Le Deuil

Organiser les funérailles et le deuil.

La première chose à faire, une fois le défunt confirmé décédé, funèbrement veillé, et rangé dans sa boîte, ce n'est pas de l'enterrer. Il y a des obligations sociales à réaliser avant.

Les personnes les plus proches (généalogiquement) du disparu doivent être prévenues le plus rapidement possible avec des petits cartons bordés de noir, pour leur indiquer la triste nouvelle et les convier à l'enterrement. Pour être encore plus fashion, vous pouvez rajouter une paire de gants noirs à l'envoi. Les personnes moins proches (généalogiquement), les connaissances de vue, et celles qui vivent trop loin pour se présenter à l'enterrement, recevront un simple faire-part.

Ensuite nous pourrons organiser la mise en terre. Le défunt sera vêtu sobrement, il y aura peu de fleurs. Il faut que ce soit triste, ce n'est pas un mariage !

Tous les invités doivent absolument se présenter à la cérémonie, vêtus de noir ou des couleurs les plus sombres possibles. Si vous connaissiez le défunt simplement de loin vous pourrez rentrer chez vous après la cérémonie. Sinon, j'espère que vous avez des bonnes chaussures parce qu'il vous faudra suivre le convoi de l'église au cimetière, à pied. Sauf si vous êtes en ville, où vous aurez des voitures spécialement faites pour vous emmener. Les hommes devant près du cercueil, les femmes derrière.

Notez Mesdames que si c'est votre mari ou votre enfant que vous avez perdu, il est de bon ton que vous restiez à la maison à pleurer toutes les larmes de votre corps plutôt que de vous rendre à l'enterrement. Néanmoins si vous voulez absolument le faire en public à la cérémonie, personne n'a le droit de vous l'interdire.

Une fois le disparu dans sa dernière demeure, nous passons aux choses sérieuses : organiser et suivre le deuil. Pour cela, référez-vous à la matriarche de la famille : elle s'occupe de tenir à jour l'arbre généalogique, calculer les degrés de parenté et en déduit les durées de deuil à respecter. Mesdames les matriarches, c'est le moment d'en profiter pour faire connaître vos amitiés et inimités. Faites-vous plaisir. Rallongez le deuil à porter pour votre neveu favori, raccourcissez celui pour votre immonde belle-fille... Tout est possible en 1815 car le deuil est un peu moins formalisé qu'à l'époque Victorienne.


Durée du deuil.

Ce sont surtout les femmes qui vont devoir porter le deuil : ces messieurs ont bien d'autres choses plus importantes à faire. J'en parlerai un peu plus loin dans la partie consacrée aux aspects sociaux du deuil.

La période se sépare généralement en grand deuil (à peu près la moitié de la période de deuil), puis commence la période de deuil ordinaire qui s'allège avec le demi-deuil avant d'atteindre son terme. Vous aurez plus de détails dans la partie sur les vêtements du deuil.

Voici les grandes lignes du minimum syndical à suivre en public et à la cour pour la période de deuil. Notez que ce sont les périodes de deuil pour ces dames. Ces messieurs ayant d'autres choses à faire, ils verront leur durée de deuil divisée par deux. Sauf s'ils ont un intérêt socio-politique à le rallonger, évidemment.

• Un an six semaines pour un époux ou une épouse. S'il est possible de raccourcir cette période (comme n'importe quelle période de deuil) ces dames sont tenues à un minimum de 9 mois dans tous les cas pour pouvoir être certaines de la paternité de leurs prochains enfants. Mais bon, si vous êtes trop impatiente, vous supporterez bien un petit scandale qui ne durera qu'un an ou deux. De leur côté, si ces messieurs sont jeunes et vigoureux, et/ou qu'ils ont de jeunes enfants à charge, ils pourront raccourcir la durée. Il faut bien assouvir ses pulsions de mâle, et donner une mère à ces pauvres chérubins ! Vous n'aurez alors qu'une période de grand deuil de quelques mois, avant de repartir vaquer à vos très importantes occupations de mâle.
  
  
• Six mois pour ses parents ou ceux de son époux/e, le double si vous étiez proches.
  
  
• Trois mois en moyenne (de deux à six) pour un frère ou une sœur. S'ils sont proches, un oncle ou une tante.
  
  
• Six semaines pour les belles-sœurs et beaux-frères, pour les oncles et tantes moins proches.
  
  
• Trois semaines pour les oncles et tantes encore moins proches, pour les époux/es des oncles et tantes, et pour les cousin/es au premier degré dont on est proche.
  
  
• Deux semaines pour les cousin/es au premier degré dont on est moins proche.
  
  
• Une semaine pour les cousin/es au second degré.
  

Vous remarquerez que si on porte le deuil de sa/on conjoint/e, de ses ascendants et des personnes de la même génération que soi, on ne porte pas le deuil de sa descendance. Ou à peine. Il en est de même pour votre cercle social : vous porterez des accessoires de deuil, mais pas de grande tenue toute noire.

Si malgré tout vous désirez porter le deuil d'un enfant, il se fera en blanc et pas en noir si l'enfant était un/e célibataire de moins de 21 ans. La durée dépendra de son âge :

• Six semaines pour les bébés (avant qu'ils ne soient capables de marcher).
  
  
• Trois à six mois pour les enfants de moins de dix ans.
  
  
• Six à douze mois pour les enfants de dix à vingt-et-un ans.
  
  
• De la même façon que pour la mort d'un parent si l'enfant avait plus de 21 ans et/ou était marié.
  

Gardez en tête que ces périodes datent de 1838. Avant cela, perdre ses descendant était si courant à cause de la haute mortalité infantile, qu'on ne portait pas le deuil pour eux. Cela pouvait même être très mal vu de porter le deuil de sa descendance parce que, le Seigneur donne et le Seigneur reprend. Donc si tu perds ton enfant... tant pis pour toi.

Les exceptions : si le défunt était le Chef de Famille ou que vous en avez hérité un petit pactole, le deuil porté sera le même que pour un père ou une mère. Si vous héritez de cette personne, il est de bon ton de rallonger la période.


Les vêtements du deuil.

Il y a trois grands types de tenues de deuil : le grand deuil, le deuil ordinaire et le demi-deuil. Elles indiquent où vous en êtes dans votre deuil. Ainsi les gens de la bonne société peuvent avoir une idée générale de pour combien de temps vous en avez encore avant de pouvoir retourner à une vie normale.

Pour les durées de deuil de plus de six mois, la tenue de grand deuil est portée pendant la première moitié de la période de deuil c'est-à-dire, les deux premiers quarts. Le troisième quart de la période se fera en deuil ordinaire. Le dernier quart de la période se fait en tenue de demi-deuil. Si la durée de deuil est inférieure à six mois, vous ferez moitié deuil ordinaire moitié demi-deuil, c'est plus économique.

Bien entendu, c'est sur vous Mesdames que ça tombe, tout ça. Ces Messieurs ont autre chose à faire comme nous le verrons plus loin.


~~~> Le grand deuil.

Les vêtements sont totalement noirs et vous ne porterez aucun bijou. Une façon d'obtenir ce résultat est de couvrir les vêtements ordinaires de crêpe noir ou d'alépine. Le crêpe est de la soie légère et mate, l'alépine est un mélange plus lourd de soie et de laine, mat lui aussi.

Vous aurez la tête couverte en permanence par un bonnet ou un voile, en public comme en privé. De couleur noire, évidemment.

Pourquoi le noir pour le deuil ? Simplement parce que la mode de l'époque veut qu'on porte des couleurs vives, claires, ou même du blanc, en temps ordinaire. Donc le noir contraste violemment et permet d'annoncer que la personne traverse une période spéciale. De plus, il est difficile d'entretenir des vêtements noirs pour qu'ils restent bien noirs : cela les rend encore plus spéciaux.

Pour une touche encore plus « fashion du deuil » faites refaire l'ourlet de vos vêtements pour qu'il fasse 3 pouces de large (environ 7,5 cm). Vous ne comprenez pas comment faire sans raccourcir votre jupe et vos manches ? Refilez le bébé à votre couturière. C'est son travail après tout.

Si vous êtes pauvre, teignez vos vêtements ordinaires en noir, ça fera l'affaire.

Si vous êtes très pauvre, faites comme les hommes et contentez-vous d'un accessoire noir : ruban, brassard...


~~~> Le deuil ordinaire.

Vous pouvez retirer le crêpe de vos vêtements ainsi que l'alépine : vous n'êtes plus tenue de vous vêtir de mat, vous pouvez passer aux textiles brillants. Ceux-ci resteront noirs mais vous pouvez ajouter un peu de blanc pour décorer : col, poignets, chemise, éventail... Veillez à ce que cela reste discret quand même. Vous pouvez à nouveau porter des bijoux à condition qu'ils soient noirs. Jais, onyx, tourmaline noire, quartz noir, perles noires, obsidienne, shungite noire... évitez l'hématite qui a un côté trop brillant et argenté.

Si vous avez récupéré des cheveux de votre cher disparu, faites-les monter en broche. C'est très tendance. Fleurs, arbres, motifs abstraits... votre imagination et la décence sont vos seules limites. Vous pouvez aussi porter des bijoux avec la date du décès, le nom de la personne, ou son portrait en miniature.

Vous pouvez ranger votre bonnet et votre voile. Désormais vous porterez votre chapeau en public et serez nue-tête en privé, comme à votre habitude.


~~~> Le demi-deuil.

Un nouveau monde de couleurs s'offre à vous ! Violet ! Mauve ! Aubergine ! Gris pâle ! Gris moyen ! Gris foncé ! Blanc ! Veillez à rester sobre et solennelle tout de même. Le deuil reste une affaire sérieuse. En 1810-1811 c'était aussi la mode d'ajouter un peu d'écarlate (surtout des manteaux et capes en laine pour l'hiver) si jamais vous avez envie d'avoir un petit côté rétro.


~~~> Le deuil des hommes.

Un brassard noir en crêpe, des gants noirs, une cravate noire, un ruban noir au chapeau, un mouchoir brodé d'une bordure noire, et autres signes subtils suffiront. Vous n'avez pas que ça à faire de votre vie et puis de toute façon, vous êtes déjà habillé en noir ou autres couleurs foncées parce que c'est la mode. Personne ne remarquera rien de spécial dans votre costume noir de deuil sans ces accessoires.


Conséquences sociales du deuil.

Le deuil ce n'est pas que une affaire de vêtements, c'est aussi une affaire de comportements en société.

Une femme en grand deuil n'est pas censée sortir de chez elle, puis sa première sorte de demi-deuil doit être pour le cimetière. Pas très pratique pour du RP... Je vous échange ça contre une visite hebdomadaire obligatoire au cimetière, interdiction de danser, et interdiction d'aller voir des spectacles amusants comme des comédies. Vous pourrez toujours vous montrer en société pour exhiber votre douleur, mais avec pudeur et retenue. Évitez tout de même d'en profiter pour faire la tournée des Grands Ducs sous prétexte que vous n'êtes pas confinée chez vous. Il faut que votre deuil reste crédible.

Une femme en deuil ordinaire ou demi-deuil va continuer de limiter ses amusements publics, mais un peu moins qu'avant. Pour le RP essayez de trouver un juste milieu entre vos restrictions de grand deuil et la vie ordinaire. Vous pouvez aussi faire une différence entre le deuil ordinaire et le demi-deuil pour encore mieux marquer les étapes. Restez digne, mais amusez-vous un peu plus. Osez rire en public, un petit peu. Ne dansez pas aux événements publics, mais lâchez-vous un peu durant les événements privés en petit comité. Évitez de vous montrer aux fêtes durant le deuil ordinaire, faites acte de présence en demi-deuil, avant de pouvoir à nouveau participer une fois le deuil terminé. Bref, essayez de gérer un truc progressif, quoi.

De même la famille du défunt était censée abandonner tout contact social durant la période de grand deuil, en-dehors de se rendre à l'église le dimanche et autres nécessités urgentes. Pas très pratique pour le RP donc je vous propose la même adaptation que précédemment.

Les enfants de moins de douze ans ne portent pas le deuil, sauf si c'est un ascendant direct (parent ou grand-parent).

Veuves et veufs, vous continuerez de porter le deuil des membres de la famille de votre défunt/e époux/e jusqu'à votre remariage. Une fois remarié/e, vous aurez changé de famille, et pourrez enfin être débarrassé/e de votre précédente belle-mère. Mais vous en aurez une autre à la place. Donc c'est pas forcément mieux.

Messieurs endeuillés, vous n'aurez des restrictions sociales que si vous êtes veuf. Vous allez devoir renoncer aux cafés et cabarets la première semaine de votre deuil. Vous devrez attendre trois semaines avant de prendre une maîtresse (c'est long, courage !) et attendre la fin de la quatrième semaine pour apparaître en public à son bras. Que de renoncements, c'est vraiment injuste.

Ajustez votre période de deuil pour faire passer un message. Vous détestiez votre frère ? C'est le moment de vous montrer en société sans la moindre marque de deuil et de clamer haut et fort à quel point il était détestable. Vous souhaitez rendre hommage à votre chère tante si bonne et si charitable ? Doublez ou triplez la longueur de votre deuil, et faites savoir à qui veut l'entendre et même aux autres à quel point cette chère âme vous manque et à quel point son décès vous attriste. Pointez du doigt les membres de la famille qui ont une durée de deuil plus courte que la vôtre pour pourrir leur réputation. C'est le moment de régler vos comptes.

C'est l'occasion également de faire passer un message concernant votre ouverture ou non à un (re)mariage. Si vous voulez vous (re)marier vite, abrégez votre deuil. Si vous voulez qu'on vous laisse tranquille, rallongez-le, cela chassera loin de vos jupons la plupart des dragueurs relous.

Vous deviez vous marier mais un deuil vous tombe dessus par surprise ? Pas de panique. Mettez votre deuil entre parenthèses le temps de vous marier, vous le reprendrez après. Notez que votre conjoint/e hérite de votre deuil par les liens sacrés du mariage puisque vous formez maintenant une seule famille.

Votre personnalité publique préférée a passé l'arme à gauche ? Vous pouvez porter un deuil social symbolique en portant par exemple un brassard noir. Petites gens, faites de même si un membre de la famille de votre propriétaire terrien vient de rejoindre ses ancêtres. Employés, portez le deuil de votre employeur pour montrer à quel point vous l'aimiez bien. (Ou refusez de porter son deuil si vous voulez montrer à tout le monde que vous le détestiez.)

Pour interagir avec une personne en deuil, il y a des règles à respecter. Laissez-lui une semaine au moins pour se remettre de ses émotions après l'enterrement avant d'aller lui rendre visite. Pensez à vous présenter en vêtements de deuil, par respect. Les cartes de condoléances, fleurs, etc. peuvent être envoyées dès que le mort est six pieds sous terre.

Pour interagir avec le monde quand on est soi-même en deuil, tout est dans les détails. Écrivez à l'encre noire sur du papier, des cartes, des enveloppes... bordées de noir. Scellez tout ça à la cire noire. Faites refaire vos cartes de visite avec un contour noir. Lorsque vous quitterez le deuil, vous repasserez à de la papeterie ordinaire, ce qui indiquera que vous sortez du deuil. C'est pratique, vous n'avez pas besoin de le dire ni de l'écrire, il suffit de laisser votre carte chez vos amis comme lors de vos visites de courtoisie habituelles. Vos amis pourrons de nouveau vous inviter à toutes les fiestas joyeuses auxquelles vous aviez renoncé.


La maison en deuil.

Exit la vaisselle blanche parsemée de fleurs, c'est l'heure de sortir la porcelaine unie noire.

