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 CW Gore: Je l'ai puisé à l'encre de tes yeux...

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CW Gore: Je l'ai puisé à l'encre de tes yeux... /
Mar 8 Fév - 18:47


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Mardi 8 Février

Le ciel se dégage à mesure où le printemps s'octroie son retour, la pluie de la veille marque encore le sol de petites flaques d'eau qui reflètent ton doux visage.  @Amelia Gilderstone . De ta démarche légère, tu te baladais aux alentours de la Tamise. Peut-être étais-tu mélancolique que la foire ce soit terminée ? Qu'importe, cela ne regarde que toi.

Le vent souffle doucement sur tes cheveux blond, de ce vent puissant mais non mordant. Tandis que tu continues ta route non loin d'une petite auberge, ton chapeau se décolle subitement de ta tête, emporté par le soupire de la nature. Une rupture brutale quant à ta tranquillité qui te fais courir jusqu'à lui.

Ce n'est pas toute suite que tu as découvert ce qui te feras surement regretter ce choix de parcours, cette coiffe fuyante. Tes prunelles bleues se sont glissés dans la cour pour récupérer l'intenable couvre-chef, non loin d'un petit tas de paille. Des outils rouillés y sont déposés, dans un dérangement non organisé, des bouts de tissus tachetés retiennent ton attention. À mesure où tu prends ton temps pour observer de quoi il en résulte. Tu tombes sur ce qui ressemble abominablement à un cadavre.

Tranché à la gorge, de cette blessure béante, ses orbites complètement vides et les membres désastreusement inertes.

Ne chercherais-tu pas des indices ? Une volonté de comprendre ? Es-tu trop prise de choc ? Vas-tu reconnaître, le comte de Meyfield, Ayden Field ? Aller courage, tu peux le faire Gilderstone !

Tu as quinze jours, jusqu'au 22 février minuit, pour répondre à ce sujet. Fais les choses bien car tu n'auras qu'un post, après quoi, que tu l'ais appelé ou non, la police du port t’évacue des lieux et te promet de venir prendre ton témoignage au plus vite.


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Amelia Gilderstone
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Age : 21 doux printemps passés en terres britanniques. Douce fleur, c'est le 16 avril 1794 qu'elle ouvrit ses yeux, faute de montrer ses premiers pétales.
Nationalité : Anglaise de Sang et d'origine.
Statut marital : Célibataire, elle craint finir vieille fille. Les fiançailles sont dans toutes ses discussions car elle n'a été éduquée que pour ce but.
Métier/Occupation : A quoi bon travailler quand votre seule contrainte dans ce monde est de demeurer parfaite aux yeux de tous ?
Classe sociale : Lady à l'étiquette parfaite et à la réputation intangible.
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Mar 22 Fév - 1:15


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Mardi 8 Février

Le froid mordant de l’hiver demeurait sur Londres, bien que la neige s’était pourtant effacée en faveur des pluies battantes, le ciel grisonnant demeurant au-dessus-des têtes britanniques circulant à pas régulier au sein de la Capitale. Les nuages avaient cessé de pleurer leur mélancolie, laissant les pavés trempés, des flaques d’eau s’étant formées là où la terre ne parvenait plus à absorber tout ce fluide désormais troublé par la crasse des rues.

Elle n’était pas seule, la demoiselle. Secondée par son chaperon de fortune en la personne de sa femme de chambre, elle arpentait les quais de la Tamise, comme un rituel important pour achever cette promenade dans des quartiers auxquels elle n’était pas familière mais qui n’étaient pas non plus une zone non fréquentée par la famille Gilderstone. Le fleuve avait su reprendre son cours, emportant cette glace pourtant solide sur laquelle les Londoniens avaient pu festoyer quelques temps durant. Le souvenir de la course lui revint en mémoire, jour heureux, instant de vol et de grâce dans lequel elle avait su tirer son épingle du jeu. Elle avait été merveilleuse sur ses patins, réalisant l’exploit de coiffer quelques membres de la gent masculine au poteau, dont son aîné. Intérieurement, elle l’accusait presque de l’avoir fait exprès.

