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 Qu'obtient-on avec un citron et du malt ? {Avec Diana Sutton.}

Earnest Wilde
Earnest Wilde
◦ Colonel Wilde ◦
Lettres envoyées : 298
Age : 26 ans.
Nationalité : Anglaise.
Statut marital : Célibataire.
Métier/Occupation : Officier, grade colonel bien qu'il va reprendre le flambeau de son père, celui-ci dirige une entreprise de brasserie ainsi qu'un bar.
Classe sociale : Roturier, diront certains, malfrat, diront des médisants, lui, il s'en moque, qu'ils disent ce qu'ils leur chantent, juste... très loin de lui, si possible.
Rêve(s) : Les rêves sont illusoires alors il aimerait juste aimer au grand jour, bien que cela soit impossible.
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Pseudo : Antarès
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Qu'obtient-on avec un citron et du malt ? {Avec Diana Sutton.} /
Jeu 26 Mai - 22:31

C'est tôt le matin, qu'Earnest arrive à la brasserie familiale, entreprise fondée par son père qui en est le dirigeant, et son fils, le successeur. Il est tôt, mais pour une fois, il a bien dormi. Il ne se souvient plus de son rêve, mais il se souvient que c'était plaisant. La nuit fut plaisante, bien que trop courte, il travaillait de nuit hier, cela a fermé vers 2-3h. 

Aujourd'hui, il devrait y avoir une cargaison de malt. Il n'y en a plus beaucoup dans le stock de l'entreprise, et sans cela, la bière ne peut être produite. Ce ne sera pas bon pour le commerce ! La production prendra du retard. 

Earnest regarde la cargaison livrée, elle a des jours de retard, mais soit... Elle arrive à temps. Il s'occupe de l'ouvrir avec précaution, ce n'est pas un barbare, bien que Lily-Rose pense le contraire. Il l'ouvre et... Cela ne ressemble pas à du malt. Et oui, il en déjà vu du malt ! Alors quoi ? Il est fatigué et il délire ? Il touche cela et, en fait, non, il ne délire pas encore. Ce sont des citrons. Des citrons, pour une brasserie ? Ce n'est pas fort utile. Mais bon, si jamais son père voudrait changer la recette pour acidulé le tout... 

Qu'est-ce qu'il raconte ? Son père l'aurait prévenu d'un changement soudain de formule. Non, il doit y a avoir anguille sous roche ! Il fronce des sourcils en voyant l'endroit où cette cargaison aurait dû être livré, dans le salon un salon de thé de mademoiselle Sutton... La brasserie a vraiment une tête à ressembler à un salon de thé, sérieusement ? Tss. 

C'est frustré qu'Earnest se prépare à perdre du temps dédié à la brasserie pour aller dans un salon de thé. Sutton, Sutton, cela lui disait quelque chose. N'est-ce pas la noble aveugle ? Il se souvient qu'un de ses amis nobles lui en avait touché deux mots sur sa situation. Il a moyennement écouté, après tout, en quoi cela le regardait ? Et puis, ce sont des affaires de noble, cela ne l'intéresse absolument pas. 

La cargaison en mains, il arrive enfin à destination. Il n'y est jamais entré avant, peut-être a-t-il passé devant la devanture sans jamais s'en rendre compte, trop occupé par ses pensées ? Cela ne l'étonnerait pas. Il soupire et s'avance, il ouvre la porte d'entrée, avec difficulté. 

-Satané cargaison, qu'est-ce qu'il y a là-dedans ? 
Bougonne-t-il dans sa barbe. 
Bon, des citrons, il le sait, cela se sent. La vrai question, c'est "Combien ?". Parce que là, cela devient dur de le transporter à bout de bras. Le salon de thé n'est pas à la porte d'à côté ! C'est dans un beau quartier, celui des nobles. Cela confirme l'hypothèse première qu'Earnest a émis, la noble demoiselle aveugle. Elle a sans doute épousé un bourgeois. Pour devoir gérer ce salon de thé. Un riche, ou héritier d'une grande fortune. Après, ce n'est qu'une hypothèse. Peut-être qu'elle l'aime. Enfin, l'aimait. Mais l'amour se meurt vraiment à la fin d'une espérance de vie de sa moitié ? Earnest ne pourrait guère répondre à cette question, il espère qu'elle non plus. Il soupire.

Il entre, un carillon sonne. Le son est différent comparé à celui du pub. Rien d'étonnant cela dit. Les deux endroits sont diamétralement opposés. 

Il s'avance vers un comptoir, se demande où mettre cela, et dépose sans délicatesse la fardeau. Donc maintenant, il suppose qu'il ne peut pas juste aller dans la réserve et prendre ce dont il a besoin. Non... De plus, il y a sans doute quelqu'un. Il soupire une énième fois de frustration. Il n'est pas du matin. Il n'a pas envie de discuter ou d'avoir la moindre interaction sociale. Son défaut sans doute, être ronchon au réveil. Il se racle la gorge. 

