf exception, pour travailler. Evidemment.
Le lieu en lui-même n'est pas d'une grande prétention, le bois y est majoritairement présent. Les chaises ne sont pas des plus confortables mais décentes. Du moins ça l'est un minimum. Les tables, bien qu'il est facile de s'y faire une écharde en passant une main dessus, restent debout et propre. Comme éclairage, il y a un lustre parsemé de toute sa circonférence de bougies au plafond. La hauteur entre celui-ci et le sol dépasse légèrement les deux mètres. L'endroit empeste l'alcool, parfois même la moisissure quand les portes s'ouvrent et que l'air frais fait se rendre compte, aux clients, que l'endroit ne dégage pas l'odeur de la rosée du matin. La chaleur n'est pas omniprésente tous les jours, cela dépend de la saison. Soit, il fait très chaud, soit il fait chaud. Etant donné que c'est assez fermé, à part quelque trou dans le mur avec des barreaux qui font offices de fenêtres.
Il y a en grande quantité de bière, bien que d'autres alcools se trouvent présents, le fait que la bière soit produite par Earnest et son père contribue grandement à cette disproportionnalité des sortes de bouteille sur les étagères derrières le comptoir.
Earnest balaye d'un regard le pub, de son comptoir, avec lassitude qu'il n'y a personne, si ce n'est quelques saoulards qui semblent plus endormis que réveillés. Il n'est pas si tard, bien qu'aujourd'hui n'est pas le weekend. Il soupire, il se serait bien joint à cette sieste collective mais il ne peut pas. C'est alors qu'il entend la porte s'ouvrir, grâce ou à cause, de son grincement. Sans un regard, il prend un verre et le barman demande.
-Bienvenue l'ami, qu'est-ce que je vous sers ?
Oui, c'est un lieu assez convivial et presque tout le monde se connait. C'est pourquoi Earnest est fort familier avec cet inconnu. Il suppose juste que c'est juste un habitué. Mais hé, il le vouvoie car le client est quand même roi !
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Re: Un souvenir, c'est comme une bouteille, il ne faut pas le boire seul. / Ven 21 Jan - 5:50
James avait entendu parlé d'un pub à la mode chez les membres son unité depuis leur arrivé, ou leur retour pour la plupart, à Londre. Certes, ce n'était pas tous les membres de son régiment qui y allait, ou même qui était à Londre. La plupart avait été démobilisé et était retourner dans leur famille, leur ferme, leur vie d'avant. Et James en était très heureux pour eux. Il savait qu'il n'y avait pas meilleur soldat que l'homme qui sait pourquoi il se bat, et les fermiers était féroces pour défendre leur terre et leur patrie. Mais lui-même était soldat pour que ses gens là puisse mener une vie tranquille et s'occuper de leur champs, de leur famille ou de leur métier. C'était l'ordre des choses, et c'était signe de paix et de prospérité. C'était donc une fierté pour lui qu'autant d'homme sous son commandement est pu retourner chez eux en santé et en un seul morceaux. Certes, tous n'avait pas eu cette chance, mais au moins certain.
Mais son esprit s'égarait. Plusieurs de ses hommes lui avait parlé de ce pub intéressant dans leur quartier, et si ce n'était pas le genre d'endroit que James le Gentilhomme fréquentait, le Capitaine Somerset était une autre histoire. Comme son père avant lui, il avait comprit qu'il était important que ses hommes lui fassent confiance, et qu'il était important de développer le sentiment de loyauté dans les deux sens. Certes, il ne pouvait pas être leur ami, et c'était tout aussi nocif de passé tous sont temps avec eux, les hommes avait aussi besoin de décompresser loin de leur supérieur. Par contre, une fois par semaine, prendre un verre, s'amuser, plaisanter, parler, faire partie de leur vie et de leur quotidiens, ça c'était important et bénéfique.
