Concept Bienvenue sur Meanders Of London, un forum historique sans prétention qui se déroule dans la grande ville de Londres. Le forum a été crée collectivement et s'attache à une ambiance sombre. L'ambiance de jeu se veut agréable pour tous et dans le respect des uns et des autres. Nous ne sommes en rien historiens et ne vous imposons, que ce qui touche en grande majorité à cette époque.
Lettres envoyées : 352 Age : 24 Nationalité : Anglaise Statut marital : Célibataire Métier/Occupation : Comte de Suffolk, mécène des Arts Classe sociale : Noble Rêve(s) : Perpétuer ma lignéePseudo : Amal Trigger Warning : Pédophilie, inceste, gaslighting, gore (les mentions sans détails sont tolérées) Content Warning : -- Doubles Comptes : Benjamin Deverill, Isabella Langdale Avatar + crédit : Luke Norris (c) BBC
Jeu, échec et match ! - annexe au Bal / Ven 10 Juin - 12:54
- En effet, Lord Hohenzollern, qu'est-ce qu'une partie d'échec sans véritable enjeux ?
Je croise mes mains sur mes genoux. Il a prit les blancs, ce qui veut dire que c'est lui qui commencera. J'ai ainsi tout le loisir de réfléchir tant qu'il n'a pas réalisé le premier déplacement.
Si chacun propose quelque chose comme enjeu, cela ne conviendra pas nécessairement à l'autre. Je propose donc de nommer ce que l'on désire de l'autre, et trouver un accord de cette façon.
Je ne lui laisse pas le temps de réfléchir à la question, passant à l'attaque :
- Si je l'emporte, je veux des excuses pour votre conduite vis-à-vis de Lady Amelia. Vos fausses fiançailles suivies de votre soudaine disparition et votre silence complet, ont fait d'elle la risée de son cercle social. Si je l'emporte, vous rétablirez son honneur.
C'est culotté de ma part, de lui réclamer des excuses d'une façon aussi ouverte et hostile. Mais au moins, les choses sont claires. Il sait pourquoi sa présence m'irrite – au cas où son orgueil bouffi l'aurait oublié. Il sait pourquoi je me bats.
Je me sers d'un cigare dans la boîte posée sur le guéridon, le prépare et l'allume pour me donner une contenance. J'espère qu'il ne voit pas à quel point mes mains tremblent.
Règles pour la partie d'échecs.
Lancer 1d133. 1-50 = pion pris (8 pièces en tout) -- 51-80 fou ou cavalier pris (4 pièces en tout) -- 81-95 tour prise (2 pièces en tout) - 96-100 reine prise (1 pièce) - 101-133 : aucune pièce prise.
Si la prise s'effectue pour une pièce d'une catégorie dans laquelle il ne reste plus aucune pièce (exemple : les 2 tours ont été prises et une prise de tour est déclarée), l'adversaire est en échec. Si au tour d'après la situation se reproduit, l'adversaire est MAT et la partie termine.
Dans tous les cas la partie se termine au bout de 6 posts par personne (12 posts de RP en tout) ((parce que c'est l'heure d'aller danser mes cocos !)) et on compte les points des pièces prises pour savoir qui gagne : 1 point par pion capturé, 3 points par cavalier ou fou capturé, 5 points par tour capturée, 9 points pour la reine si elle est capturée.
Friedrich v. Hohenzollern
◦ Prince de Prusse ◦
Lettres envoyées : 51 Age : 26 ans. Nationalité : Prussienne. Statut marital : Célibataire. Métier/Occupation : Ambassadeur Prussien auprès de la Couronne d'Angleterre. Classe sociale : Prince de Prusse, 3ème fils du Roi Friedriech-Wilhelm III., 5ème dans la ligne de succession. Rêve(s) : C'est un secret. Pseudo : Antares Trigger Warning : / Content Warning : / Doubles Comptes : Earnest Wilde. Avatar + crédit : Antares
Re: Jeu, échec et match ! - annexe au Bal / Jeu 23 Juin - 14:57
Sa question rhétorique qui n'est qu'une pale copie de la mienne, je la désapprouve. Bien que je ne dis rien, je n'en pense pas moins. Cela manque cruellement d'originalité.
-C'est bien là la question que je me pose, Lord Gilderstone.
J'ai, bien évidemment, pris les blancs. Il ne semble pas s'y opposer. Certainement pour réfléchir à l'enjeux qu'il veut obtenir si je perds.
Il me propose de dire tout de suite ce que l'on attend de l'autre. J'ai à peine le temps de hocher la tête en accord qu'il continue en me demandant ce qu'il attend. Je vais éviter de dire que c'est ce que je désire aussi, les excuses en moins, il n'y aurait rien à parier dans ce cas. Mais je veux parler à Amélia. Je le lui dois.
-Dites-moi, Lord Gilderstone, quand vous aviez assuré que vous ne pourrez juger, ni condamner un homme qui a tué sans en connaître la raison, était-ce vrai ? Ou simplement des paroles en l'air ? Hm ?
Je continue.
-Vous semblez me condamner et me juger bien vite, moi qui suis parti sans que vous ne connaissiez la raison. Vous croyez que je serai parti par plaisir de vous faire souffrir, Amélia et vous ? Tss. C'est offusquant. Si je l'emporte, je veux que vous écoutiez attentivement, vous et Amélia, les raisons qui m'ont poussé à partir aussi précipitamment et surtout, le pourquoi je n'ai pu vous donner de mes nouvelles.
Puisqu'il ne semble pas prompt à me demander ! Je dois faire ce pari grotesque pour le faire entendre raison.
J'observe la configuration des pièces, rangées pour l'instant. Le début est une partie que je sous-estime beaucoup. J'aime utiliser ma réflexion après quelques coups échangés. Pour l'instant, ce n'est que du hasard. Le Comte a surement du s'en apercevoir.