Un doux sourire s’était posé sur ses lippes rosées alors que Leah cherchait à capter son attention, tenant bon nombre de paquets dans ses bras. Ils n’étaient pas lourds, contenant rubans et tissus, toilettes et accessoires. La coquetterie de la demoiselle et son talent en patin avaient su faire bon ménage quand sa mère lui avait promis l’achat d’une nouvelle toilette pour achever la période hivernale et révolutionner le printemps, non plus en temps que lady Amelia Gilderstone, mais bien en tant que Duchesse de Rutland. Le mariage – son mariage – approchait à mesure que le temps s’égrainait et il lui semblait ne jamais parvenir à être prête. Il était prévu que leur retour dans le Suffolk se produise au début du mois prochain afin d’achever les préparatifs de Noces qui s’annonçaient plus que grandioses, quand bien même Frances Gilderstone se montrait rigide et protocolaire sur bien des aspects. Quand bien même le nom du Prince avait été à de nombreuses reprises murmuré dans les foules, il n’était malheureusement pas présent.

Chaudement vêtue d’un manteau orné de fourrure pâle d’hermine, Amelia était un modèle de délicatesse et de grâce. Et à l’instant même où une bourrasque vint chasser de son crâne un chapeau ouvragé, ses pupilles se levèrent, guettant la chute de l’objet dans l’eau et la saleté. Les mains prises, Leah tenta volontiers de signifier à sa maîtresse qu’elle allait le lui récupérer. Mais, allez savoir pourquoi, alors même qu’elle aurait pu décharger cette tâche à plus accompli qu’elle, la jeune lady laissa échapper quelques mots qui changeraient sa vie. « Et comment espères-tu le saisir ainsi chargée ? Attends-moi ici, entre donc te mettre au chaud, je te rejoins hâtivement. » Et ce fut donc en tenant ses jupons qu’elle s’élança dans une demi course, les talons de ses souliers claquant contre les pavés.

Le couvre-chef rebelle s’éleva, puis retomba, encore et encore, bousculé par les vents tourbillonnants qui s’écrasaient dans les ruelles de la ville. A plus d’une reprise, elle le crut perdu, ou même à portée de main, pour mieux s’enfuir à nouveau, la guidant malgré elle vers l’horreur et la mort. Le souffle plus court, l’exercice ayant été de taille à hauteur des capacités de la demoiselle qui espérait bien ne pas avoir été aperçue dans de telles circonstances – mais qu’en dirait-on ? – la jouvencelle finit par atteindre une petite cour. Un souffle chaud s’échappait de ses lèvres entrouvertes, contrastant bel et bien avec la fraîcheur de son environnement, exposant quelques nuages de vapeur de son être, comme le feu de la vie se signalant en elle.

D’un pas prudent, elle avait machinalement levé le regard, cherchant de ses prunelles d’azur l’objet de cette course imprévue. Le vent s’amusait-il, encore, à le bousculer de ses souffles désorganisés ? Il ne lui sembla guère, en ce ciel immaculé, qu’elle puisse poser son regard sur son couvre-chef tant aimé. Alors, sa réflexion toute en rationalité, elle baissa peu à peu le regard, découvrant ce carré de pierres et de matériaux divers. Elle la parcourut une première fois du regard, inquisitrice menant sa propre enquête concernant la perte d’un bien favori. Et, finalement, alors même qu’il lui semblait légitime d’abandonner, elle retrouva l’accessoire de ses yeux plissés. Son sourire s’était élargi sur ses lèvres pulpeuses, sa détermination se faisant plus grande à mesure qu’elle avançait d’un pas franc vers le couvre-chef. Enfin, elle allait pouvoir refermer ses doigts sur l’étoffe noble d’un des chapeliers les plus renommés d’Angleterre. En revanche, vu l’état qui semblait être le sien, elle n’était pas près de lui amener le précieux objet avec joie, celui-ci étant sali et probablement abîmé.