Et donc, comme il passait à travers le quartier en se rendant à un rendez-vous avec d'autre gentilhomme pour discuter affaire et tous ça, il avait décider de partir plus tôt et d'aller faire un tour pour jeter un œil à ce pub. C'était encore mieux d'y aller quand il n'y avait pas trop de monde, il pourrait avoir une idée de l'endroit sans être submerger par le nombre de client. Depuis son retour de la bataille, il n'était pas très à l'aise avec les endroit trop bondé.
Il entra dans le pub, et comme il s'y attendait, c'était plutôt miteux, mais c'était ce que ses hommes, des gens du commun et ordinaire, pouvait s'offrir. Et qu'importe si l'aspect des lieux était un peu bancale, ce qui comptait c'était l'ambiance, la compagnie, et service et la qualité des boissons, dans cet ordre s'il vous plait.
Il se dirigea vers le bar, son sourire affable accroché à ses lèvres sans même y penser. C'est là qu'il reconnu l'homme devant lui. Il avait entrainé son esprit à mémoriser les noms et les visages rapidement et efficacement, c'était très important de bien connaitre ses hommes rapidement, et eux, en échange, était flatté que leur supérieur connaisse leur nom et bien moins enclin à faire des bêtise quand il savait qu'on les reconnaitrait. Et d'une autre manière, c'était tout aussi important d'être capable de mémorisé les visages et les noms de ses supérieurs, ou de ses pairs. On se faisait rapidement bien voir de tous, et les gens faisait un effort pour mémoriser le vôtre quand vous les connaissiez de nom.
"Colonel Wilde, on ne m'avait pas exactement prévenue que c'était vous qui teniez ce pub précis. J'ai plusieurs des hommes qui était sous mon commandement qui viennent ici régulièrement et m'ont convaincu d'essayer votre bière. C'est un plaisir de vous revoir. Nous ne nous sommes croisée que brièvement, je suis le Capitaine Somerset, de la 4e cavalerie des dragons de sa majesté."
Ici, pas de formalité, bien qu'il n'aurait pas été en mesure de se défaire de ses manières même si sa vie en dépendait, il arrivait tout de même à approcher un peu la familiarité avec des soldats ordinaire. Certes, en tant que Colonel, Wilde lui était supérieur dans l'armée, mais au civil, James était un noble, petit fils de duc et Écuyer. Donc, le statu était plutôt égale. Enfin, James se plaisait à le voir ainsi, surtout qu'il était sur le "domaine" de Wilde. Et c'était dans sa nature d'être poli et amical, tout simplement.
Earnest Wilde
◦ Colonel Wilde ◦
Lettres envoyées : 298 Age : 26 ans. Nationalité : Anglaise. Statut marital : Célibataire. Métier/Occupation : Officier, grade colonel bien qu'il va reprendre le flambeau de son père, celui-ci dirige une entreprise de brasserie ainsi qu'un bar. Classe sociale : Roturier, diront certains, malfrat, diront des médisants, lui, il s'en moque, qu'ils disent ce qu'ils leur chantent, juste... très loin de lui, si possible. Rêve(s) : Les rêves sont illusoires alors il aimerait juste aimer au grand jour, bien que cela soit impossible.Pseudo : Antarès Trigger Warning : - Content Warning : Trouble post-traumatique, violence, guerre. Doubles Comptes : Friedrich von Hohenzollern. Avatar + crédit : Ben Barnes.
Re: Un souvenir, c'est comme une bouteille, il ne faut pas le boire seul. / Jeu 10 Fév - 15:55
-Ho. Capitaine Somerset. Si je m'attendais à vous voir ici ! C'est une belle surprise. Dit Earnest en levant les yeux pour voir devant lui, Somerset. Un homme ayant une très bonne réputation et relativement bien apprécié, d'après sa "communauté" de beuveries.
Une belle surprise, ce n'est pas peu dire ! Il ne connaissait pas vraiment son nouveau client mais il n'en restait pas moins un des siens. Un homme qui a combattu à ses côtés, aussi loin puissent-ils être l'un de l'autre sur le champs de bataille. Ils étaient dans le même camp.