Pourtant, ce n'est pas parce que je joue rapidement au début que je suis irréfléchi. Au contraire, quand il fallait faire une stratégie à la bataille de Waterloo, il fallait réfléchir et agir vite, efficacement. Ma façon de jouer au échec s'y est vu changé. C'est seulement dans quelques échanges que je pourrais réfléchir, car la bataille sera lancée, et les ordres précédents à peine arrivé à ceux qui les exécutent. Je sais que ce n'est qu'un jeu, mais j'ai l'impression d'avoir des vies entre les mains. Comme lors de cette terrible décision que j'ai du prendre pour remporter la bataille de Waterloo. Je ne me le pardonnerai jamais.
Mon ongle tape sur l'accoudoir du fauteuil, en rythme. Je fais comme si je contrôlais, maîtrisais la situation, pourtant je sens que la toux va bientôt franchir mes lèvres. Non ! Je ne peux me montrer faible devant l'ennemi. Bien que ce soit lui, qui me prend pour tel. Je ravale cette douleur et m'empêche de tousser. Mais je sais que cela va revenir...
Nombre aléatoire (1,133) :
48
Arthur Gilderstone
◦ Comte de Suffolk ◦
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Re: Jeu, échec et match ! - annexe au Bal / Lun 27 Juin - 11:31
Jeu, échec et match !
◦ With. Friedrich Hohenzollern ◦
Je fronce les sourcils. Il veut lui parler. Bien évidemment. Va-t-il s'expliquer ? Pense-t-il la manipuler ? Je l'ignore.
- J’accepte vos conditions. Cela se passera sous chaperonnage, évidemment, puisque son mariage a dû être décalé. Mais cela, vous êtes déjà au courant, je présume ?
C'est une attaque gratuite de ma part, je le reconnais. Je perds facilement ma logique et ma raison lorsqu'il s'agit de défendre Amelia.
Je grince des dents lorsqu'il me renvoie à ce que je lui ai dit l'an dernier lors de ma première rencontre. Je fais de mon mieux pour contourner l'attaque et me rétablir d'une pirouette.
- Je ne peux en effet pas juger vos actes tant que je n'en aurai pas obtenu d'explication, Lord Hohenzollern. Néanmoins, pourriez-vous, de votre côté, juger la colère que je puisse ressentir en voyant les conséquences que vos actes ont eus sur Lady Amelia ?
La partie ne se joue pas seulement sur l'échiquier, elle se joue également dans nos paroles.
- Je vous écouterai, Lord Hohenzollern, et Lady Amelia fera de même. Je suis ravi que nos conditions réciproques soient finalement très proches ou même, identiques. Sur ce point au moins nous sommes en accord.
J'insiste en prononçant le titre de ma sœur. Elle et Lord Hohenzollern ne sont pas suffisamment intimes pour qu'il l'appelle par son prénom, encore moins devant moi, encore moins sans s'être expliqué auparavant sur ses actes. Mais ce n'est pas le moment de le lui reprocher ouvertement non plus. Notre interaction est suffisamment hostile en l'état.
Son jeu est un peu aléatoire sans être imprudent. Je lui sacrifie un de mes pions pour protéger un cavalier. J'utilise de mon côté une ouverture assez classique, qui fait ses preuves malgré sa prévisibilité. J'ai l'impression qu'il ne s'en rend pas compte, ou qu'il n'en a rien à faire. Après tout, il est difficile de se concentrer à la fois sur le plateau et sur nos échanges verbaux.
Cela faisait longtemps que je n'avais pas été à ce point intellectuellement stimulé. J'en ai la chair de poule. J'ai le sentiment que quelque chose de très important est en train de se jouer, au moins aussi important que mon match de boxe avec Wilde durant notre jeunesse, ou ma promenade au parc avec Lady Reese. Un événement qui va modifier le cours de ma vie.
Il a l'air nerveux, souffrant. Il ravale visiblement une toux.
Alors, par charité chrétienne, j'éteins mon cigare, avec l'air de ne plus avoir envie de fumer, ou de ne pas vouloir me laisser distraire. J'ai peut-être beaucoup de colère envers lui, mais tout ennemi mérite le minimum de respect qui est dû à tout être humain. La colère ne doit pas rendre injuste.
Lancé de dé pour le 2è tour :
Nombre aléatoire (1,133) :
58
Captures Fred : 1 pion. Captures Arthur : 0 pièces.
Friedrich v. Hohenzollern
◦ Prince de Prusse ◦
Lettres envoyées : 51 Age : 26 ans. Nationalité : Prussienne. Statut marital : Célibataire. Métier/Occupation : Ambassadeur Prussien auprès de la Couronne d'Angleterre. Classe sociale : Prince de Prusse, 3ème fils du Roi Friedriech-Wilhelm III., 5ème dans la ligne de succession. Rêve(s) : C'est un secret. Pseudo : Antares Trigger Warning : / Content Warning : / Doubles Comptes : Earnest Wilde. Avatar + crédit : Antares
Re: Jeu, échec et match ! - annexe au Bal / Sam 2 Juil - 11:11
Il joue donc à ce jeu puéril. J'en attendais mieux de lui, mais en tant que Prince, je ne peux que lui rendre son dû si aimable. Je reste généreux après tout. -J'étais bien au courant. D'ailleurs, où est-il, l'heureux élu ? Je ne le vois pas. Fis-je d'un ton innocent alors que je sais pertinemment qu'il n'a plus donné de nouvelles depuis quelques mois. Quelle gentillesse de me rendre la place qui me revenait de droit, Lord machin-chose. Car oui, je le sais. Elle m'aime. Et moi ? Tomber dans une relation d'un amour unilatérale avec une femme ? Tss, calomnie ! Cela ne peut arriver.
Cela ne peut m'arriver à moi.
Je lui offre un sourire faux, tandis qu'à l'intérieur je jubile qu'il ne puisse s'opposer à ses propres dires.
