-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal
anipassion.com


 

 Combien faut-il de larmes pour noyer un chagrin d'amour ? - Arthur|Amelia

Arthur Gilderstone
Arthur Gilderstone
◦ Comte de Suffolk ◦
Lettres envoyées : 352
Age : 24
Nationalité : Anglaise
Statut marital : Célibataire
Métier/Occupation : Comte de Suffolk, mécène des Arts
Classe sociale : Noble
Rêve(s) : Perpétuer ma lignée
Pseudo : Amal
Trigger Warning : Pédophilie, inceste, gaslighting, gore (les mentions sans détails sont tolérées)
Content Warning : --
Doubles Comptes : Benjamin Deverill, Isabella Langdale
Avatar + crédit : Luke Norris (c) BBC
Combien faut-il de larmes pour noyer un chagrin d'amour ? - Arthur|Amelia Empty

Combien faut-il de larmes pour noyer un chagrin d'amour ? - Arthur|Amelia /
Sam 24 Sep - 17:26



Combien faut-il de larmes pour noyer un chagrin d'amour ?
◦ With. Amelia Gilderstone ◦


Cela faisait plusieurs bals et autres événements mondains auxquels Mère et moi avions accompagné Amy et Anna. Quelque chose était en train de se passer. Quelque chose qui faisait planer une ombre de plus en plus sombre sur le visage d'Amy, et un sourire de plus en plus large sur les lèvres d'Anna. Mère semblait être dans la confidence, mais je ne l'étais pas encore. Je n'aimais pas cela. Tendre le bras à Amy, l'accompagner pour se promener de salle en salle tandis que ses yeux cherchaient quelque chose ou quelqu'un... Je n'en pouvais plus.

Aussi, par une après-midi où elle avait l'air un peu plus triste encore que les précédentes, j'ai fait sonner le thé et je me suis plus ou moins imposé dans son boudoir.

- Amy, ma chère, je vois bien que quelque chose vous préoccupe. Je n'aime pas m'imposer ainsi dans votre intimité mais je ne peux pas rester sans rien faire. Je ne peux pas rester les bras croisés à vous voir vous morfondre et vous éteindre. C'est insupportable pour moi.

Je me suis rapproché de son fauteuil et je lui ai délicatement pris la main.

- Amy, chère ange, je vous en conjure, dites-moi ce qui ne va pas. Dites-moi ce qui vous attriste. Ou, si vous ne souhaitez pas m'en parler, je vous en conjure, indiquez-moi ce que je peux faire pour vous soulager ! Dites-moi quoi faire !

Agenouillé à ses pieds, j'ai levé vers elle un regard suppliant, formulant une prière muette. Je vous en prie, dites-moi quoi faire pour vous venir en aide, et je le ferai.
Revenir en haut Aller en bas
Amelia Gilderstone
Amelia Gilderstone
◦ Fille de Comte ◦
Lettres envoyées : 214
Age : 21 doux printemps passés en terres britanniques. Douce fleur, c'est le 16 avril 1794 qu'elle ouvrit ses yeux, faute de montrer ses premiers pétales.
Nationalité : Anglaise de Sang et d'origine.
Statut marital : Célibataire, elle craint finir vieille fille. Les fiançailles sont dans toutes ses discussions car elle n'a été éduquée que pour ce but.
Métier/Occupation : A quoi bon travailler quand votre seule contrainte dans ce monde est de demeurer parfaite aux yeux de tous ?
Classe sociale : Lady à l'étiquette parfaite et à la réputation intangible.
Combien faut-il de larmes pour noyer un chagrin d'amour ? - Arthur|Amelia 0ba8a3687954425820078cd357f2781bed4fc45e
Combien faut-il de larmes pour noyer un chagrin d'amour ? - Arthur|Amelia Original
Pseudo : Enaira
Trigger Warning : Aucun
Content Warning : -
Avatar + crédit : Imogen Poots (Zuz')
Combien faut-il de larmes pour noyer un chagrin d'amour ? - Arthur|Amelia Empty