Le même... Il a entendu parler de son exploit, bien qu'il n'y ait pas vraiment prêté attention. Il aurait dû. Peut-être Somerset en serait outré ? Les actualités de la guerre ne sont plus très suivis par le Colonel. En effet, les ragots de la grande ville qu'est Londres a plus tendance à entrer dans ses oreilles que des sujets portés sur les batailles, ou la paix nouvellement formée. Beaucoup de Londoniens se complaisent dans leur silence. Un peu comme pour oublier qu'il y a eu la bataille de Waterloo.
Oui, les anglais ont gagné. Et alors ? C'est trop. Trop tôt. Les femmes deviennent veuves, les enfants orphelins, les maris ont perdu leur vie. Et le reste culpabilise de ne pas porter les douleurs des uns et des autres pour les soulager. Donc ils souffrent tous des affres causés par l'art militaire. Cet art est, comment dire cela ? Très... Porté sur la fierté. Sans aucune saveur. Juste de la douleur.
L'art de mettre en peinture la souffrance.
Tout ça pour une paix durable ? Ne le faites pas rire. La guerre aura encore lieu. Quand ? Earnest ne saurait le dire. Cela pourrait tout aussi bien être demain que dans dix ans ! C'est impossible de prévoir quoique ce soit. Mais l'humain est têtu. Et il a beau fauté, il perpétue ses erreurs quelques temps plus tard. À croire qu'il ne retient jamais rien, le bougre !
Contre qui ? Leurs prochains ennemis, pour sûr ! Et à la prochaine campagne, peut-être sera-t-il là bas par obligation ? Il est certain qu'il ne va pas déserter. Il préfère mourir plus bas que terre mais avec la tête haute que voir son âme se flétrir à cause de son choix de braver l'interdit et de déserter. Une question d'honneur et de fierté, sans aucun doute.
Earnest se réveille légèrement de son état de semi-conscience qu'il a passé, sans le vouloir, à regarder Somerset. Il ne veut pas paraître irrespectueux. Donc il écoute le Capitaine se présenter et le saluer.
Maintenant qu'il y pense, il est plus haut gradé en terme militaire, mais en société, c'est Somerset qui est le noble en ces lieux. D'ailleurs cela étonne un peu le barman, un noble dans ces lieux ? C'est... Peu courant. Est-ce juste pour étaler sa richesse ou son pouvoir, se moquer, se vanter des personnes qui ne peuvent s'offrir mieux, plus ? Ou simplement par curiosité, et en tant que tel, les trois semblent déplacer aux yeux d'Earnest. La présentation semblait... Un peu longue, mais pas vexante. Juste neutre.
Bref. Il suppose qu'ils sont égaux. Surtout d'après le ton cordial de la part du capitaine.
-Je sais qui vous êtes, Capitaine James Somerset. J'ai eu vent de votre acte de bravoure. Bien que je le conçois, je ne sais point de quoi il en retourne. Avoue-t-il honnêtement. Tout en lui déversant une bouteille de bière dans un verre.
-Aha, les cachottiers. Oui, je vois de qui vous parlez. Je les vois souvent ensemble les vendredis-samedis soirs. Ils sont bruyants ! Pour une fois que je ne vais pas leur crier dessus pour ce remue-ménage, à moins que débordement il y a, ils en profitent.
Earnest fait glisser le long du comptoir, le verre rempli de bière vers le nouveau venu. -Vous êtes venu pour goûter, non ? Fit le Colonel avec un petit sourire en coin.
Bien qu'Earnest aie eu des doutes sur les intentions du noble, il comprit qu'il avait eu peut-être tord sur le compte de ce nouveau venu. Peut-être.
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Re: Un souvenir, c'est comme une bouteille, il ne faut pas le boire seul. / Lun 21 Fév - 21:02
James haussa les épaules quand le colonel mentionna son acte de bravoure. Il était fière de sa décoration et du titre d'écuyer qui était venue avec, certes, mais des actes de bravoures, tous les soldats en avait fait dans leur vie. Il ne se sentait pas vaniteux pour autant, et ce n'était pas non plus dans sa nature. Il avait eu de la chance que son père soit générale et qu'on est remarquer ses actes, tout simplement.