-Hum Hum. Y a-t-il quelqu'un ? 

Il n'y a pas encore de réponse qu'il est déjà fatigué de la conversation à venir. D'un autre point de vue, sa question pourrait être mal interprétée. Surtout que ses mains sont toujours posées sur la cargaison. Mais il est trop lasse pour se soucier de ce détail. Ce n'est pas un voleur. Et puis qui demande s'il y a quelqu'un ? A part pour être sûr qu'il y a le champ libre pour dérober des objets qui ne sont pas siens, certes.
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Lucy Campbell
Lucy Campbell
◦ Fille de Duc ◦
Lettres envoyées : 33
Age : 17 ans
Nationalité : Anglaise
Statut marital : Célibataire, une dot plus que conséquence accompagnant ce statut, et le noir du deuil l'empêchant pour l'heure d'être une véritable proie.
Métier/Occupation : Duchesse d'Argyll pour bon nombre, elle attend en réalité la désignation de l'héritier à ce titre pour mieux redevenir l'innocente enfant qu'elle fut avant ce drame.
Classe sociale : Noble
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Re: Qu'obtient-on avec un citron et du malt ? {Avec Diana Sutton.} /
Lun 13 Juin - 16:21

 

Qu'obtient-on avec un citron et du malt ?
◦ With. Earnest Wilde ◦


24 Avril 1816 L’aurore. Ses couleurs rougeoyantes, premiers rayons d’un soleil timide qui après une nuit de sommeil, venaient réchauffer la capitale britannique. L’aurore était une beauté rare qui appartenait à ceux qui possédaient le moins, trop habitués à s’éveiller de façon matinale pour s’assurer le bien-être et le confort des mieux lotis, douce ironie que la nature souhaitait offrir, à sa manière. Et pourtant, il était des exceptions, toujours, qui venaient se soustraire aux diverses règles de ce monde.

Diana Sutton, née Finch, était de celles qui défiaient les convenances. Le sang bleu qui coulait dans ses veines n’était guère en adéquation avec un réveil si matinal, si avancé. Et pourtant, comme chaque jour, elle se réveillait peu de temps après que la grande horloge de Big Ben ait sonné cinq heures du matin. Folie, auraient dit certains quand d’autre auraient peut-être pensé qu’elle agissait ainsi pour mieux profiter du spectacle, elle aussi. Seulement, de ce spectacle, la demoiselle ne s’en délectait guère, condamnée à une nuit sans fin depuis maintenant plusieurs années. Pas un jour ne passait sans qu’elle ne revive inconsciemment cet incident. Ce sentiment de vide alors que la voiture dans laquelle elle se trouvait dévalait la pente ardue, avant de se décider à se tourner et se retourner, faisant d’elle une misérable poupée de chiffon. Elle était une miraculée, pour bon nombre de gens. Pour le médecin, particulièrement, sa cécité étant un prix bien maigre à payer pour mieux exister. Durant plusieurs semaines, il lui avait fait miroiter une possibilité de voir à nouveau, le cas ayant déjà été observé pour certains sujets ayant reçu un coup à la tête. Mais Diana avait fini par se faire une raison, autant que sa famille.

Ce sens aurait pu lui coûter plus qu’elle ne l’aurait imaginé. Fiancée à l’époque, elle avait renoué avec le célibat, libérant de ses engagements celui qui se trouvait trop narcissique pour ne pas être admiré par sa dulcinée, la bassesse de ses sentiments se faisant soudainement sentir. Mais dans sa perte, elle découvrit ce qui comptait le plus, et ceux qui tenaient réellement à elle. Sa famille, tout d’abord, soudée malgré les pertes qu’elle avait su essuyer par les guerres et les maladies. Et des amis sincères, comme celle de Jonathan Sutton, lui proposant un mariage qui saurait la retirer d’un marché où elle errait en étant désœuvrée. Elle appréciait l’homme sans l’aimer et lui la respectait sans la désirer, convenant d’une relation platonique mais heureuse sur bon nombre de points. Aujourd’hui, pourtant, veuve déclarée selon les instances, elle n’avait d’autre choix que de mener sa propre barque.