Re: Combien faut-il de larmes pour noyer un chagrin d'amour ? - Arthur|Amelia /
Lun 3 Oct - 1:35



Combien faut-il de larmes pour noyer un chagrin d'amour ?
◦ With. Arthur Gilderstone ◦


S’était-elle fourvoyée à ce point ? Aurait-elle pu mal interpréter les signes ? Non… Impossible. Et pourtant… Pourtant la triste réalité se dessinait devant elle. L’absence de nouvelles, cruelle, venait planter en son palpitant un couteau brûlant, la poussant à se tordre de douleur en son for intérieur quand un sourire de façade demeurait durant les diverses célébrations. En cela, il fallait le reconnaître, Amelia était une parfaite lady en devenir.

Il avait su obtenir un entretien privé avec elle. Amelia se sentait encore rougir de ce faux pas, de cette intimité trouvée à l’insu de tous, simplement en retrait dans un couloir déserté. Et alors, maniant les mots pour mieux envelopper son cœur, le prince Friedrich von Hohenzollern avait commencé ce qu’elle n’avait jamais espéré voir arriver. Rappelant ses qualités, omettant ses défauts, il dressa le portrait d’elle vue à travers l’amour et les sentiments. Car oui, c’était bien cela, il lui confessait la flamme ardente qui le dévorait, si semblable à celle qu’elle sentait brûler au moment même où il avait commencé son édifiant discours. Elle n’était pas sotte. Elle savait vers quoi cela tendait et espérait qu’il ait su prendre la peine de demander à son frère une bénédiction digne de ce nom, bien que, transpirant de cette passion, elle n’aurait su lui en tenir rigueur. Les mots étaient là, au bord de ses lèvres, prêts à être dits et n’attendant que sa réponse quand… Quand on les avait interrompus. Friedrich semblait avoir maudit cet idiot qui semblait ne pas avoir perçu ce qu’il se tramait. Invoquant l’urgence diplomatique, le Prince n’avait eu d’autre choix que de se retirer, navré. Amelia avait attendu un instant, s’interrogeant sur son retour, espérant le voir accourir pour achever cette demande à laquelle elle ne souhaitait que répondre par l’affirmative. Mais jamais il ne vint. Alors, regagnant les salons, retrouvant sa famille, chamboulée par les émois qui étaient les siens, elle avait espéré qu’il ne se présente, dans les jours à venir, à sa porte, pour mieux achever ce qu’ils avaient commencé. Mais le lendemain, et chaque jour suivant, ne fut que déception de plus.

L’avait-il dupée ? Se jouait-il d’elle ? Pire encore, au-delà de son silence, son absence avait été plus que remarquée à la cour d’Angleterre, le mystère planant sur cette disparition presque étrange pour n’être que normale. Les autres débutantes, évidemment, avaient interrogée Amelia, la pensant dans la confidence, son sourire aimable et mutin suffisant à les mettre en déroute. Mais au fond d’elle, Amelia semblait s’éteindre de jour en jour, elle qui avait tant espéré. Elle qui n’avait vécu que pour lui être sienne. Pouvait-elle seulement quémander à son frère des nouvelles de Friedrich ? Serait-il en droit d’en prendre ? Lui accorderait-on le droit de lui répondre ? Au sein de la demeure des Gilderstone, une seule personne avait su se délecter de cette absence soudaine, ne manquant pas de raviver la colère impuissante de son aînée. Anna jouait avec ses nerfs, la narguant pour chaque entrevue, venant conter ses rencontres du jour, félicitée par leur mère, quand le carnet de bal d’Amelia demeurait tristement vide, les gentilshommes ne se sentant pas de taille à la courtiser quand cela faisait deux mois qu’un prince réclamait toute son attention. Frances priait pour le retour du prince, ne sachant plus comment consoler sa fille qui se murait peu à peu dans le silence.