Il fut plus à l'aise quand le barman mentionna la raison de sa venue. Oui, il avait très envie de goutter, mais aussi, il devait bien se l'avouer, il avait besoin de l'ambiance que le pub pouvait lui offrir. Cette camaraderie, le son des anciens combattants, des soldats en permission, le tapage des hommes présents. C'était encore calme, mais c'était une ambiance qui lui manquait chaque jour qu'il était loin de son régiment et de l'armée.
Il sourit avec une certaine fierté à la description de ses hommes. Il étaient sa famille, ses frères d'armes, et même s'il était leur supérieur, il se sentait aussi comme l'un des leurs. Le grand-frère en quelques sorts.
"Effectivement, mes hommes n'ont que des éloges pour votre bière, et je dois m'avoué curieux. J'avais aussi envie de voir l'endroit qu'il ont choisis comme lieu de rassemblement. Il m'ont aussi venter l'ambiance et je dois avoué que pour le moment, je ne suis pas déçu."
Il était cordial, et même amicale. Certes, en tant que noble, il aurait du peut-être être un peu plus neutre, ou même hautain, mais il avait grandit dans l'armée, et si son père avait fait de lui le parfait gentilhomme en société, il préférait de loin la compagnie des soldats à tous les bals de Londres.
Earnest Wilde
◦ Colonel Wilde ◦
Lettres envoyées : 298 Age : 26 ans. Nationalité : Anglaise. Statut marital : Célibataire. Métier/Occupation : Officier, grade colonel bien qu'il va reprendre le flambeau de son père, celui-ci dirige une entreprise de brasserie ainsi qu'un bar. Classe sociale : Roturier, diront certains, malfrat, diront des médisants, lui, il s'en moque, qu'ils disent ce qu'ils leur chantent, juste... très loin de lui, si possible. Rêve(s) : Les rêves sont illusoires alors il aimerait juste aimer au grand jour, bien que cela soit impossible.Pseudo : Antarès Trigger Warning : - Content Warning : Trouble post-traumatique, violence, guerre. Doubles Comptes : Friedrich von Hohenzollern. Avatar + crédit : Ben Barnes.
Re: Un souvenir, c'est comme une bouteille, il ne faut pas le boire seul. / Lun 28 Fév - 15:05
Le colonel remarque, non sans mal, le coté humble du capitaine. Il doit admettre être surpris. Evidemment que non, il ne pensait pas au capitaine de manière mauvaise. Il avait eu bon vent de lui, mais Earnest ne savait pas à quoi s'attendre de la part de cet inconnu. Certainement pas sa venue dans ce bar, qui ne convient certainement guère à un homme de son statut. Il est étonné certes, mais dans le bon sens.
-J'espère que vous n'avez pas voyagé jusqu'ici pour être déçu. Vous savez quoi ? Comme vous êtes nouveau client ici, la maison vous offre votre première boisson. De cette manière, Wilde évite que Somerset débourse de l'argent pour une boisson qui ne lui convient pas. Il préfère être avenant.
-Nous avons une très bonne ambiance, sauf quelques bagarres mais c'est assez rare. Vous êtes venu à une heure très peu fréquenté, je vous assure que c'est plus animé. Les gens ne devraient pas tarder à affluer, vos hommes avec. Si vous voulez voir ce que cela donne avec une ambiance festive, restez.
Après cet échangé poli, il attend que le client boive et lui annonce le verdict final prononcé par Somerset sur cette fameuse bière qui lui a valu son déplacement dans cet endroit peu fréquenté par des gens du même calibre que le descendant des Plantagenet.
-Qu'en pensez-vous ? Est-elle à la hauteur de vos attentes et des dires de vos hommes ?
Ce n'est pas une bière faite pour ceux ayant un palais fin et difficile. Il faut être friand du simple. Après, c'est un homme de guerre, Earnest suppose que le capitaine, peut comme le colonel, se contenter de tout. Mais il admet que les goûts et les couleurs ne dépendent pas d'une situation particulière ou d'une autre.
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Re: Un souvenir, c'est comme une bouteille, il ne faut pas le boire seul. /