-Oui, je le peux. Après tout, vous étiez si confiant dans vos dires, cela me désole de constater que tout ne soit qu'hypocrisie quand cela tient du privé. N'est-ce pas cette pensée égoïste que vous insinuer par là, Lord Gilderstone ? Que toutes règles s'appliquent à tous mais qu'à bien y réfléchir, pas totalement ?
N'est-ce pas à l'encontre de ce dont il se bat, l'égalité ? C'est d'un riddicule, je le croyais meilleur mentalité que la mienne, en fait, cela ne reste juste qu'un humain berné par ses sentiments, ses envies, son égoïsme.
J'ai surestimé sa pureté, faut-il croire. Comme tous les hommes, il reste corrompu par un mal qui ronge notre espèce depuis des siècles.
L'amour.
Non pas avec un grand A, mais dont l'intensité lui est égal. Je peux le comprendre, son virulence face à mon égard, mais ce n'est pas pour autant que je le cautionne, pas après toutes ces belles paroles utopiques et révolutionnaires qu'il m'a envoyé dans la figure.
Je hoche la tête, d'un coup sec. Évidemment qu'il va respecter sa part du marché, après tout, c'est le jeu qu'il a choisi. Cela aussi, il va décider que tout compte fait, ce n'est pas à la hauteur d'Amélia et donc, ne pas respecter sa parole ? Je ne crois pas, il reste un noble. Sa réputation en prendrait un coup, et cela ne pourra que faire du tord à ses soeurs, bien que son petit frère aussi pourra en pâtir.
-Amélia mérite de savoir, qu'importe si je perds ou si je gagne. J'insiste bien sur le prénom de sa soeur, dans une énième provocation. Je l'ai quittée, nous étions proches, pour moi, cela n'a pas changé. Je l'ai rencontré sans nom, juste un visage d'une beauté à en faire pâlir toutes les dames ! Je ne peux abandonner cela, et encore moins pour faire bonne impression à Lord Gilderstone.
C'est d'un ennui. Les échecs, cela m'a toujours passionné. La parole aussi, d'une certaine manière. Et tout est réuni, pourtant je ne suis pas satisfait. Non, je ne le suis pas. Tss. Pourquoi ? Parce que je déteste les débuts de partie. C'est lent, sans attrait, sans exaltation.
Il est assez classique dans sa démarche, moi, plutôt brouillon mais rapide. Il sacrifie un pion, choix judicieux. Je lui donne en retour un fou, sait-il que c'est un fou amoureux ? Je le donne en pâture pour essayer de lui prendre une pièce en particulier...
Satanée toux ! Je sors un mouchoir de ma poche, je me permets de tousser dedans. Tss. Du sang. Ce n'est guère une bonne nouvelle, d'après mes médecins. Je fais en sorte que mon adversaire ne voit rien. J'ai l'habitude de faire croire que ce n'est qu'une simple toux passagère après tout.
Lancé de dé pour le 3è tour :
Nombre aléatoire (1,133) :
31
Captures Fred : 1 pion. Captures Arthur : 1 fou.
Arthur Gilderstone
◦ Comte de Suffolk ◦
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Re: Jeu, échec et match ! - annexe au Bal / Lun 4 Juil - 15:30
Jeu, échec et match !
◦ With. Friedrich Hohenzollern ◦
Je grince des dents lorsqu'il souligne l'absence de Lord Manners. Son ton est faussement innocent et cela m'horripile au plus haut point.
- Je suppose que Lord Manners a cru bon de suivre votre exemple, Lord Hohenzollern, puisque c'est ainsi semble-t-il que l'on doit traiter ma sœur.
La perte du cavalier que j'avais monté à l'attaque de ses défenses rajoute une couche d'irritation à la situation. Si j'étais un goujat, je lui jetterais volontiers mon gant à la figure et le défierais sur un ring de boxe. Cela me permettrait à la fois d'avoir le dessus à coup sûr, vu son état de santé maladif, et d'extérioriser les émotions violentes qui montent en moi. Mon cigare m'aurait sans doute apaisé mais la politesse veut que j'évite de fumer en compagnie d'une personne malade.
Douce ironie que l'étiquette, qui me déconseille de fumer devant un malade mais m'autorise à flanquer mon poing dans la figure du Prince sous certaines conditions.
Je relève sa pique au sujet des règles qui s'appliquent à tous mais pas vraiment en fait. Je change mon angle d'attaque.
- Y a-t-il une loi, une règle, interdisant d'exprimer ses émotions ? Si je ne juge pas vos actes, m'autoriserez-vous au moins à exprimer les émotions qu'ils m'inspirent, en l'état actuel des connaissances que j'ai quant à vos intentions ?
Avec un sourire narquois, je rajoute :
- Il ne tient qu'à vous de m'éclairer quant aux raisons derrière vos actes afin de corriger mes erreurs d'appréciation.
Il me provoque encore en continuant de parler familièrement d'Amy. Cherche-t-il à me déstabiliser afin de gagner plus facilement ? Fulminant intérieurement, je refuse de lui céder.
Je me rends compte que je ne sais, au final, presque rien de lui. Il parvient à me tirer des renseignements à mon sujet en remuant ma colère, en utilisant mes valeurs personnelles comme levier.
Il tousse encore. Je fais mine de me concentrer sur la partie, j'aimerais parvenir à le délester de sa reine à défaut de le mettre en échec. Je sens néanmoins mon sang se glacer lorsque j'entrevois une tache sombre dans son mouchoir.
J'espère que ce n'est pas la tuberculose.
Car si c'était la tuberculose, et que ma douce Amy... La voir en prises avec le typhus m'avait déchiré le cœur. Si ce pantin princier en venait à contaminer Amelia, il y a de fortes chances que je jette aux orties toutes mes valeurs et tous mes principes afin de la venger.
Cela me démange un peu de faire une allusion à son état de santé mais je refuse pour le moment à m'abaisser à ça.
- Ravi de voir qu'il reste un peu d'honneur au milieu de vos stratagèmes d'ambassadeur, Lord Hohenzollern. Ma sœur en effet mérite de savoir et de comprendre, quoi qu'il arrive.