Se penchant vers le plancher des vaches, elle y récupéra le pourquoi de sa venue, époussetant la chose dans un soupir. Au moins, songea-t-elle, les outils qui se trouvaient non loin de là n’avaient guère abîmés l’étoffe, ses yeux tombant sur ce désordre de rouille et de fer. Rattrapé dans sa course par un petit amas de paille, elle se fit l’étrange réflexion qu’il n’avait guère été le seul fragment de tissu à achever sa course dans cette cour, les pupilles venant glisser sur ce qu’elle analysa bien assez vite comme une jaquette. Une jaquette de belle manufacture, un objet précieux qu’un noble seul pouvait s’offrir et s’enorgueillir de porter. Le motif, tacheté de pourpre, était cependant surprenant. Cillant un instant, elle finit par s’étonner de la posture qu’avait adoptée la veste de luxe, comme si elle demeurait portée par un homme… Mais d’ailleurs… n’était-ce pas une main qu’elle aperçut ? Sursautant devant cette réalisation, elle eut ce qui était un premier mouvement de recul, retenant un cri, mais soupirant avec sourire de sa propre sottise, de cette peur infondée devant la présence d’un individu. « Grand Dieu, quelle frayeur vous m’avez faite ! Je vous prie de m’excuser, monsieur, mon chapeau a choisi de s’envoler à travers l’entièreté de la ville et je ne pouvais guère le laiss… » Il n’avait pas réagi. Pourquoi n’avait-il pas réagi ? Osant relever le regard, vers cet homme silencieux autant qu’immobile, elle fronça un instant les sourcils, choisissant de s’approcher doucement de lui, comme pour s’assurer qu’il avait conscience de sa présence.

C’est alors qu’elle vit son visage. Ses traits cireux, comme figés, son regard tourné vers un ciel qui n’avait nul spectacle à offrir. En voilà, une étrange idée. Pourtant, elle n’eut guère de peine à reconnaître l’homme. « Monsieur le Comte ?! Est-ce que tout va… Bien… ? » Alors, elle vit. Là où ses yeux n’avaient su se poser l’instant précédent, elle avait glissé son regard sur ce torse qui n’était plus uniquement tacheté, mais bien imprégné de la substance pourpre. L’incompréhension dura quelques secondes, quelques instants durant lesquels elle ne parvint pas à analyser ce qu’elle voyait. Est-ce… du… Sang ? Pourquoi ? Pourquoi était-il tâché de sang ? Était-il blessé ? Et alors, son sang ne fit qu’un tour. Glacée. Comme le vent qui ébouriffait les mèches blondes de son chignon, son corps semblait avoir perdu quelques degrés, l’angoisse naissant en son être. Et pourtant, ce fut d’abord la volonté de croire qu’elle pouvait encore apporter son aide qui la traversa.

Amelia avait connu la souffrance que la maladie avait su lui offrir. Elle avait senti cette solitude glaciale qui vous embrasse quand la mort s’avance. Alors, sans réfléchir, elle s’était accroupie près de lui, ses mains venant se poser sur le corps de l’homme pour mieux le secouer. « Monsieur le Comte…. Monsieur le Comte ! » Elle ne comprit pas immédiatement que ses mains se faisaient poisseuses, venant se couvrir à leur tour du liquide pourpre, espérant voir émaner des lèvres du défunt un souffle, cette vapeur si caractéristique qui prouvait qu’il était en vie. Mais rien. Il n’en était rien. L’homme était… Mort. Et alors, les yeux de la demoiselle s’écarquillèrent à mesure qu’elle comprenait l’horreur qui se jouait devant elle. Désireuse de se reculer promptement, elle en perdit l’équilibre, sombrant dans la crasse de la cour et de sa paille. Fût-ce à cet instant qu’elle réalisa à quel point sa respiration était courte, précipité, incapable de rassasier ses poumons en air… ? Il lui sembla suffoquer à mesure qu’elle tentait de se reculer, manquant de s’embourber dans ses propres vêtements face à ce spectacle sanglant. Ses yeux, alors ne voyait plus que le seul détail qui, jusque-là, lui avait échappé. Cette gorge tranchée, ouverte, révélant ses chairs et source de ce sang qu’elle réalisait maintenant avoir sur ses mains de porcelaine. Alors son corps, dans l’instinct, dans la demande de cet air et incapable de respirer convenablement, finit par remplir sa cage thoracique de l’air putride de la mort. Et, l’expulsant avec force, il arracha à la demoiselle un cri strident, trahissant la terreur qui était sienne. Un cri à réveiller les morts. Et pourtant, celui qui se trouvait non loin d’elle n’esquissa le moindre geste.