Comme à son habitude, Diana vivait non plus avec une ombre, mais bien deux. Johanna, sa femme de chambre, était devenue son bras droit. L’aidant aux diverses tâches du quotidien, elle œuvrait également dans le salon de thé que tenait sa maîtresse, l’épaulant qu’importe les choses à accomplir. Une reconnaissance et une amitié sincère liait maintenant les deux femmes et alors qu’elle l’aidait à se vêtir à nouveau en cette matinée, les deux femmes discutèrent des obligations administratives qui étaient en relation directe avec l’entreprise. Les livraisons devaient arriver, les pâtisseries devaient trouver le chemin du four après avoir été merveilleusement façonnées… La qualité de l’établissement était impactée directement par l’implication de Diana dans celui-ci. Et c’était bien derrière les fourneaux qu’elle prenait place quotidiennement.

Guidée d’une main experte à travers les rues, elle se concentrait sur ce qui l’entourait. Les odeurs, celle du beurre et de la farine chauffés lui indiquant qu’elles passaient devant la boulangerie quand le son significatif du vendeur de dépêches clamant son gros titre lui offrit la possibilité de comprendre qu’ils se trouvaient au coin de deux rues. Elle avait eu la chance de voir, de contempler le monde, triste de n’avoir pris le temps de le faire davantage. Elle n’était pas entièrement perdue. Johanna passa la clé de la boutique dans la serrure et aida sa maîtresse à entrer avant de lâcher sa main. Elle n’avait plus besoin de guide. Entre ces murs, elle semblait capable de voir. Chaque objet avait une place distincte, les repères se faisant nombreux pour la jeune femme qui évoluait entre les petites tables dressées sans même faire vaciller une tasse.

Elle entama son ouvrage dans la cuisine, pétrissant les pâtes, sentant les divers produits pour s’assurer de ce qu’elle faisait, capable de préparer les gâteaux tant appréciés de ses pairs, un simple tablier venant protéger a minima sa toilette soignée. Chaque personne entre ces murs avait une place qui lui était propre et le salon de thé n’ouvrait qu’en milieu de matinée… Alors pourquoi la coche s’était-elle mise à tinter… ? Fronçant les sourcils, elle épousseta ses mains pleines de farines sur le tablier avant de poser une main sur sa table. Il lui fallait trois pas pour en atteindre le coin opposé, puis un virage franc sur la gauche qui lui permettait de se placer dans l’encadrement de la porte. Dans l’agitation matinale, elle semblait être la seule à avoir perçut le son singulier indiquant une visite et ce fut les sourcils froncés et le regard placé méthodiquement devant elle qu’elle répondit à cette voix qu’elle avait perçue comme masculine. « Puis-je vous demander ce que vous faites ici, monsieur ? Le salon n’est pas encore ouvert. » On ne l’avait pas informée du contraire, en tous cas. Était-ce un voleur ? Si tel était le cas… Le rouleau à pâtisserie se trouvait bien juste à côté de la cuillère en bois qui devait être à côté de sa main gauche… N’est-ce pas ?
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Re: Qu'obtient-on avec un citron et du malt ? {Avec Diana Sutton.} /
Jeu 30 Juin - 0:31

L'aurore, c'est peut-être cela qui arrivait à apaiser la mauvaise humeur matinale d'Earnest. Sa beauté et sa lenteur, rendant ses rayons de lumière de plus en plus intense, le rendait plus calme. Il n'était toujours guère de bonne humeur, un matin reste un matin, mais avec ce phénomène quotidien, cela diminuait son irritation constante et perpétuelle. Cette dernière était toujours existante mais moindres. Pourquoi ce jour-là, la découverte qu'il lui manquait sa cargaison de malt, qui était déjà en retard, balaya d'une fois tout l'apaisement qu'il put recevoir de l'aurore.

C'était ainsi, Earnest Wilde n'était pas du matin, ne l'est toujours pas et ne le sera jamais. Quand bien même, il ne faut jamais dire jamais, il se savait mieux que quiconque sur ce point ! Cette particularité s'est éveillée assez tôt chez lui, vers ses sept ou huit ans. Il ne saurait bien le dire. À chaque levé depuis cet âge, il ronchonnait, portait son coussin au dessus de la tête et bougonnait des "Naaan, j'veux pas". Le matin, était, à cette époque en tout cas, son seul caprice. Son seul moyen de n'être qu'un enfant puéril. Lui qui était toujours sérieux, bien que vif et parfois immature, trop impulsif, heureusement ce n'est plus trop le cas à ses 26 ans. Il n'empêche que ses mauvaises habitudes matinales restent bien encrées, juste différentes.