Suis-je en train de sous-entendre que ses embrouilles politiques l'éloignent de la conduite honorable d'un gentilhomme ? Peut-être. Si tant est que ce prince pédant ait pu être un gentilhomme à un moment donné dans sa vie.
Lancé de dé pour le 4è tour :
Nombre aléatoire (1,133) :
97
Captures Fred : 1 pion, 1 cavalier. Captures Arthur : 1 fou.
Friedrich v. Hohenzollern
◦ Prince de Prusse ◦
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Re: Jeu, échec et match ! - annexe au Bal / Dim 18 Sep - 20:14
Son grincement de dents et si… Satisfaisant. Pour l’atteindre, c’est tellement facile. Il devrait apprendre à cacher ses émotions, il en devient trop facile à le trouver lors d’une provocation aussi futile pour beaucoup d’autres. Le manque d’expérience, sans doute. Il reste mon cadet de deux années.
-S’il suit mon exemple comme vous aimez à le croire, ce que je souhaite pour vous, alors il ne pourra que lui revenir. C’est bien cela que j’ai fait, n’est-ce pas, Lord Gilderstone ? Je suis revenu.
Cela aurait été plus facile si Lord Gilderstone se concentrait sur cela. Mais non, il faut qu’il joue forte tête. Tss. Quelle perte de temps. Mais pour Amelia, ce n’est pas si grave.
-Halala, justement, en parlant d’émotions, c’est justement ceux-là même qui m’ont amené ici aujourd’hui, devant vous. M'en blâmez-vous ? Ce sont ces mêmes émotions, sentiments qui m’ont fait quitter ma dulcinée. Croyez-vous que je n’en ai pas souffert ? Je ne sais pas si vous avez déjà été amoureux, mais savoir l’être aimé si loin de soi est un véritable supplice. Encore plus quand elle souffre de moi. Alors faites, je vous autorise à exprimer vos émotions, mais sachez que je vous l’autorise à condition que vous ne dénigrez pas les miennes. Ils n’en sont pas moins authentiques que celles que vous portez.
Friedrich sourit, relevant le menton, et ajoute. -Et s’il n’y avait pas de règle, Lord Gilderstone, pourquoi m’avoir demandé l’autorisation ?
Friedrich se moque légèrement. -Parce que maintenant, vous voulez entendre ce que j’ai à me dire ? Il va falloir attendre de voir qui gagne. Si je perds, je ne vous dirai rien. Après tout ce serait contraire à votre souhait premier, ne vouliez-vous juste pas des excuses pour rétablir l’honneur d’Amélia ?
Franchement, c’est si facile de l’atteindre quand il s’agit d’Amélia. D’une certaine manière, pour moi aussi. Quand il s’agit d’elle… C’est tout de suite plus compliqué de cacher une quelconque émotion.
Il parle de mon rôle d'Ambassadeur ainsi. Est-ce juste parce que c’est moi ou méprise-t-il tous les Ambassadeurs ? Hum… Non, je pense que c’est personnel. Mais il pourra en penser ce qu’il veut, j’en suis fier. C’est grâce à cela que j'ai rencontré Amelia, je ne pourrais jamais ainsi salir mon métier.
-J’ai à cœur cette envie, dommage que cela ne soit pas votre cas. A moins que je n’ai réussi à vous faire changer d’avis ?
Je soupire quand je perds ma reine, décidément, je ne suis pas en forme. La joute verbale me prend beaucoup trop d'énergie pour que je puisse vraiment me concentrer sur cette partie, cette guerre qui n'en est qu'une de surface parce qu'il est évident que la vraie bataille se trouve dans les mots.
Lancé de dé pour le 5è tour :
Nombre aléatoire (1,133) :
79
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Arthur Gilderstone
◦ Comte de Suffolk ◦
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Re: Jeu, échec et match ! - annexe au Bal / Mer 21 Sep - 15:24
Jeu, échec et match !
◦ With. Friedrich Hohenzollern ◦
J'essaye de garder mon calme. Que dit le proverbe, déjà ? L'eau glisse sur le dos du poisson-chat. La bave du crapaud n'atteint pas la blanche colombe.
- Vous avez raison, Lord Hohenzollern. Vous êtes revenu. Un peu tard, malheureusement pour vous. Qui va à la chasse perd sa place.
Les choses auraient été plus faciles s'il n'était pas revenu. S'il avait disparu pour de bon, sans nouvelles. Je ne sais quoi dire, quoi faire, je ne sais ce qui serait le mieux pour mon ange Amelia. Pour son honneur, pour son avenir, pour son bonheur également. Il y a tellement de paramètres en jeu. La situation est encore plus épineuse que l'échange agressif qui se déroule en ce moment sur le plateau.
Le voilà qui se met à parler de ses émotions. Heureusement que j'ai abandonné cigare et brandy, sinon, j'aurais mis le feu au second en laissant échapper le premier. Je le regarde en clignant des yeux, essayant de déterminer s'il se moque de moi ou si, pour la première fois de sa vie, il est réellement sincère.
- J'apprécie de pouvoir jouer cartes sur tables avec vous, Lord Hohenzollern. Pouvons-nous au moins nous mettre d'accord sur le fait que nous souhaitons tous les deux le bonheur de Lady Amelia ?
Si les choses sont claires, si le but de notre échange est explicite, alors, nous pourrons mieux convenir d'une solution qui mette tout le monde d'accord.
- Règles ou pas, c'est un principe de politesse que de demander la permission. À moins que les convenances sociales soient différentes au sein de la maison royale de Prusse ?
Le voilà qui se moque de moi à son tour. Certes, je l'ai provoqué. Mais, est-ce une raison de mettre de l'huile sur le feu ?
Je lui cède du terrain. Je ne suis, après tout, qu'un Comte – il est Prince – s'il le voulait, il pourrait emporter Amelia par la force des armes sans que je ne puisse faire grand-chose pour m'y opposer. On ne risque pas un incident diplomatique pour une fille de Comte.