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Re: CW Gore: Je l'ai puisé à l'encre de tes yeux... /
Mer 23 Fév - 18:54


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Mardi 8 Février.
Ton cri, Amélia, a en effet été entendu par beaucoup de personnes. Des hommes, plus particulièrement. Des adolescents, déjà dépités par cette foire terminée. Ils avaient encire tant à fêter ! Ils souhaitaient boire plus que de raisons, et pour dire vrai, cela était déjà le cas. Il sortait tout juste d'un bar, ils étaient incapables de dire qui portait qui, leur tête tournait tandis qu'ils riaient d'un délire que seuls eux pouvaient comprendre. Puis leur rire se sont effacés pour laisser place à un cri ? Oui, cela y ressemblait. Leur sang fit un tour dans leur corps. Le moins alcoolisé, prit son courage à deux mains et demanda à ses amis. 

-Vous l'avez entendu, vous aussi ? 
Le plus sage, son cœur battait dans sa cage thoracique à tout rompre. Il avait peur. Il s'imaginait les pires horreurs. Il était paralysé. Puis, la voix rauque de son ami le réveilla de sa transe. 

-Ouuaiiis. C'était flippant mon gars ! 

Réalisant avec horreur, ses amis sont vulnérables ! Surtout le cadet, c'était sa première cuite, il ne tenait pas l'alcool. Le benjamin, lui arrivait plus ou moins à tenir droit. Tandis que lui, l'aîné était conscient, même si le monde tournait autour de lui. Ha non, c'est lui qui tournait sa tête. 

-On fait quoi alors ? On y va ? La femme est peut-être en danger ?
Questionne le benjamin. Car il était évident que ce cri appartienne à celle d'une demoiselle. Et peut-être en détresse.  

-C'va pas la têteuuh !? Nous somm's trop jeunes pour mourir !
S'indigne le plus éméché. 

-Pfft. Mauviette.  
Répond le benjamin. 

-Cela suffit ! Ce n'est pas le moment de nous prendre la tête. La police de la Tamise saura sans doute quoi faire. Mieux que nous en tout cas... 

Bien sûr, The thames River Police ne servait pas à cela, à sauver les gens en détresse sur terre mais le trio avait un mauvais pressentiment.

Non, la police marine, elle n'a pas été crée pour se charger de ce genre de situation. Elle a été crée par un certain John Harriot, qui est aujourd'hui Magistrat résidant au tribunal de police de la Tamise depuis 1816, avec l'aide de deux autres hommes. C'était un bâtiment installé le long de la Tamise, dans le port. La majorité des bateaux étaient les siens, servant à préserver le fleuve d'éventuels pirates ou tout autre contrebandier, voleur, esclavagiste-kidnappeur... Avant que ce système n'ait été mise en vigueur, les marchandises étaient pillées et la perte du chiffre d'affaire était considérable.

Les jeunes gens se dirigeaient vers la police, ils y entraient, les joues rougies par l'alcool et le froid. Là, ils sont tombés nez à nez avec un homme, d'après son costume, un arpenteur. Autrement dit, celui qui inspectait les bateaux. Le plus haut gradé de tout l'équipage sur les bateaux. 

-Monsieur, nous avons entendu un cri ! C'était un cri strident, horrifiant ! S'il vous plaît, il faut que vous y alliez ! Et si la femme est en danger ?! 

L'adulte fronce des sourcils, ce gamin était-il saoul ? 
-Ce n'est pas mon travail d'inspecter ce qui se passe sur terre. 

-Mais si vous, vous ne le faîtes pas, qui le fera ? 