Il ne bougonne plus comme avant, non, maintenant il se plaint du soleil qui l'a réveillé, de son métier hérité de son père, de la production de bières qui pourraient attendre et survivre en son absence encore quelques minutes puis se lever, comme si de rien était. Comme s'il ne venait pas de pester contre sa vie dans sa globalité ! Parfois, il en oublie qu'il se plaint à peu près de la même chose chaque jour, juste formulé différemment. Oui, il radote avec subtilité. Cependant, ce n'est pas toujours le cas. Rares sont les fois où il est de bonne humeur pour commencer la journée, mais rare ne signifie pas inexistante ! Cela lui arrive, de temps en temps, souvent pour une raison futile, il n'a pas entendu ses voisins de la nuit, il n'a pas entendu le chant des oiseaux à sa fenêtre -car autant il aime les oiseaux et leur chant, autant il ne peut pas le supporter dès le début de la journée-, il a vu un gamin joué au ballon, et plein d'autres raisons plus insignifiantes les uns que les autres, mais c'est son côté simpliste. Celui qui se contente et est gratifié d'un rien, de ce que lui procure la nature ou non. Earnest peut être complexe sous certains angles, mais ils ne sont pas très visibles au premier coup d'œil.

Son humeur devient meilleure après une bonne tasse de café, il avoue ne jamais avoir bu du thé, cela ne lui a jamais donné envie. Pour être franc, le café non plus, mais cela le rend plus actif. Cela lui donne l'envie de bouger, de faire quelque chose car il a ce surplus d'énergie dont il soupçonne sa boisson d'en être la cause. Mais voilà, il n'en a plus. Il ne va pas en faire un scandale ou s'apitoyer sur son sort à cause de cela mais cela le frustrait tout de même un peu, beaucoup ! Il avait toujours eu cette dose de caféine qu'il en a du mal à s'en passer. À croire qu'il était accro ! Ce qui serait une idée grotesque. Lui, il n'est pas drogué ou alcoolique. Donc il ne peut être comparé à... Quelqu'un qui l'est. C'est sa façon de penser en tous les cas.

Mais voilà, c'est une main sur la cargaison de citrons. Ce fardeau qu'il a posé sur le comptoir, il attend toujours que quelqu'un vienne. Cela lui a semblé être des heures, bien qu'en réalité, cela ne fut même pas quelques minutes d'attentes. C'était donc elle, la fameuse aveugle. Cela n'enlève rien de son charme, il ne peut le nier. Est-ce qu'elle le sait ? Serait-il déplacé de le lui dire ? Oui, sans doute. Il va s'abstenir dans ce cas. Bien qu'il en ait très envie, il ne veut pas se faire passer pour un charmeur de ces dames ! Encore moins d'un si beau matin ! Surtout qu'avec son humeur, cela ressemblera plus à un commentaire sarcastique que d'un véritable compliment.

-Bonjour Lady Sutton.
Fit-il en guise de salutations. Il ne sait trop si c'est "Madame" ou "Lady" mais il n'avait guère envie de se prendre la tête pour cela. Il a pris le terme le moins offensant, du moins à son avis.

-En effet, je savais que ce n'était pas encore ouvert.
Annonce-t-il lasse. Bien qu'en réalité, non, c'est faux, il ne sait pas l'heure d'ouverture mais il n'a pas envie de débattre là dessus.

-Je ne viens pas pour cela.
Explique-t-il avec... Est-ce de l'ennuie ? Cela y ressemble.

C'est avec un soupire qu'il a explique la situation.

-Je me nomme Earnest Wilde, je dirige une brasserie, nous avons reçu une cargaison de citrons à la place de notre tant attendu malt. J'aimerai savoir si vous l'avez reçu ?
C'était assez formel, il n'avait pas le temps ni l'envie de sympathiser maintenant.
Oubliant pendant un instant qu'elle était aveugle, il rajoute.

-Je vous ai amené la cargaison qui vous était dédié, elle se trouve sur le comptoir, si je peux vous aider à la transporter à un endroit plus adapté...

Formel ne veut pas dire irrespectueux.
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Re: Qu'obtient-on avec un citron et du malt ? {Avec Diana Sutton.} /
Mar 26 Juil - 23:19

 

Qu'obtient-on avec un citron et du malt ?
◦ With. Earnest Wilde ◦


24 Avril 1816 « Madame Sutton, je vous prie. » Lady, elle ne l’était plus depuis ses Noces, bien que certains s’accordaient à dire que le sang qui sillonnaient entre ses organes était à nouveau bleu, maintenant qu’on lui offrait un veuvage certain. Si elle le souhaitait, elle pouvait reprendre son nom de jeune fille, retrouver sa condition de demoiselle de bonne famille. Mais était-ce là sa volonté ? Elle ne pouvait voir son interlocuteur mais déjà, l’avait rattrapé sur ce point, affirmant mieux encore son attachement à son époux et ami disparu. Par la même, elle oubliait la politesse qu’il avait pu avoir en la saluant, trop inquiète de cette présence qu’elle ne comprenait pas à une heure encore trop matinale pour accueillir les premiers clients.