On ne risque pas un incident diplomatique pour une femme tout court, à moins qu'elle ne soit Princesse ou Reine. Et encore. L'Histoire nous a montré plusieurs exemples de Princesses et Reines sacrifiées sur l'autel des décisions des hommes.
Mes pensées se dirigent vers Lady Reese. Non, je dois me concentrer. Là, c'est la vie de ma sœur dont il est question.
- Dans cet échange, tout ce qui compte pour moi est de rétablir l'honneur et la position sociale d'Amelia. Si c'est également votre cas, alors, nous pourrons trouver une entente.
Je lui sacrifie mon « mauvais fou » – celui qui se trouve sur les cases noires et qui, au vu de la configuration actuelle, me handicape plus qu'autre chose. Puis je plisse les yeux. Je ne dois pas oublier que c'est sur le plateau que se joue une partie de l'avenir de ma sœur.
Lancé de dé pour le 6è tour :
Nombre aléatoire (1,133) :
75
Captures Fred : 1 pion, 1 cavalier, 1 fou. Captures Arthur : 1 fou, 1 reine.
Friedrich v. Hohenzollern
◦ Prince de Prusse ◦
Lettres envoyées : 51 Age : 26 ans. Nationalité : Prussienne. Statut marital : Célibataire. Métier/Occupation : Ambassadeur Prussien auprès de la Couronne d'Angleterre. Classe sociale : Prince de Prusse, 3ème fils du Roi Friedriech-Wilhelm III., 5ème dans la ligne de succession. Rêve(s) : C'est un secret. Pseudo : Antares Trigger Warning : / Content Warning : / Doubles Comptes : Earnest Wilde. Avatar + crédit : Antares
Re: Jeu, échec et match ! - annexe au Bal / Lun 26 Sep - 11:26
Je le sais bien. Dans cette situation, je suis détestable. Je provoque, mais ce n'est pas la même provocation douce et charmante, c'est la provocation d'un Prince à un Comte, d'un Prussien à un Anglais, pour une jeune femme. C'est étrange, nous voulons tous les deux la même chose.
Son bonheur.
Et dans le meilleur des cas, son bonheur, elle le trouvera avec moi. C'est simple, non ? Alors pourquoi les frères viennent toujours compliqué le tableau ?
-Et quand il revient, il y trouve un chien... Connaissiez-vous la fin de cette expression ? Fis-je tout innocent, en sachant pertinemment que je viens d'insulter un... Qui était-ce déjà ? Ha oui ! Manners quelque chose. Je ne me souviens plus trop de lui. Après, cela fait si longtemps que je ne l'ai pas vu en compagnie des Gilderstone... Il ne faut m'en vouloir de prendre sa personne pour insipide !
-Autant pour moi, ce n'était pas cela. Oui, cela me revient maintenant."Qui revient, récupère son bien". Mais nous nous accorderons à dire qu'Amélia n'est pas un bien, n'est-ce pas ? Et puis la place est toujours vacante, que je sache. Après tout, le mariage a été reporté, quelle dommage. Mais bon, je la préfère avec un fiancé absent qu'un mari invisible. Il y a moyen de... Rattraper cette erreur. Certes, cela fera beaucoup de bruit dans les premiers temps mais... Si c'est pour Amélia, je serai prêt à entendre moult rumeurs plus grotesques les unes que les autres à mon sujet, mais je ne promets rien concernant votre soeur.
Les expressions, elles sont si manipulables, elles n'en restent que des mots.
Le voilà prit de court, c'est une première. Peut-être que la sincérité a du bon, pour une fois. Toutefois, j'hausse un sourcil.
-Etes-vous certain de ne pas être souffrant, Lord Gilderstone ? Après tout, je pensais que vous alliez insinuer que je déshonore mon royaume en calomniant ainsi les sentiments que j'éprouve à l'égard de votre soeur ou que sais-je d'autre.
Je soupire. Cela me surprend, venant de lui. Je m'attendais presque à ce qu'il m'assassine sur place pour éprouver des sentiments, qui sont peut-être pour lui qu'hypocrisie, envers sa soeur. C'est comme si... Mes yeux s'écarquillent de stupeur, qui l'aurait cru !
-Vous aussi, Lord Gilderstone. Vous savez pertinemment de quoi je parle, parce que vous aussi, vous aimez une femme.
Je lui accorde un sourire, il me comprend, c'est pour cela qu'il a su entrevoir cette sincérité dans ce tissu de bienséance.
-Pour ce qui est du bonheur d'Amélia, la question ne se pose même pas. Tout ce que je désire, c'est de la rendre heureuse, que cela soit avec moi, ou un autre... Elle détient les cartes, à elle de savoir laquelle piocher.
Je lève la main avec désinvolture, tout en bougeant mon fou de place. -Je ne sais guère si elles sont différentes. Je sais juste qu'il n'y a pas besoin de permission pour ce qui coule de source.
Ils n'ont plus cinq ans tout de même. Les Anglais, ils sont décidément étranges.
-Je suis sûr que nous y arriverons... Fis-je sans donner de précision, un sourire au lèvre.
C'est à mon tour de sacrifier un cavalier. Pour être honnête, je préfère les fous, dans ce jeu. Ils sont plus pratiques. Les cavaliers sont trop dans la structure, le carré, que les fous sont moins cela.
Lancé de dé pour le 7è tour :
Nombre aléatoire (1,133) :
1
Captures Fred : 1 pion, 1 cavalier, 1 fou. Captures Arthur : 1 fou, 1 reine, 1 cavalier.
Arthur Gilderstone
◦ Comte de Suffolk ◦
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Re: Jeu, échec et match ! - annexe au Bal / Mer 28 Sep - 19:55
Jeu, échec et match !
