Plus rapide que le vent d'Hiver - Course de patins

Une petite estrade a été montée devant une piste matérialisée sur la glace par des barrières et des petits drapeaux.

Sur l'estrade, un viel homme bedonnant s'avance. En lui on reconnaît le Maire de Londres, qui a donné ce mémorable bal, quelques mois plus tôt.

Il s'éclaircit la voix et déclame dans un porte-voix:

"Mesdames et Messieurs, bienvenus à la course de Patins à Glace ! La course sera terrible, elle sera courte, elle sera méchante !"

Bonne chance et...

1
2
3

PARTEZ !"


Voici les règles: de ce RP:

• On joue en quatre tours de jeu: Départ, Premier tour de piste, Second tour de piste, Arrivée
  
• Départ: chacun poste par ordre d'arrivée. Ce tour se fini Samedi soir. En même temps, vous tirez *Dans votre post* Un nombre aléatoire sur 100 (mettez à la fin de votre post le code ci-dessous). Vous postez et vous admirez votre score.
  
• Premier tour de piste: On post dans l'ordre décroissant des résultats au nombre aléatoire du départ. En gros, votre score au nombre aléatoire, c'est votre vitesse. Le plus rapide commence. Il a 48h pour poster. Il fait son post, il est en tête, il est content, il tire un nombre aléatoire *dans son post*. Le second est moins content, il est second, mais il fait pareil, etc...
  
• Second tour de piste:Pour chaque personne, on additionne les scores du départ et du premier tour et on refait pareil.
  
• Passage de la ligne d'arrivée: Celui qui a le plus gros score total arrive en premier et gagne !
  
• Chute ! Si vous faites moins de 10, vous chutez! Vous ne marquez pas de points ce tour.
  
• Chutes en chaine ! Si le patineur devant vous a chuté, la difficulté de votre jet est augmentée de 10. S'il y a une chute devant vous, vous devez faire 20 ou plus, Deux chutes consécutives, 30 ou plus... Parce que vous devez esquiver les gens par terre!
  

Code:

[rand]100[/rand]

« N’est-ce pas prendre des risques inutiles ? Amelia, je vous en conjure, la pauvre mère que je suis ne saurais supporter voir votre santé à nouveau s’effondrer… » L’inquiétude se lisait sur les traits de la matriarche des Gilderstone, malgré la fourrure qui emmitouflait ses joues. Arthur avait levé une nouvelle fois les yeux au ciel, soupirant longuement. « Votre fille est des plus raisonnable, mère. Ne gâchons pas son plaisir. Quand bien même il me plaît de la voir passer la ligne d’arrivée bien après moi. » Venant assigner une légère frappe sur son bras en lui adressant un sourire en coin, Amelia se laissa aller à un léger rire. La famille avait su faire le déplacement au grand complet, profitant du froid pour s’acheter quelques gourmandises aussi chaudes que sucrées, les plus jeunes retrouvant leurs amis de même âge alors que les aînés se lançaient dans ce défi aussi amusant que fort stimulant. Ajustant une dernière fois ses patins, Amelia finit par prendre le bras de son frère pour mieux se laisser aller dans une glisse souple et grâcieuse, ses jupons suivant le mouvement dans des vagues de tissu harmonieuses.

Adressant un regard au duc de Rutland, son fiancé, elle lui adressa un sourire. Il ne pouvait prétendre concourir dans un tel jeu, aussi, elle lui avait promis de faire de son mieux, pour eux. Pour le nom des Manners qu’elle porterait bien assez tôt. Lâchant le bras d’Arthur, elle le laissa lui offrir une motivation suffisante en une unique phrase. « Je te laisserais partir en avance, afin de mieux apprécier l’instant ou je te doublerais. » Haussant les sourcils, la jeune blonde finit par étirer son sourire avec un machiavélisme profond. Il n’avait encore rien vu… Le décompte fut annoncé. Et, alors qu’on annonçait le départ, elle prit appui sur sa jambe pour mieux prendre de la vitesse.