D’ailleurs, l’homme souligna sa connaissance à ce sujet. Était-ce là sa manière de dire qu’il avait agi décemment en connaissance de cause ? Ne percevait-il pas l’agitation qui prenait place derrière elle, dans la cuisine ? Elle n’était pas seule, si c’était ce qu’il avait espéré. D’un cri, elle saurait raviver l’attention de ceux qui étaient là et obtenir de l’aide. Ses doigts, machinalement, avaient glissé sur le tiroir du comptoir qui contenait la monnaie. Fermé. Bon, c’était déjà cela… Cherchant à poser ses pupilles sur son interlocuteur, se fiant au son de sa voix, elle plissa délicatement les yeux quand il souligna qu’il ne venait guère pour le salon de thé en lui-même. Était-ce là l’aveu définitif du larcin qu’il s’apprêtait à commettre ? Méfiante, prête à se tendre, elle l’entendit soupirer avant de… Se présenter. Quel genre de voleur informe donc sa future victime de son identité ? Le nom, cependant, ne lui était guère inconnu. Jonathan appréciait le thé pour en avoir fait son commerce, mais il appréciait également ces boissons que seuls les hommes pouvaient aimer dans leur amertume. La brasserie des Wilde possédait une certaine renommée parmi les gens de moins haute nature et ce nom était familier à la demoiselle car elle avait également su entendre quelques gentilshommes le mentionner. Rares étaient ceux qui venaient courtiser leur belle en sirotant en Earl Grey avant de s’aventurer, tels des lascars, dans les pubs moins bien fréquentés. Mais ils existaient.

Visiblement, sa venue était en lien avec une erreur de cargaison. Plutôt que du malt, l’homme s’était vu offrir de rares citrons à l’importation bien plus complexe. Il aurait été voleur, il aurait certainement mieux su qu’il valait mieux pour lui les revendre et commander à nouveau son précieux sésame plutôt que de lui exposer ainsi les choses. Haussant les sourcils face à son interrogation, elle fit une légère moue. « Je l’ignore. Il nous faudrait consulter les reçus… Johanna ? » Sans sourciller, elle avait appelé la seule qui serait capable de traiter cette demande, attendant sa venue. Fronçant les sourcils, écoutant sa requête, elle fit machinalement glisser ses doigts sur le comptoir pour mieux rencontrer de son épiderme le bois de cette caisse qu’il mentionnait. Tâchant de sembler normale, palpant le couvercle, elle en chercha une ouverture ou même une brèche pour mieux agir, en vain. Doucement gênée, toussotant, elle finit par demander. « Auriez-vous l’amabilité d’ouvrir cette caisse, monsieur Wilde ? Mes doigts fragiles ne peuvent visiblement y parvenir. » A cet instant, elle sentit la présence de la demoiselle qui était son ombre se glisser à ses côtés. « Aurais-tu l’amabilité de m’apporter le registre des commandes et livraisons, je te prie ? Ce monsieur semble penser que nous aurions pu entrer en possession de sa commande… Avons-nous reçu des citrons hier ou aujourd’hui ? » Hochant la tête, Johanna acquiesça également à voix haute, forçant une moue à se former sur ses lèvres. « Bien. Alors commence peut-être par cela : Ouvre donc une caisse afin de constater quel produit se trouve dans cette dernière. » La femme à tout faire s’échappa, réalisant la quête que venait de lui offrir sa maîtresse et amie.

Soupirant à son tour, Diana tâcha de reposer son regard sur l’homme, incapable cependant de savoir si elle visait juste. « J’espère qu’il s’agit bien là d’un malentendu sans quoi, j’ai bien peur que nous perdions des citrons… Une telle livraison serait bien trop difficile à utiliser dans un temps imparti… » C’était la cuisinière qui parlait, plus que la femme d’affaire. On lui offrait des citrons sur un plateau, après tout… « Et j’imagine qu’un zeste acidulé dans l’amertume du houblon ne saurait trouver palais à son goût, n’est-ce pas ? » L’idée était amusante, cependant. Attendant qu’il n’ouvre la caisse, les mains non loin de la caisse, elle demeura droite, autant que cela était possible.
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Re: Qu'obtient-on avec un citron et du malt ? {Avec Diana Sutton.} /
Dim 18 Sep - 20:03

Il s'offusque légèrement qu'elle touche la caisse. Voyons, elle le prend pour un piètre voleur ? Il secoue la tête, qu'est-ce qu'il raconte ! Ce n'est pas un voleur. Enfin plus maintenant. Il a bien dû emprunter quelques livres durant un temps indéterminé, un temps qui continue toujours d'ailleurs. Et aussi quelques aliments, pour ceux-là, ce sera plus difficile de les rendre... Les livres, et bien, ils sont sûrement tapis dans une pièce. La maison n'est guère rangée. 