◦ With. Friedrich Hohenzollern ◦
Je fais de mon mieux pour garder mon calme. C'est important. Ce n'est pas pour moi, mais pour Amelia. Je dois me montrer digne de ma sœur, montrer également à cet impertinent de prince Prussien bouffi d'orgueil que le calme et la dignité anglaises seront toujours supérieurs au reste du monde.
Je dois également admettre que, sur un tout petit détail, un tout petit point, un pas grand-chose, il a raison. Je ne dois pas laisser mes propres sentiments envers lui m'aveugler. Je ne dois pas oublier que tout cela se joue pour Amelia.
Donc, je reste calme et composé lorsque, indirectement, il traite le Duc de chien.
- Non, je ne connaissais pas cette expression. Cela doit être une variante prussienne, certainement.
Je me mords la langue. Mon regard parle pour moi. Sa conduite est indigne d'un gentilhomme. Mais, la mienne l'est-elle pour autant ? Ego contre ego, fierté contre fierté, orgueil contre orgueil. Une incroyable ironie, puisque nous nous battons pour la même chose : le bonheur d'une femme.
- C'est un autre point sur lequel nous pouvons en effet nous accorder, Lord Hohenzollern : ma sœur, Lady Amelia, n'est pas un bien. Quant à savoir si la place est « vacante », comme vous le dite, c'est à elle de le décider. Elle est la seule à pouvoir affirmer si elle souhaite maintenir ses engagements auprès de Lord Manners, ou si elle souhaite le congédier.
Je grimace avec moquerie lorsqu'il se saisit d'un de mes pions, à défaut de pouvoir emporter ma reine. Mon roi est toujours bien protégé.
- C'est à elle également de choisir à quelles rumeurs elle veut tendre l'échine, de quel côté elle tolérera que la société jappe à ses talons. Son cœur et sa raison pencheront-ils vers le fiancé de longue date, vers l'aventurier princier d'un royaume lointain, ou nous surprendra-t-elle par une action indépendante issue de sa seule volonté ?
J'avance ma reine, menaçant. Puis je le fixe insolemment en rallumant mon cigare, lorsqu'il fait une allusion à ma santé en constatant mon calme.
- Êtes-vous certain de ne pas être souffrant vous-même, Lord Hohenzollern ?
Je lance une bouffée de fumée insolente dans sa direction. Cette fois-ci, je n'éteindrai pas mon cigare. Il a la langue assez pendue pour insulter tout le monde autour de lui. Qu'il la fasse s'agiter pour demander à ce que je l'éteigne.
- Vous êtes le seul à savoir si les sentiments que vous éprouvez pour ma sœur sont honnêtes. Elle est la seule à savoir comment elle souhaite y répondre, ou si elle souhaite y répondre d'une quelconque façon plutôt que de les ignorer. Moi, je ne suis là que pour m'assurer qu'elle reste en sécurité, physiquement, moralement, socialement.
Je cligne des yeux stupidement, au milieu de la fumée, lorsqu'il dit que j'aime une femme.
- Je ne comprends pas vraiment ce dont vous voulez parler, Lord Hohenzollern. Vous semblez mieux au courant que moi de ce qui se passe dans mon propre cœur. J'espère que vous êtes au moins autant au courant de ce qui se trame à l'intérieur du vôtre.
Je lance cela sur le ton de l'ironie, mais ses mots me laissent un trouble. Moi, amoureux ?
L'image de Lady Reese me traverse rapidement l'esprit. Certes, je suis très attaché à elle. C'est la première fois que je suis aussi attaché à une femme en dehors de ma famille. Mais, est-ce cela, l'amour ? Si j'en crois les romances que j'ai pu lire, c'est différent. Aucun livre que j'ai pu lire ne décrit exactement ce que je ressens avec Lady Reese. La passion intellectuelle. L'envie de construire de grandes choses ensemble. L'ambition d'un projet commun pour l'avenir de l'Angleterre. Non, les histoires décrivent plutôt une forme d'obsession tournant autour de bouquets de fleurs, de pique-niques, de danses, de rubans, et de lettres parfumées. Toutes sortes de choses qui me laissent indifférent. Avec, ponctuellement, une cheville dénudée faisant monter le rouge aux joues. Rien de tout cela ne fait partie de ma relation avec Reese. Euh, je veux dire, Lady Reese.
Je dois avoir l'air d'un poisson sur l'étal d'un marchand, à force de réfléchir.
- Vous pensez peut-être qu'il n'y a pas besoin de permission pour ce qui « coule de source » mais je considère bien au contraire que c'est le moment où il est le plus important de demander la permission. Car c'est lorsque l'on croit que tout est simple et évident, que l'on s'aveugle soi-même avec l'idée que l'on se fait de l'autre personne.
Je me mords les lèvres. Je m'adresse à lui, mais je pourrais aussi bien m'adresser à moi-même. Je m'aveugle de l'idée que je me fais d'un prince se jouant de ma sœur, mais au final, que sais-je vraiment de lui, de ses intentions ? Tellement de faux-semblants et d'orgueil sont en jeu.
Je veux qu'Amelia soit heureuse et en sécurité, physiquement, moralement, socialement. Et lui, que veut-il réellement ? Le bonheur de ma sœur, ou la joie égoïste de se pavaner avec Amy à son bras, comme un joyau au cou d'un pourceau ?
Lancé de dé pour le 8è tour :
Nombre aléatoire (1,133) :
101
Captures Fred : 2 pions, 1 cavalier, 1 fou. Captures Arthur : 1 fou, 1 reine, 1 cavalier.