Enfermée dans son boudoir, les yeux parcourant les lignes d’un roman sans parvenir à en saisir le moindre sens, l’esprit trop préoccupé par tout cela, divaguant vers la vue que lui offrait sa fenêtre, comme espérant voir un fiacre s’arrêter devant chez elle et son prince en descendre, un bouquet des plus fleuri en main, Amelia sursauta presque quand quelques coups furent frappés contre le battant de la porte. N’ayant pas même eu le temps d’autoriser son visiteur à entrer, elle fut doucement surprise de voir Arthur passer sa tête dans l’habitacle. Habillée s’une robe simple d’un bleu pâle, elle réajusta le châle qu’elle portait sur ses épaules, cillant un instant avant de refermer l’ouvrage qui n’avait rien de captivant.

Arthur était de ceux qui ne passaient pas par mille détours avant d’en arriver au fait. Amelia appréciait cette franchise bien que, dans le cas présent, elle devait reconnaître qu’il n’en était que plus décontenançant. Je vois bien que quelque chose vous préoccupe. Ainsi, si elle parvenait à tromper le monde entier, elle ne pouvait pas tromper son propre sang. Avait-il parlé avec leur mère ? Visiblement, non, puisqu’il quémandait des détails. Déglutissant avec peine alors qu’elle prenait conscience des tourments qu’elle créait chez son frère, elle le laissa faire sans bouger quand il s’approcha d’elle, venant se saisir de sa main avec douceur. Dites moi quoi faire. Le voyant là, implorant, à ses pieds, Amelia ne sut que dire. Ne serait-elle pas simplement sotte, elle qui avait cru entrevoir ses Noces à venir pour mieux se rendre compte de cette duperie qu’on lui avait fait ? Son autre main vint se mettre sur celles de son frère, ses lèvres se pinçant doucement, sa gorge se serrant à mesure qu’elle sentait les larmes venir brûler ses yeux, se refusant pourtant de les laisser couler. « Arthur… Veuillez me pardonner de vous avoir causé tant de peines, là n’était pas mon intention… Tout ceci n’est qu’histoires de demoiselle, je pense que vous pouvez vous en douter et… Et j’ai peur que vous les confesser ne ferait que provoquer votre ire ou votre déception à mon égard… » Sa voix s’était tue, restée bloquée dans sa gorge, la fin de sa phrase n’étant que murmure. Car oui, que dirait-il de tout ceci ? De cet entretien qui s’était fait à son insu… ? Nul n’en avait eu vent alors sa réputation n’en serait pas entachée… Mais l’amour de son frère, lui, qu’en serait-il ?
Revenir en haut Aller en bas
Arthur Gilderstone
Arthur Gilderstone
◦ Comte de Suffolk ◦
Lettres envoyées : 352
Age : 24
Nationalité : Anglaise
Statut marital : Célibataire
Métier/Occupation : Comte de Suffolk, mécène des Arts
Classe sociale : Noble
Rêve(s) : Perpétuer ma lignée
Pseudo : Amal
Trigger Warning : Pédophilie, inceste, gaslighting, gore (les mentions sans détails sont tolérées)
Content Warning : --
Doubles Comptes : Benjamin Deverill, Isabella Langdale
Avatar + crédit : Luke Norris (c) BBC
Combien faut-il de larmes pour noyer un chagrin d'amour ? - Arthur|Amelia Empty

Re: Combien faut-il de larmes pour noyer un chagrin d'amour ? - Arthur|Amelia /
Mer 12 Oct - 15:28



Combien faut-il de larmes pour noyer un chagrin d'amour ?
◦ With. Amelia Gilderstone ◦


Je suis resté à genoux devant elle. Je voyais bien qu'elle faisait tout pour dissimuler ses émois. Elle les a même balayés d'un simple « Ce ne sont que des histoires de demoiselle ». Je lui ai souri d'un air peiné.

- Amelia, quelle que soit la raison pour laquelle vous êtes en peine, ce ne sont pas « que des histoires de demoiselle ». Si c'est une question de trouver un ruban assorti à votre robe, alors, je vous aiderai à contacter les marchands, tisserands et teinturiers jusqu'à vous obtenir satisfaction. Si c'est une histoire de rivalité avec Anna, j'irai lui parler pour calmer ses attaques. Si vous avez besoin que j'intervienne comme médiateur dans vos interactions avec le personnel de maison, je le ferai.