Et puis, honnêtement, quel voleur se présente à sa victime ? C'est... Grotesque ! A moins que cela ne soit un subterfuge pour mieux la tromper... 

Il faut vraiment qu'il arrête, sa carrière d'emprunteur à temps indéterminé est finie depuis bien longtemps. 

Les yeux vides de la perception de l'espace est quelque peu déroutante. Ce n'est pas dérangeant mais c'est étrange. Elle regarde sans regarder. Il trouve cela dommage, qu'elle ne puisse pas voir. Non pas qu'en ce moment, la vue d'un Earnest ronchonant qui tire une tête pas possible soit un véritable délice, il pense que dans d'autres occasions, ce sont des paysages manquées. Il la prend en pitié, comment est-ce arrivé ? Ce serait déplacé de lui demander ! La preuve, elle doit déjà bien en souffrir, pas besoin d'en rajouter une couche. Et puis, aveugle ou pas, elle le traite en voleur ! Et cela, c'est très offusquant ! Comme si, il avait une tête de voleur ! 

Merde. Pas la bonne expression. 

Il recommence. Comme si, il avait une voix de voleur ! 

Quoique... Il n'a jamais entendu la voix d'un voleur donc peut-être ? Enfin là n'est pas la question. 

Il a fallu du temps pour que la demoiselle comprenne la grossière erreur de jugement dont elle a fait preuve. Lui, un colonel, relégué au rang de voleur ! Bon, il ne va pas rester bloquer sur cela infiniment, et puis elle ne le lui a pas dit de vive voix. 

Fort heureusement ! Quel toupet ! Un voleur qui se fait entendre par sa victime qu'il sait aveugle ! Quel voleur ferait-cela ? Il s'y serait pris de manière beaucoup plus avisé. 

Johanna ? Elle appelle Johanna pour consulter les reçus. Très bien, il attend. Il attend et il observe la jeune demoiselle qui... Qu'est-ce qu'elle est en train de faire au juste ? Elle touche la caisse un peu partout pour... Ha mais oui, il aurait dû y penser plus tôt. Elle toussote, sûrement pour contenir sa gêne et se donner contenance. D'un hochement de tête, il accède à sa requête. Il fait un pas et se rappelle, elle n'a pas pu comprendre sa confirmation muette. 

C'est à son tour de toussoter, d'une voix rauque, faisant croire à un chat dans la gorge. 

-Bien sûr. 

Il continue sa lancée qu'il avait brusquement arrêtée pour se tenir devant la cargaison. 

Il entendit la demoiselle ayant perdu un sens parler à son employée, il réfléchit à une chose. Hum... Elle n'a pas pu avoir de mal à ouvrir cette cargaison. C'est assez facile à la soulever. Est-ce parce qu'elle n'a pas pu le voir ? Serait-ce déplacé s'il l'aidait ? Après tout, elle devra peut-être le faire un jour ou l'autre. Bien que cette Johanna semble compétente, il est certain que ce serait plus pratique pour cette femme de la savoir, non ? 

Et quand bien même serait-ce le cas, comment le lui montrer sans la brusquer ? Il remarque la main, posée de la demoiselle sur la cargaison. Hum... 

-Je vous prie, pourriez-vous lever légèrement votre main ? 
Demande-t-il, si elle ne peut pas trouver la brèche, la brèche viendra à elle. 

Portant le colis, légèrement au dessus du comptoir, il sait, il n'y a rien de pire que des traces de griffures ! Puis, il la repose, de sorte que la main de la femme soit au dessus de la brèche. 

-Vous pouvez la reposer. 

Comprendra-t-elle le message sous-jacent ? Essaiera-t-elle de la reposer ou trouvera-t-elle son geste déplacé ? Qu'importe, si jamais, il dira juste qu'il n'est pas matinal et qu'il voulait l'embêter. Pas certain que ce soit mieux qu'un "Je voulais vous aider"... Bref. Il l'ouvrira pour elle si vraiment elle n'a aucune force dans ses bras. 

-Je comprends. Pour ce qui est du malte, si je ne traine pas, il devra être encore utilisable. 

Earnest laisse échapper un rire léger à cette idée. 

-J'ai bien peur que le résultat soit si infecte que personne n'en voudra. 
Il grimace à ce goût. Le pire étant qu'il a déjà essayé, par accident, évidemment. Les conséquences d'être bourré dans un bar où tout le monde boit des choses différentes...
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Dim 25 Sep - 23:22

 

Qu'obtient-on avec un citron et du malt ?
◦ With. Earnest Wilde ◦


24 Avril 1816 Bien sûr. La réponse avait été longue à venir, introduite par un léger toussement trahissant une possible gêne… Ou dégageant un chat qui avait trouvé refuge dans le creux de sa gorge. Diana s’exprimait avec sa femme à tout faire, lui demandant d’investiguer à son tour dans les stocks de la petite boutique afin de vérifier s’il cachait les denrées de l’homme, confirmant ainsi un potentiel échange des marchandises. Elle entendit les pas de la jeune femme s’éloigner et se faisait méditative, oubliant même sa main encore posée sur la caisse qui se tenait devant elle. Ce fut la voix du jeune homme qui la sortit de sa torpeur, quémandant poliment à la belle d’ôter sa main de la caisse, chose qu’elle fit laissant l’extrémité de son membre retomber le long de son corps.