Friedrich v. Hohenzollern
◦ Prince de Prusse ◦
Lettres envoyées : 51 Age : 26 ans. Nationalité : Prussienne. Statut marital : Célibataire. Métier/Occupation : Ambassadeur Prussien auprès de la Couronne d'Angleterre. Classe sociale : Prince de Prusse, 3ème fils du Roi Friedriech-Wilhelm III., 5ème dans la ligne de succession. Rêve(s) : C'est un secret. Pseudo : Antares Trigger Warning : / Content Warning : / Doubles Comptes : Earnest Wilde. Avatar + crédit : Antares
Re: Jeu, échec et match ! - annexe au Bal / Dim 2 Oct - 19:58
J'hausse un sourcil au fait qu'il ne connaisse pas cette expression, elle est connue après tout. Du moins en Prusse. Nous avons l'art d'insulter avec subtilité. Enfin en quelque sorte. Je sais que mon insolence n'aide pas, mais quand je me sens agressé, cette fausse confiance agaçante est ma seule façon de m'y prendre, de pouvoir riposter. C'est comme cela que je fais à chaque fois, certes je ne me fais pas beaucoup d'amis avec cette méthode, mais quelle importance ? Quelle importance quand elle fonctionne ?
-Tant qu'une bague n'est pas à son annulaire, elle reste libre. Une demande de mariage, qu'est-ce que c'est au fond ? Que des mots. Rien de concret, cela peut vite partir en fumée. Vous le savez mieux que quiconque.
Un visage triste, rempli de regrets prend forme dans mon regard, sa direction, l'émotion qu'elle transparaît, dans la position de mes lèvres, fermées.
Parce que je ne fais pas semblant d'être arrogant cette fois.
Parce que j'ai fait cela, je n'ai dit que des mots, une phrase que je n'ai pu terminer pour lui demander sa main, à Amélia. Une missive avec le seau du royaume de Prusse est arrivée de toute urgence pour moi. Je ne peux me soustraire à mes obligations. Mais quelle ironie que cela ne soit tombé en ce jour... Ce jour où j'allais pour la première fois, demander à une lady d'être ma femme. La seule pour qui j'ai eu envie de sceller mon destin au sien, d'unir nos existences à la vie, à la mort. Ressentirais-je cela pour une autre femme ? Je ne veux y penser, pour l'instant, pour l'instant... Il n'y a qu'elle.
-Il n'en tient qu'à elle de le décider. Je ne serai qu'un choix parmi d'autres. Et qu'importe ce qu'elle décide, je le respecterai. Je la veux souriante au bras d'un homme qui saura la combler, et si ce bras ne m'appartient pas, je saurai me satisfaire du bonheur qui irradiera dans l'éclat de ses yeux.
Je ne peux mentir, cela m'affectera, j'en serai terriblement blessé, mais quelle importance si c'est son bonheur qui fera le mien ?
Je lui accorde un sourire de politesse, ne montrant l'inquiétude qui me ronge.
-La santé, qu'elle soit bonne ou mauvaise, aime aller et venir comme bon lui semble. Fis-je sans réellement répondre à sa question.
-Je vous remercie néanmoins pour votre sollicitude, lord Gilderstone. Fis-je avec un sourire reconnaissant. Faux ou vrai, je ne saurai le dire moi-même. Il est juste présent.
Je continue de garder ce sourire sur mes lèvres, même quand je respire sa fumée sur moi, de manière insolente. Tss. Je pensais l'être plus que lui mais peut-être l'est-il plus que moi en fin de compte.
-Sachez, Lord Gilderstone, qu'il n'ait plaisant pour personne d'être en présence d'une noble qui fume avec autant d'insolence. Il serait dommage que les autres Lords vous prennent pour quelqu'un que vous n'êtes guère, n'est-il pas ? Parce que nous savons pertinemment qui est le plus insolent de nous deux, ce serait dommage que vos actions nous donnent tord aux yeux des autres hommes présents... Ne croyez-vous pas ?
En effet, d'autres hommes, en plein partie d'échec, qui n'ont pas pu l'achever à l'annonce du bal on décidé de l'achever là où ils l'ont commencé, comme pour Lord Gilderstone et moi-même. Je me demande qu'elle est l'enjeu de leur partie. Est-ce qu'ils sont assez fous d'une demoiselle pour parier sa vie sur un jeu de stratégie, de réflexion, de concentration ?
Je ne réponds rien à sa remarque sur le bien être d'Amélia. Parce que je suis d'accord avec ces propos, malgré une phrase qui me laisse septique.
Je rigole légèrement, ce n'est pas moqueur, ni méchant, juste un rire qui vient d'une plaisanterie d'un homme amoureux sans savoir qu'il l'est.
-Lord Gilderstone, ma question vous aurait-elle troublée ? C'est la première fois que vous n'arrivez point à me prendre une pièce blanche. Il me semble que c'est un signe indiscutable que cette femme que vous êtes en train de voir dans vos pensées ne vous laisse guère indifférent.
Je lui accorde un regard compatissant. Aimer. Ce n'est pas toujours une partie de plaisir, il a été l'origine de bon nombre de mes tourments, mais le sentiment qu'il me procure est... Il n'y a pas de mots. La savoir juste près de moi me provoque juste cette écho des battements de cœur dans mes tympans, ce plaisir d'anticipation de la savoir bientôt là, près de moi, ce désir ardent et inassouvi de lui offrir le monde, de consacrer ma vie pour son plaisir, de chaque jour apprendre à la connaitre et l'aimer plus aujourd'hui qu'hier. Pour qu'un jour, je puisse lui dire droit dans les yeux "Je te sais plus que quiconque sur cette terre...".
-En tant qu'homme amoureux lord Gilderstone, vous verrez si mes sentiments à l'égard d'Amélia sont faux. Vous êtes le plus à même de savoir si je la trompe par de faux semblants ou si je ne suis qu'un homme éperdue pour sa demoiselle. Voyez lord Gilderstone... Voyez à quel point je suis sincère, car des sentiments d'une telle intensité, vous savez aussi bien que moi qu'il est impossible de tromper une personne qui les porte en son sein.
Je soupire. Mes sentiments ne sont pas faux, je le sais. Je me connais assez pour en être persuadé, mais si il trouvait toujours le moyen de semer un doute ? Nous avons beau être amoureux, il est impossible que notre amour soit le même. Il faut arrêter de se fier au conte pour enfant ou des livres à l'eau de rose aussi puérils qu'inutiles parce qu'ils ne décrivent pas l'amour. Non, juste une partie édulcorée de ce qu'il est réellement.