-Hum... Soit, d'accord. Montrez-moi le chemin, mais ça a intérêt d'être important ! 

D'un geste de la main, il demanda l'aide de quelques subordonnés qui le suivirent sans broncher. 

Une fois arrivé, les jeunes sont derrière la troupe d'hommes. 

-Hé bien !? Il n'y a rien ! 
Se plaint un adulte, il a une patrouille sur le fleuve à effectuer bientôt, il n'a pas le temps de rester là sans rien faire. 

-Nous avons entendu le cri d'ici, c'est normal. Il faut s'enfoncer plus loin dans la ruelle, je suppose ? 

-Bien ! Je me charge du reste, partez. 
L'arpenteur a commencé à le sentir, l'odeur acre du sang. Il veut préserver ces gamins de ce que ses hommes s'apprêtaient à devoir contempler, et lui avec eux. Les adolescents ne demandent pas leur reste et courent, du moins essayent, en s'éloignant. L'arpenteur entend un rire plus loin, ce qui aura pour conséquence de lui donner un petit sourire en coin. Il a bien fait. Préserver la jeunesse. 

Son sourire fut de courte durée quand il t'a vu. Une jeune lady, tâchée de la couleur pourpre sur ses beaux habits et sur ses mains. Elle fixait quelque chose ou quelqu'un ? Il suivit son regard et sentit un relent dans sa gorge qu'il avait réussi à contenir en lui. Un homme, là. Assis, comme serait assis un homme sans le sou. Mais cet homme n'était pas n'importe qui. Il portait une tenue de noble, même dans la mort, il avait cet air de bourgeois. Puis avec un écarquillement des yeux, il l'a reconnu. Lord Meyfield ! Le comte Meyfield ! Sans les yeux que l'arpenteur lui connaissaient, il avait eu du mal à le reconnaître. 

-Ne touchez à rien pendant mon absence !
S'entonna-t-il en s'approchant de toi, la première personne à avoir découverte la scène de crime. Il s'approche de toi et te demande. 

-Bonsoir, je fais partie de la Police de la Tamise, je me charge de cette... Affaire. Est-ce que vous êtes blessée ? 

Il se rend bien vite compte que ce n'est pas ton sang, mais bel et bien celui du défunt. Il t'aide à marcher, et te dirige vers la fin de la scène de crime. Tu sembles bien trop sonné pour obtenir une déposition de ta part maintenant, alors il espère que tu pourras en dire plus dans quelques jours... Là-bas, il y a une femme, que l'arpenteur soupçonne être sa femme de chambre. Celle-ci avait accouru vers sa maîtresse, inquiète envers l'état de santé de la noble. 

-N'ayez crainte, ce n'est pas son sang. Elle est traumatisée pour ce qu'elle a vu. Essayez de ne pas trop ébruité la nouvelle, je vous prie. 

La servante, pantoise, ne put qu'hocher la tête. C'est entre de bonnes mains qu'il t'a confié. 

Il a pu revenir vers la scène du meurtre. Là, il a observé plus attentivement le cadavre. L'homme semblait s'être défendu. L'homme avait de la peau sous le peu d'ongles qu'il avait. Il a essayé de griffer la personne qui l'avait agressé. Il avait réussi d'après ce que l'enquêteur avait vu, mais pas assez pour s'en sortir. C'est avec un froncement de sourcils, qu'il a remarqué son poing fermé, sa main droite pour être exacte. Il y serrait ce qui semblait être un amas de paille de bois. Avait-il été arraché à la personne qui avait commis cet acte odieux ? Sans doute... Il ne sait pas, ce n'était qu'une partie qui était dans sa main, donc qui sait ? 

-Passez-moi la scène au peigne fin ! Il y a un tueur dans Londres...
Conclu-t-il, il devait trouver des indices, quelque chose. Une piste. N'importe quoi. 

"Un tueur est parmi nous". Pense-t-il, la sueur perlant sur son front, n'en revenant toujours pas. Et Dieu qu'à ce moment là, il aurait préféré une blague de mauvais goût de la part du trio de jeunes qui l'avait prévenu plus tôt...  

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