Les bruits la guidèrent plus que le reste. Elle perçut les mouvements de l’homme qui hissait la caisse sur le comptoir, avec précaution, la reposant plus près d’elle. Quand la manœuvre fut terminée, il lui indiqua qu’elle pouvait donc reposer ses doigts sur les précieux ingrédients qu’elle avait commandé. Elle avait obéi, docilement, ne comprenant pas immédiatement que par ces indications, il démontrait sa connaissance vis-à-vis de sa cécité. Le couvercle était toujours là, en place, et si ce constat lui fit froncer les sourcils, elle comprit l’instant d’après qu’il avait orienté autrement le contenant pour mieux lui permettre de placer sa main sur ce qui lui permettrait d’en ôter le couvercle. Un léger sourire sur les lèvres, elle ouvrit donc la caisse, sans le moindre mal. Les doigts fins de madame Sutton trouvèrent l’un des fruits. Il y avait quelque chose de fascinant dans la texture des agrumes, leur peau épaisse se faisant lisse, glissante quoique frappé de multiples imperfections. La forme n’était pas tout à fait ronde et la taille, correspondant à la paume de sa main, confirmait l’identité du fruit qui se tenait devant elle. Enfin, il y avait cette odeur. Portant le fruit à ses narines, elle se laissa aller dans l’acidité prenante que son odorat lui renvoyait.

Tous deux étaient sensiblement dans l’inconfort concernant leur marchandise. Ce quiproquo pouvait avoir d’autres conséquences qui se traduirait par une perte d’argent qu’elle n’était pas réellement décidée à mener. Il en allait de même pour ce monsieur Wilde qui exprima son espoir quant à son produit. Si tant est qu’il se trouvait entre les murs du salon de thé… Suggérant l’idée de croiser leurs arrivage par un zeste versé dans le houblon, elle fut surprise d’entendre son rire quoique pas mécontente de l’avoir provoqué. Infecte. « Oh, je suis certaine qu’avec les dosages parfaits, cette idée pourrait valoir son pesant d’or… Bien que je pense que ces messieurs adorateurs de bières ne sont guère prêt pour quelque chose d’aussi raffiné… Peut-être est-ce là une solution pour convaincre les dames de boire également quelques mousses… » Y réfléchissait-elle sérieusement ? Une partie de son esprit débordait de cette créativité à la limite du rationnel et du bon sens. Pour autant, elle n’était guère suffisamment amatrice de ces breuvages amers pour en connaître les secrets de fabrication. Reposant le citron dans la caisse, elle toussota à son tour. « Désireriez-vous une tasse de thé, en attendant ? Johanna est quelqu’un d’assurément organisé mais nous avons bon nombre de produits en réserve, cela risque de lui prendre une poignée de minutes… » Cela aurait pu aller plus vite, oui, si elle avait eu des yeux, elle aussi. Mais elle ne pouvait que se contenter d’être aimable avec cet homme qui, décidément, faisait un bien étrange voleur.
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Earnest Wilde
Earnest Wilde
◦ Colonel Wilde ◦
Lettres envoyées : 298
Age : 26 ans.
Nationalité : Anglaise.
Statut marital : Célibataire.
Métier/Occupation : Officier, grade colonel bien qu'il va reprendre le flambeau de son père, celui-ci dirige une entreprise de brasserie ainsi qu'un bar.
Classe sociale : Roturier, diront certains, malfrat, diront des médisants, lui, il s'en moque, qu'ils disent ce qu'ils leur chantent, juste... très loin de lui, si possible.
Rêve(s) : Les rêves sont illusoires alors il aimerait juste aimer au grand jour, bien que cela soit impossible.
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Pseudo : Antarès
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Content Warning : Trouble post-traumatique, violence, guerre.
Doubles Comptes : Friedrich von Hohenzollern.
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Re: Qu'obtient-on avec un citron et du malt ? {Avec Diana Sutton.} /
Sam 15 Oct - 13:59