-Que de sages paroles, je tacherai de les appliquer dorénavant.
Quelle est l'expression déjà ? Ha oui ! Facile de conseiller les autres, difficile de se conseiller soi-même. Je vais éviter de le dire à voix haute
La question qu'il se pose, ce n'est pas à moi de lui répondre de vive voix, parce qu'il pensera certainement que je mens pour le satisfaire, pour le rendre moins alerte tandis que je briserai une nouvelle fois le cœur de sa soeur. Non. Mes paroles n'auront pas les mots adéquats pour le convaincre, mais mes gestes, oui. Mon comportement vis à vis d'elle, c'est cela qui fera la différence. Tant pis pour ma grossièreté, tant pis pour mon insolence, quand Amélia sera en face de moi, je ne serai plus un prince fier, mais un homme amoureux...
Lancé de dé pour le 9è tour :
Nombre aléatoire (1,133) :
70
Captures Fred : 2 pions, 1 cavalier, 1 fou. Captures Arthur : 1 fou, 1 reine, 1 cavalier.
Arthur Gilderstone
◦ Comte de Suffolk ◦
Lettres envoyées : 352 Age : 24 Nationalité : Anglaise Statut marital : Célibataire Métier/Occupation : Comte de Suffolk, mécène des Arts Classe sociale : Noble Rêve(s) : Perpétuer ma lignéePseudo : Amal Trigger Warning : Pédophilie, inceste, gaslighting, gore (les mentions sans détails sont tolérées) Content Warning : -- Doubles Comptes : Benjamin Deverill, Isabella Langdale Avatar + crédit : Luke Norris (c) BBC
Re: Jeu, échec et match ! - annexe au Bal / Lun 10 Oct - 10:32
Jeu, échec et match !
◦ With. Friedrich Hohenzollern ◦
Je dois bien admettre que son argument tient la route : tant qu'elle n'est pas mariée, ma sœur reste libre.
- Tout tient effectivement à ce mot, Lord Hohenzollern : libre. C'est à elle de choisir. À vous de veiller à ce qu'elle dispose de toutes les informations nécessaires à votre sujet pour pouvoir faire son choix en toute connaissance de cause.
Je préfère ne pas relever sa pique au sujet de « partir en fumée ». Trop de fois j'ai affronté ce jeu de mots au sujet de l'incendie de la chapelle. J'y suis presque désensibilisé, à force. Je m'attendais à mieux de sa part. Mais je préfère ne pas le lui dire : il risquerait de prendre cela pour un défi.
Je hausse un sourcil lorsqu'il s'affirme prêt à respecter le choix d'Amelia.
- C'est tout à votre honneur de respecter son choix. Vous remontez dans mon estime. En tout cas, pour le moment. Il ne tiendra qu'à vous d'y rester. Saurez-vous réellement vous contenter de la voir heureuse au bras d'un autre que vous ? Je demande à voir. J'ai trop de fois vu ce genre de promesse être bafouée. Je ne peux pas baisser ma vigilance lorsque c'est le bien-être de Lady Amelia qui est en jeu.
Je dois bien admettre que j'admire le stoïcisme avec lequel il supporte mon attaque au cigare. La pique qu'il me lance au sujet de mon insolence tombe juste. J'en viens à regretter mon comportement. Je fais mine de ne pas l'entendre et reste silencieux pendant plusieurs minutes. Je garde les yeux fixés sur le jeu et profite de la capture qu'il fait de mon second fou pour écraser mon cigare dans le cendrier d'un geste rageur. Je préfère passer pour un homme soumis à ses émotions, plutôt que d'admettre ouvertement que je regrette d'avoir fait exprès d'enfumer mon adversaire.
Moi aussi, j'ai mes défauts. En ce moment, plutôt que d'en avoir honte, je préfère ma cacher derrière. Ce qui me rend encore plus honteux de moi-même.
Je lève les yeux de l'échiquier et cligne comme une chouette en plein midi lorsqu'il affirme à nouveau que je suis amoureux. Je ne comprends décidément pas de quoi il parle. Je préfère balayer sa remarque de mes pensées. Après tout, qu'est-ce qui m'indique qu'il est sincère ? Il pourrait très bien dire cela pour me déstabiliser.
- J'ai pu voir, hélas, Lord Hohenzollern, bien des personnes affirmer à cor et à cri être amoureuses, pour, quelques mois plus tard, épouser quelqu'un d'autre. Briser le cœur de l'être aimé. Les sentiments seuls ne suffisent pas, si les actions disent l'inverse. Je vous laisserai parler par vos actions, Lady Amelia y répondra par les siennes. Vos sentiments, cela vous regarde. Je ne peux pas en juger car je ne peux pas les percevoir directement. Mais je peux observer vos actions et leurs conséquences. Alors, comportez-vous de manière honorable. C'est tout ce que je vous demande.
Malgré toutes les piques que nous avons échangées, nous semblons malgré tout tomber sur un accord. Ce qui ne nous empêche pas de continuer à nous titiller mutuellement. Fierté contre fierté, orgueil contre orgueil, aucun de nous ne semble prêt à plier devant l'autre. Il faudra malheureusement que, ultimement, cela soit moi qui courbe l'échine. Je suis Comte, il est Prince. Quoi qu'il fasse, il aura toujours raison d'un point de vue de la hiérarchie sociale. Au moins a-t-il la politesse de chercher à réclamer à faire la cour à ma sœur convenablement, au lieu de l'enlever secrètement comme certains Lords le font avec les filles de leurs serfs.
Lancé de dé pour le 10è tour :
Nombre aléatoire (1,133) :
71
Captures Fred : 2 pions, 1 cavalier, 2 fous. Captures Arthur : 1 fou, 1 reine, 1 cavalier.