Je ne savais pas quoi faire pour pouvoir l'atteindre, pour l'encourager à se confier à moi. Je n'osais suggérer que ses tourments puissent être d'origine plus sérieuse que cela. Je ne voulais pas suggérer qu'elle puisse avoir des soucis plus importants que cela. Après tout, n'avait-elle pas nié leur importance ?

- Peu importe, Amelia, la raison pour laquelle vous êtes attristée. S'il est quelque chose en mon pouvoir pour vous consoler, je le ferai.

J'espérais que cela ne soit rien de trop grave, sans oser le formuler ni même y penser. Après tout, connaissant Amelia, je pouvais être assuré qu'elle n'avait rien fait qui puisse porter atteinte à l'honneur de la famille. Anna, c'était une autre histoire, elle pouvait potentiellement être suffisamment hardie pour commettre une erreur par excès de confiance. Mais Amy ? Sa prudence était celle d'une religieuse. La chaperonner n'était qu'une formalité, elle était plus que capable de se chaperonner elle-même et tout le reste de son entourage. J'avais la plus grande difficulté du monde à conceptualiser ce qui aurait pu la mettre dans cet état.

Malgré tout, je le voyais bien, il y avait une ombre dans ses yeux. Elle avait beau tenter de la dissimuler, je ne voyais que cela. Un peu comme, au milieu de la nuit la plus noire, s'il y a la moindre flamme d'une bougie, on ne voit plus que cela.

J'aurais préféré que cela soit une lumière et un sourire dans son regard, plutôt que cette ombre tenace qui semblait lui dévorer l'âme.
Revenir en haut Aller en bas
Amelia Gilderstone
Amelia Gilderstone
◦ Fille de Comte ◦
Lettres envoyées : 214
Age : 21 doux printemps passés en terres britanniques. Douce fleur, c'est le 16 avril 1794 qu'elle ouvrit ses yeux, faute de montrer ses premiers pétales.
Nationalité : Anglaise de Sang et d'origine.
Statut marital : Célibataire, elle craint finir vieille fille. Les fiançailles sont dans toutes ses discussions car elle n'a été éduquée que pour ce but.
Métier/Occupation : A quoi bon travailler quand votre seule contrainte dans ce monde est de demeurer parfaite aux yeux de tous ?
Classe sociale : Lady à l'étiquette parfaite et à la réputation intangible.
Combien faut-il de larmes pour noyer un chagrin d'amour ? - Arthur|Amelia 0ba8a3687954425820078cd357f2781bed4fc45e
Combien faut-il de larmes pour noyer un chagrin d'amour ? - Arthur|Amelia Original
Pseudo : Enaira
Trigger Warning : Aucun
Content Warning : -
Avatar + crédit : Imogen Poots (Zuz')
Combien faut-il de larmes pour noyer un chagrin d'amour ? - Arthur|Amelia Empty

Re: Combien faut-il de larmes pour noyer un chagrin d'amour ? - Arthur|Amelia /
Sam 12 Nov - 23:58



Combien faut-il de larmes pour noyer un chagrin d'amour ?
◦ With. Arthur Gilderstone ◦


Arthur était là, à genoux, comme s’il allait lui demander de la pardonner. Comment pouvait-elle, alors, lui expliquer que des deux adelphes, elle était celle qui devait quémander son indulgence et sa clémence ? Elle avait commis une erreur. Une erreur qui s’était retournée contre elle et qui la peinait autant qu’elle la faisait profondément souffrir. Il insistait, cet aîné responsable, ce Comte en fonction qui voyait en la détresse de sa cadette une possibilité, peut-être, pour qu’un drame ne s’abatte dès lors sur leur famille. Evoquant tour à tour des situations toutes plus futiles les unes que les autres, s’attardant même sur Anna, cette sœur rivale qu’elle jalousait en bien des points, Arthur lui souligna que ce qui l’habitait ne s’apparentait pas à cela, prêchant le faux pour mieux connaître le vrai. Car qui, vraiment, pouvait se mettre dans une telle situation pour des questions du quotidien aussi triviales à résoudre ?