Earnest soupire de soulagement quand le demoiselle compris son geste. Il espère ne pas avoir été déplacé, dans cette action. Tout comme lui, il n'en a pas dit mot. Il n'y a nul besoin de commentaire quand les faits sont aussi... Parlants. Tout comme le léger sourire que cela a fait naître chez lady Sutton. Elle est certainement satisfaite d'avoir pu accomplir sa tache seule. Depuis qu'il entraîne Lady Lennox à l'art de manier la lame, il voit d'un autre œil les femmes. Sont-elles vraiment en détresse ou est-ce la société qui les rendent ainsi ? Leur éducation, leurs toilettes, leurs manières, tout est si contraignant... Avec tout cela, comment ne pas être perçues pour faibles ? Il n’empêche que c'est dur de remettre en question des principes durant lesquels aussi bien les hommes que les femmes ont été bercé. Earnest reste donc septique. Qui pourrait croire une chose aussi folle ? Si ce ne sont les révolutionnaires. Mais de quoi ? De la société ? De l'éducation ? Il y a tant de points à changer sans parler des conditions des femmes, mais Earnest ne pourrait pas les laisser pour compte. Cependant, ce n'est pas son combat. Un homme qui parle au nom des femmes pour les défendre, elles et leur combat, ne serait-ce pas contre-productif ? 

Ayant adhérer au propos d'Earnest, ceux qu'ils avaient dit un peu plus tôt, elle lui propose donc un mélange entre les citrons de la demoiselle et les bières du jeune homme. Il en a rit, sans méchanceté, évidemment. Elle marque un point, quand elle a abordé le sujet de "dosages parfaits". Il est vrai que la dernière fois -il espère fortement pour que cela soit la dernière- qu'il en avait goûté, il y avait un peu de citron, il était bourré et il... y avait un mélange avec une autre boisson. C'était Charles qui lui avait gentiment versé son vin dans sa bière, et David qui a eu la générosité de lui mettre sa rondelle de citron, pour faire plus classe. Et le tout, évidemment, derrière le dos d'Earnest ! Ce dernier parlait avec Oswald. Le colonel, étant jeune, ne buvait que rarement, il ne pouvait se permettre de débourser l'argent pour ses études à des fêtes sans la moindre nécessite. Il a sacrifié une adolescence pour un avenir, à ses yeux, ce n'étaient pas cher payé. Ironique quand l'avenir s'est montré si... Courte. La guerre n'est pas idéale pour conserver une vie très longtemps. 

-Je vous l'accorde, les hommes qui viennent à mon bar. Ils ne boivent, ni ne dégustent de l'alcool. Non, eux, ils sifflent une brèche, étouffent un douanier, avalent une mitraillette ! Des termes assez mal perçus par la noblesse, qui les trouvent bien trop rustres. 
Il avait bien sûr, pour ces termes, utiliser une voix bourrue pour démontrer de leur grossièreté. 
Il hausse un sourcil, les bars ne sont généralement pas un endroit pour les femmes. Il en a vu quelques unes, évidemment, comme Lily-Rose, mais elles sont tout de même très rares. 

-C'est une idée. Bien que pour les femmes, nous avons de la bière-limonade. Pour être honnête, je n'ai jamais goûté cette boisson de femme, mais celles qui en ont pris semblaient avoir appréciées. 

Boisson de femme, n'est-ce pas un peu insultant pour les dames ? Cela insinuerait que la boisson d'homme est de la bière pure ? Hum... Pour être franc, il n'en sait rien. Cela n'avait pas vraiment pour but de reléguer la femme sur le plan "faible". Il ne veut pas laisser entendre que les femmes ne sont pas capables de tenir l'alcool, ni même de l'apprécier à sa juste valeur. Ou peut-être que si ? Aussi, c'est dur de concevoir le contraire quand aucune femme ne semblaient démontrer l'inverse. 

-Ce serait intéressant, que ces dames se sentent aussi accueillies que ces messieurs. Cependant, pour ce qui est des dosages, je ne sais guère y faire. A part celles que j'effectue tout le temps, je n'ai pas l'art de l’innovation, et puis comment savoir si cela plaira vraiment aux concernées ? Je pourrais demander à Lily-Rose, peut-être ? Non, elle est surement occupée avec sa fille.  
Il ne s'adresse pas vraiment à Lady Sutton, il réfléchit juste à haute voix, d'un volume plus bas que dans une conversation. Et il se rend compte qu'il ne connait pas beaucoup de demoiselle ! Lady Reese peut-être ? Non, l'inciter à boire alors qu'il l'entraîne ? Quel piètre professeur ferait-il ? A qui pourrait-il demander une dégustation pour tester ces dosages ? 

Il se retire de sa réflexion quand la demoiselle atteinte de cécité lui demande s'il souhaite une tasse de thé. 

-Hum ? Oh, non merci, c'est gentil. Je saurai patienter, le temps que cette dénommée Johanna retrouve ma cargaison
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