[Suffolk] - Au feu les pompiers ! - famille Mannerstone

Arthur Gilderstone
Arthur Gilderstone
◦ Comte de Suffolk ◦
Lettres envoyées : 352
Age : 24
Nationalité : Anglaise
Statut marital : Célibataire
Métier/Occupation : Comte de Suffolk, mécène des Arts
Classe sociale : Noble
Rêve(s) : Perpétuer ma lignée
Pseudo : Amal
Trigger Warning : Pédophilie, inceste, gaslighting, gore (les mentions sans détails sont tolérées)
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Doubles Comptes : Benjamin Deverill, Isabella Langdale
Avatar + crédit : Luke Norris (c) BBC
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[Suffolk] - Au feu les pompiers ! - famille Mannerstone /
Dim 20 Mar - 15:08

 


Au feu les pompiers
◦ Avec Amelia Gilderstone & William Manners ◦


15 mars 1816 Ce matin-là, je suis en train de passer en revue les détails des préparatifs du mariage d'Amelia avec Lord Manners. Je compare la liste des invités avec les réponses que nous avons reçues. Je prends note des personnes qui n'ont pas pu ou voulu faire le déplacement. Je vérifie et contre-vérifie la répartition de nos hôtes entre les différentes chambres libres. Lord Manners bien évidemment a reçu la meilleure d'entre toutes.

Tout est arrangé pour que les tourtereaux puissent convoler en justes noces. Les détails autour de la dot sont réglés. Le trousseau de ma chère Amy est prêt à la suivre dans le Duché du Rutland. Anna est quelque peu insupportable tellement elle se consume de jalousie. Mère semble passer chaque instant à sa disposition en compagnie de sa fille aînée pour lui divulguer ses derniers conseils d'une femme mûre à une femme en devenir. J'ignore ce que font Adelina et Allen. Je suppose que le silence et la discrétion d'Adelina sont de meilleure augure que le silence et la discrétion d'Allen. Pourvu que ce dernier se comporte convenablement !

Alors que j'en suis à ces réflexions, une commotion se fait entendre dans toute la demeure. Pressentant quelque catastrophe, j'abandonne ma paperasse.

Je découvre rapidement la source de toute cette panique. Mon sang ne fait qu'un tour. La chaleur me heurte de plein fouet. Des cendres cascadent du ciel. De la fumée me pique les yeux. Les domestiques ont formé une chaîne humaine depuis le point d'eau le plus proche, charriant des seaux et autres baquets. En vain.

En proie aux flammes, la chapelle familiale est déjà en train de s'effondrer sur elle-même. Lorsque la cloche échappe à sa poutre pour s'écraser au sol avec fracas, son ultime sonnerie résonne comme un glas dans mes entrailles.
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Amelia Gilderstone
Amelia Gilderstone
◦ Fille de Comte ◦
Lettres envoyées : 214
Age : 21 doux printemps passés en terres britanniques. Douce fleur, c'est le 16 avril 1794 qu'elle ouvrit ses yeux, faute de montrer ses premiers pétales.
Nationalité : Anglaise de Sang et d'origine.
Statut marital : Célibataire, elle craint finir vieille fille. Les fiançailles sont dans toutes ses discussions car elle n'a été éduquée que pour ce but.
Métier/Occupation : A quoi bon travailler quand votre seule contrainte dans ce monde est de demeurer parfaite aux yeux de tous ?
Classe sociale : Lady à l'étiquette parfaite et à la réputation intangible.
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Pseudo : Enaira
Trigger Warning : Aucun
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Avatar + crédit : Imogen Poots (Zuz')
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Re: [Suffolk] - Au feu les pompiers ! - famille Mannerstone /
Dim 20 Mar - 18:08

 


Au feu les pompiers
◦ Avec Arthur Gilderstone & William Manners ◦


15 mars 1816 Amelia n’appréciait pas seulement monter à cheval, elle adorait cela. Elle n’était pas seulement bonne cavalière, elle excellait en la matière, comme pour chaque domaine qu’elle cherchait à investir. Grimm n’était pas monture facile, le hongre ayant son tempérament, cherchant parfois à prendre la main à sa cavalière en tirant avec force sur les rênes. Mais l’alchimie avait su naître entre ces deux là et il était devenu routinier pour eux de partir en promenade, après le réveil matinal de la jeune femme qui enfilait à la hâte sa tenue de monte pour mieux galoper sur les sentiers. Et quoi de mieux que de pouvoir le faire sur un gigantesque domaine.

Lancée à vive allure sur les hauteurs de la plaine, elle souriait avec une joie non dissimulée, entendant le martèlement des sabots sur le sol, annonçant sa venue… Mais aussi celle du duc de Rutland, non loin derrière elle. A l’intimité qu’elle avait su accorder à sa monture, elle avait fini par prendre goût à la venue d’un autre binôme dans leurs promenades matinales. Ainsi, voilà plusieurs jours que les deux fiancés s’élançaient tous deux dans des promenades équestres, soigneusement chronométrées par une Frances Gilderstone qui n’avait que crainte de voir sa fille céder à une tentation irréparable avant la prononciation des vœux. Nul chaperon ne pouvait vraiment les suivre mais tous avaient bien en tête qu’il serait bien plus complexe pour la demoiselle de se remettre sur sa monture si elle osait en descendre, elle la première.

Ralentissant la cadence, elle finit par laisser Grimm revenir au pas, laissant au duc l’opportunité de se placer à ses côtés. « Voyez, mon cher William, le patin à glace n’est nullement la seule discipline dans laquelle je suis friande de vitesse ! » Flattant l’encolure de la bête, la laissant dérouler son encolure pour mieux récupérer, elle tourna alors la tête vers le domaine que l’on voyait légèrement en contrebas. C’était plaisant de pouvoir lui montrer ces endroits où elle avait grandi. Elle connaissait les terres de sa famille comme le fond de son réticule et aspirait désormais à en faire de même avec le duché de Rutland. Fort heureusement, l’homme était bon cavalier et pouvait la suivre, ainsi assis sur sa monture, sur laquelle elle devait lui reconnaître une fière allure. « J’espère que vos obligations ne sauraient nous empêcher d’agir de la sorte, lorsque nous serons arrivés chez v… » Ses narines s’étaient froncées. Grimm aussi, avait senti cette sinistre odeur, s’ébrouant doucement comme pour attester du danger. Le regard d’Amelia croisa celui de William, cherchant à lire en lui s’il avait compris, avant de laisser ses yeux parcourir la forêt. Parce qu’il était évident qu’un feu proviendrait forcément d’un tel endroit, n’est-ce pas ?

Mais non. Prospectant du regard la flore environnante, elle finit par deviner le nuage de fumée… Sur le territoire de la demeure des Gilderstone. Ecarquillant les yeux, elle se tourna vers William. « La chapelle… » N’avait-on pas dit qu’elle connaissait ces lieux comme sa poche ? Hélas, cent fois hélas, depuis leur position, ils ne pouvaient que constater l’horreur. Rattrapant les rênes de sa monture, elle la lança à nouveau au galop. Il ne leur fallut qu’une poignée de minutes pour atteindre les lieux, leurs montures hors d’haleine. Mais déjà, les flammes ravageaient les lieux. La fumée brûlait les yeux de la demoiselle qui voyait plus d’une chapelle disparaître à ce moment. C’était son avenir qui semblait s’évanouir. Et alors qu’elle constatait l’horreur, sa monture, elle, se rappela à elle, cherchant à fuir cette fumée brulante et la chaleur que les flammes émanaient jusqu’à eux.
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