Les larmes étaient là, bordant ses yeux alors même qu’il lui rappelait que la raison n’importait que peu, qu’il ferait tout ce qui lui est possible de faire pour mieux la consoler. Fut-ce la phrase de trop ? Celle qui acheva de la convaincre que ce lourd fardeau qu’elle portait méritait d’être partagé ? Un sanglot secoua son corps alors qu’elle reprit une main pour mieux la porter à son visage, la tête baissée dans cette posture à demi prostrée qu’elle venait d’adopter. « Oh Arthur… J’ai été sotte, si vous saviez, mon frère… » Les mots étaient aussi décousus que ses pensées et elle savait qu’il lui faudrait prendre le temps de les réorganiser si elle ne souhaitait pas qu’il puisse se perdre dans ses mots. Prenant une profonde inspiration, relevant ses yeux rougis et humides vers lui, elle déglutit avec peine. « Vous devez d’ores et déjà être au fait de… La disparition du Prince Friedrich von Hohenzollern des réceptions… Ou même de notre salon. » N’importe qui aurait pu le remarquer, le prince et ses visites en la demeure des Gilderstone ayant été remarqués. Reniflant avec bien peu de raffinement pour son niveau social, elle poursuivit. « Les rumeurs vont bon train et toutes semblent vouloir tendre vers son retour en Prusse… Mais, Arthur, je n’ai pas le moins du monde été informée de cela, alors que… Alors que… » La voilà, cette épine qui était plantée en son cœur et qui ne saurait être ôtée que par un geste franc et brusque, douloureux instant qui assurerait un autre empli de soulagement. « Arthur, lors du bal offert par les Bedford… Le Prince et moi nous sommes reculés dans un couloir… Sans le moindre témoin. » A moitié horrifiée par son propre propos, elle avait reposé sa main sur la sienne, les yeux un peu plus écarquillés. « Je peux vous assurer, mon frère, qu’aucun de nos gestes n’a été fait dans le but de souiller mon honneur ou celui de notre famille… Je… J’avais cru que le Prince… Je pense qu’il souhaitait… Me poser la question. » Cette question qui n’était pourtant pas sortie de sa bouche. Cet entretien qui avait été stoppé par un domestique lui menant un missive. Devait-elle mentionner cette personne, capable de la ruiner ? Pourquoi n’avait-elle rien dit, alors ?

Reprenant doucement son souffle, elle poursuivit. « Son Altesse a été contraint de me laisser un instant seule, m’affirmant qu’il reviendrait… Mais il n’est guère revenu et j’ai rejoint les célébrations, ne souhaitant pas que mon absence se fasse remarquer davantage. » Pinçant les lèvres, soupirant longuement, venant essuyer l’une de ses joues d’un revers de main, elle chercha à retenir les rivières de larmes qui menaçaient de couler plus encore. « Pas un jour ne passe sans que mère ou moi ne cherchons à avoir des nouvelles de ce que son Altesse a pu devenir. Elle ignore évidemment les dessous de cette histoire, mais… Vous connaissez mère, dès lors qu’elle a une idée en tête… » Frances pouvait être ce cheval fou qui prenait aisément le mors au dent. Baissant les yeux sur ces mains jointes, elle sanglota à nouveau. « Oh, Arthur… Je vous en prie, pardonnez ma naïveté… J’ai été cette jouvencelle qui a trop espéré des Noces d’un amour sincère et qui, aujourd’hui, se retrouve plus esseulée encore… Quelle déception je dois être à vos yeux… »
Revenir en haut Aller en bas
Arthur Gilderstone
Arthur Gilderstone
◦ Comte de Suffolk ◦
Lettres envoyées : 352
Age : 24
Nationalité : Anglaise
Statut marital : Célibataire
Métier/Occupation : Comte de Suffolk, mécène des Arts
Classe sociale : Noble
Rêve(s) : Perpétuer ma lignée
Pseudo : Amal
Trigger Warning : Pédophilie, inceste, gaslighting, gore (les mentions sans détails sont tolérées)
Content Warning : --
Doubles Comptes : Benjamin Deverill, Isabella Langdale
Avatar + crédit : Luke Norris (c) BBC
Combien faut-il de larmes pour noyer un chagrin d'amour ? - Arthur|Amelia Empty