Nombre aléatoire (1,100) :

100

T’amuser ? Comme si tu étais du genre à t’amuser ? Tu n’étais pas là pour cela après tout. Tu étais là pour vendre des brioches venant de ta ferme pour gagner un peu d’argent. Tu ne perdais jamais une occasion avec ton père de gagner toujours plus pour finir un mois sans mourir de faim alors quand ton père te demanda de participer tu étais contre. C’est vrai, c’était déjà bien que les personnes de ta condition puissent le faire même s’il faut avouer, cela arrivait que très peu car nous, on n'a pas le temps avec ce genre de frivolité. Du moins, en général. Tu rechignas, mais ton père avait raison, tu n’étais encore qu’une enfant et tu sacrifiais cette jeunesse pour les besoins de ta famille, et il était parfois bien de profiter encore de cela.  

Donc tu allas sur la piste, tu n’avais jamais réellement patiné alors tu ne savais pas si tu allais vraiment t’amuser ou plus te ridiculiser, mais tu étais lancé, tu avais juste à attendre le compte à rebours et que le départ se fasse.  

Nombre aléatoire (1,100) :

6

Tu n’étais pas certains que cela soit une bonne idée, tu en avais parler à Lola, mais elle était têtue. Ses parents n’étaient pas là pour la journée, alors cette demoiselle avait décidé d’elle-même de partir en excursion dans la ville, et de participer à la petite sortie sans chaperon. Elle ne se rendait pas compte de la situation dont elle était ou alors elle n'en avait rien à faire ? Après tout, elle était déjà promise alors elle n’était pas inquiète et combien même, elle avait ses parents et son argent pour arranger les éventuels dégât qu’une situation malencontreuse pourrait arriver.

Mais toi ? Toi qui pourrais te sauver ? Qui pourrait te négocier un mari, une alliance si jamais tu perdais la face devant tous ces gens. Tu râlais tandis que tu te préparais, de toute façon, tu étais sous les ordres de Lola donc tu n’avais pas le choix de faire ce qu’elle t’ordonnait. Elle ne t’ordonnait pas grand-chose, vous étiez plus des amies qu’une fille noble et sa dame de compagnie. Toutefois, tu dû te taire quand l’organisateur expliqua les règles, tu n’aimais pas tous ses regards sur toi, vraiment pas du tout.

Toutefois, il était temps de se lancer.

Nombre aléatoire (1,100) :

15

Elle poussa sur ses jambes alors que le décompte s’achevait, sentant la main de son frère lui donner plus d’élan encore, pour mieux éviter une chute à leur côté. Mais elle n’avait pas besoin de lui. Amelia était réfléchie et toute sa victoire éventuelle reposait sur un seul point, la stratégie. Aussi, elle savait que son impulsion avait son importance et qu’elle devrait produire un petit effort dès à présent si elle ne souhaitait pas que le reste des homes et des femmes autour d’elle ne prenne l’avantage. Encore et encore, elle fit entrer les lames d’acier dans la glace, la rayant avec une force certaine. Et bien assez vite, alors que tous devaient esquiver les faux départs, la blondinette se fraya un chemin parmi les participants, se baissant à certains moments pour mieux se glisser sous des bras maladroits

Contre toute attente – et le studbook lui accorderait bien cela – elle parvint à se placer en tête de la course. Et alors, tout sourire, elle eut ce sentiment incroyable de légèreté, comme si elle ne glissait plus, mais elle volait. Les autres n’étaient pas très loin derrière elle, incapable de trouver la force suffisante de les distancer sur ce tour, mais cherchant à absorber les différentes aspérités de la glace dans ses patins. Le ruban de son chapeau, même, s’était défait, l’objet s’envolant à cause de la vitesse. Mais elle n’en avait cure, tout comme elle n’avait cure de son chignon qui ressortirait de tout ceci à moitié défait. Quel autre avantage, ici même, que de profiter pleinement de cette vie bouillonnante en elle ?

Nombre aléatoire (1,100) :

70

 Tu savais que cela n'était pas une bonne idée, tu étais tout à fait contre. Toutefois même si l'héritière du comte Percy affirmait que tu étais sa meilleure amie et que tu étais libre de ce que bon te semblait, tu savais que dans le fond ce n'était pas le cas. C'est vrai tu étais depuis les premières secondes de ton existence aux services des Percy et le destin avait voulu que tu sois de la même année que la jeune princesse à son papa, de ce fait, avant même que tu ne viennes au monde, tu avais déjà pour mission d'être dame de compagnie de la gentille et naïve Lola. Tu n'étais certes pas une esclave, tu étais très bien traité et tu avais des libertés... Mais tu ne pouvais pas décider de ce que tu voulais ou non... En faite tu n'étais qu'une femme. Enfin bon tout ça pour dire que tu te retrouvais donc sur cette glace à essayer de ne pas tomber et de te ridiculiser tandis que tu avançais doucement mais sûrement.

Nombre aléatoire (1,100) :

76

Eh merde tu commençais bien. Tu savais que c’était une très mauvaise idée de participer, pourquoi avais-tu écouté ton père ? Tu aurais bien mieux à vendre des produits de ta ferme, qu’être au sol étalé devant tout le monde. Tu n’étais pas du genre à avoir honte facilement ou du moins, te laisser affectée par les rires qui pouvait t’entourer. Toutefois, tomber dès le premier coup de sifflet, ce n’était pas non plus très glorieux. Tu te relevas la tête haute, tu avais remarqué que tu n’avais pas été la seule à tomber. Il était temps de rattraper ton retard.

Nombre aléatoire (1,100) :

65

Inutile de dire que tu n'étais pas vraiment douée et que tu n’aimais pas te montrer lorsque cela n’était pas pour une bonne chose. Là être dans les dernières de la course, il n’y pas grand-chose de glorieux, tu dois bien l’avouer. Enfin bon, tu te rassurais en te disant que ta maitresse n’était pas très douée non plus et elle était même derrière toi, cela te réconfortait un peu et tu espérais surtout qu’il n’y a pas éventuelle prétendant et que tu ne risquais pas d’y perdre un potentiel époux bien fortuné. Enfin bon, la course touchait à son but et ce n’était pas le moment d’abandonner.

Nombre aléatoire (1,100) :

44

Impossible de rattraper ton retard, non c’est impossible. Tu le savais, mais bon, tu n’allais pas non plus te démoraliser et perdre face. Non ce n’était pas ton genre de baisser les bras, enfin, les jambes à proprement parler. Tu étais dans les derniers, mais après tout tu n’avais rien à craindre des regards des autres, tu n’étais personne, personne ne te connaissait. Tu n’étais qu’une fille de fermier, tu n’étais pas importante. Alors tu continuais, car tu savais que cela faisait plaisir à ton père, tu savais qu’il voulait que tu t’amuses un peu plus, que tu t’amuses comme une jeune fille de ton âge, mais ce n’était pas le cas, alors tu faisais cette course pour lui.  

Nombre aléatoire (1,100) :

24

Les lames venaient trancher la surface gelée du fleuve, à-coups délicats et pourtant laissant des traces droites, trahissant les points d’appuis de la demoiselle. Au coude à coude avec un gentilhomme, elle avait décidé de ne pas se laisser faire, tout simplement, de ne pas lui laisser lui voler une éventuelle victoire, quand bien même l’envolée d’un outsider s’était faite remarquer. Les mèches blondes virevoltant autour de son visage, fouettées par l’air que lui conférait la vitesse acquise par ses pas grâcieux, elle plissa les yeux pour mieux constater l’arrivée, pour mieux apercevoir la foule en liesse qui, déjà, applaudissait le grand gagnant de cette course amusante et emplie d’une certaine légèreté. Quelle serait seulement la mine d’Arthur quand il découvrirait l’exploit de sa cadette ? Se baissant un peu plus, fléchissant ses jambes davantage pour mieux trouver l’impulsion, elle parvint à se détacher de l’homme à ses côtés qui lui semblait ralentir. Avait-il lâché cette bataille ? Ou agissait-il par galanterie ? A moins qu’elle ne possédât quelques ressources que lui avait déjà utilisé dans son effort pour la rattraper…

Et finalement, d’une courte tête Amelia vint confirmer sa seconde place, se redressant sur ses patins, reprenant son souffle dans un tour de piste qu’elle n’exécutait, uniquement poussée par la vitesse obtenue passée. Cherchant des visages familiers dans la petite foule, elle aperçut ses benjamins qui célébraient plus que de raison sa petite victoire. Sa mère, elle, ne semblait que soulagée de constater que sa fille survivrait également à cela. Inhalant l’air gelé de l’hiver, elle finit par rattraper doucement celui qui avait su la devancer, le dévisageant avec curiosité. Et ce fut avec une légère grimace qu’elle constata que le visage ne lui était pas méconnu. Ainsi donc, l’homme était si fieffé voleur qu’il avait même choisi de lui prendre sa petite victoire. Quel toupet !