Fermez les rideaux. Faites installer une couronne mortuaire à la porte de la maison du défunt pendant six à douze mois. Cette période passée, vous irez en faire offrande à l'église du coin. Vous pouvez aussi attacher des rubans noirs à la porte principale de la maison.

Pour un aspect retro, mettez bien en évidence votre memento mori préféré dans votre salon. Plus ce sera macabre, mieux ce sera. Si vous voulez être moderne, mettez en scène quelque chose ayant appartenu au défunt.

Si votre maison est influente, vous pouvez faire pression sur votre personnel pour qu'il porte le deuil lui aussi. Les hommes porteront un brassard noir et les femmes un ruban noir à leur bonnet ou chapeau. Pour votre personnel qui porte habituellement des gants, ils seront noirs.

Par soucis d'économie, seuls les serviteurs « visibles » porteront le deuil. Les valets d'écurie et autres gâche-sauces que vous ne voyez jamais, n'auront aucune utilité pour vous à porter le deuil.


La vie de veuvage.

Mesdames, c'est encore sur vous que ça tombe. Être veuve c'est la croix et la bannière : perdre votre époux, c'est perdre votre seule source de revenus, de sécurité sociale, de protection juridique. Vous allez vous retrouver à galérer pour payer le loyer, entretenir le logis, nourrir les gosses.

Si votre mari était gentil avec vous, il vous aura laissé le tiers de sa fortune (ou douaire). Cela fait de vous une veuve douairière. Vous êtes à l'abri du besoin jusqu'à la fin de vos jours, suite à quoi, les héritiers de votre mari récupéreront ce qu'il reste de votre douaire, si tant est que vous leur en aurez laissé.

Vous gardez le titre de noblesse que vous portiez du vivant de votre époux, et rajoutez « douairière » derrière. Cela vous différenciera de l'épouse de votre fils aîné, qui a hérité du titre de votre mari.

Vous n'avez pas de douaire ? Pas de chance ! Toute la fortune de votre mari appartient désormais à son héritier mâle le plus direct. Si cet héritier n'est pas sorti de votre utérus, c'est tant pis pour vous.

Vous pouvez tenter de vous maintenir en gérant les biens de vos enfants mineurs, mais c'est une solution temporaire.

Vous pouvez vous faire entretenir par vos enfants adultes.

Vous pouvez vous installer chez un autre homme de votre famille (frère, cousin...).

En cas de difficultés, certains métiers vous seront accessibles comme, gouvernante ou dame de compagnie. Pour cela, il faudra vous débarrasser de vos enfants en les plaçant au pensionnat ou en les refilant à vos frères, sœurs, cousins, cousines...

Si votre ego vous l'autorise, et que votre rang vous le permet, vous pouvez quémander de quoi vivre auprès du Parlement, ou du reste de la Noblesse. Vous trouverez bien quelque bonne âme pour vous prendre sous son aile.

S'il n'y a pas d'autre solution, ou si devoir gérer un second mari ne vous fait pas peur, retournez draguer et remariez-vous au plus vite. Préparez-vous à une épreuve digne de Fort Boyard, parce qu'avec une ribambelle de morveux dans vos jupes et l'air de ne pas pouvoir en concevoir d'autres, votre valeur d'épouse est bien diminuée. A ce stade, autant vous enterrer dans un couvent.

Mais personne n'irait tenter de RP ce genre de personnage désespéré, n'est-ce pas ?


Sources.

http://donnahatch.com/mourning-customs-in-regency-england/
https://www.janeaustensummer.org/post/five-things-about-mourning-during-the-regency-era
https://janeausten.co.uk/blogs/womens-regency-fashion-articles/dressing-for-mourning-in-the-regency
https://www.wattpad.com/833054690-reading-the-regency-mourning-the-time-of-mourning
https://www.wattpad.com/984252304-reading-the-regency-mourning-court-and-society/page/3
https://www.liseantunessimoes.com/veuves-et-douairieres/
https://www.liseantunessimoes.com/les-regles-etiquette-autour-du-deuil/