Re: Combien faut-il de larmes pour noyer un chagrin d'amour ? - Arthur|Amelia /
Lun 21 Nov - 15:22



Combien faut-il de larmes pour noyer un chagrin d'amour ?
◦ With. Amelia Gilderstone ◦


Amelia, ma douce Amelia, qui se traitait elle-même de sotte ! Le monde avait-il décidé de tourner à l'envers ce jour là ? C'est l'impression que j'avais. Je clignais des yeux avec l'air stupide d'une chouette en plein jour. J'eus toutes les peines du monde à garder ma patience et à la laisser parler, terminer de se décharger de ce qu'elle avait sur le cœur.

Lord Hohenzollern avait disparu, certes. C'était un événement qui n'avait échappé à personne. Je regrettai sa présence car nous avions commencé à tisser des liens sociaux lui et moi. Cela aurait pu être un avantage pour toute ma famille de conserver son amitié. Hélas, la diplomatie ne se préoccupe que peu des désirs futiles d'un petit Comte de province.

Le « alors que » d'Amelia me fit tressaillir. Je lui répondis, comme un écho :

- Alors que... ?

Je luttais contre moi-même pour éviter d'imaginer le pire. Cela n'aurait pas été sage. Quiconque imagine le pire pour l'avenir souffre deux fois : en l'imaginant puis en le vivant. Quand il ne s'agit pas simplement de se faire souffrir inutilement à imaginer des choses qui n'arriveront jamais.

J'ai resserré mes doigts autour de la main de ma sœur, suspendu à ses lèvres et à ses confidences.

J'eus le sentiment de recevoir une douche glacée dans le dos. Le Prince avait réclamé un entretien privé, sans chaperon, avec ma chère Amelia, dans le but de... De quoi, au juste ? Se jouer d'elle ? De lui donner de fausses espérances pour ensuite disparaître, riant sous cape comme un diable venant de jouer un mauvais tour à une âme éplorée ?

- Amy, ma très chère sœur, vous n'êtes pas une déception à mes yeux.

J'ai relevé son visage vers le mien, essuyant ses larmes de mes doigts.

- N'importe qui aurait fait confiance à ce Prince de pacotille, après tout ce que vous avez partagé cette saison. Ne vous a-t-il pas favorisée au milieu de toutes les autres ? N'a-t-il pas, lors de chaque événement social que nous avons partagé lui et moi, passé du temps à m'entretenir de vous ?

J'ai soupiré en me pinçant les lèvres.

- S'il y a bien quelqu'un de naïf dans cette affaire, ce n'est pas vous, douce Amy, c'est moi. C'est moi qui ai cru bon d'encourager la cour qu'il vous faisait. Moi qui me suis imaginé qu'un Prince pouvait s'intéresser à une autre femme qu'une Princesse. Moi qui me suis persuadé que ses attentions à mon égard pouvaient être les prémices d'une amitié plutôt qu'une vaste plaisanterie faite à mes dépends et surtout aux vôtres.

J'ai levé ses mains vers mon visage et j'ai posé mes lèvres sur ses phalanges.

- C'est à moi de vous demander pardon, Amelia, pour n'avoir pas su vous protéger.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Combien faut-il de larmes pour noyer un chagrin d'amour ? - Arthur|Amelia Empty

Re: Combien faut-il de larmes pour noyer un chagrin d'amour ? - Arthur|Amelia /

Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Sauter vers: