Concept Bienvenue sur Meanders Of London, un forum historique sans prétention qui se déroule dans la grande ville de Londres. Le forum a été crée collectivement et s'attache à une ambiance sombre. L'ambiance de jeu se veut agréable pour tous et dans le respect des uns et des autres. Nous ne sommes en rien historiens et ne vous imposons, que ce qui touche en grande majorité à cette époque.
NOUVEL ACCIDENT MORTEL AU CHANTIER DU CANAL DU RÉGENT !
Certains chantiers semblent bien plus frappés que d’autres par le destin. Mardi 18 janvier une chute mortelle a eu lieu sur le chantier du nouveau canal. Ce n’est jamais que le premier de l’année. Certes, mais après vingt-trois morts en 1815, on peut s’inquiéter de la consommation de maçons du chantier.
Cela dit le chef de chantier semble prendre en compte ce genre de contretemps puisqu’il assure que cela ne retardera pas l’inauguration de la première moitié du trajet prévue pour le premier août de cette année.
Nous attendons avec impatience cette inauguration, en espérant que les âmes des ouvriers morts ne perturbent pas trop l’ouvrage, qui porte le nom de notre cher régent.
Cependant, n’oublions pas que cet ouvrage ne servira à rien sans sa seconde partie, actuellement prévue pour 1820. Gageons que ce canal dévorera encore nombre d’enfants avant son achèvement !
Le Regent's Canal traversera le centre de Londres dans sa partie Nord. Il constituera un lien entre un bras du Grand Union Canal, le Paddington Arm situé dans le quartier de Paddington, et la Tamise au niveau du quartier de Limehouse.
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LES ANNONCES DU JOUR
La rédaction de la London Gazette vous offre la possibilité d’être publié dans nos pages ! Pour une livre par numéro, faites passer votre annonce dans nos colonnes !
Personne anonyme, cherche des témoignages d'événements étranges, mystiques ou sombres qui seraient susceptibles de l'intéresser. (Merci de déposer vos témoignages au bureau de poste de Londres.)
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Ils arrivent à Londres...
- Samantha Field, qu'on avait vu faire une apparition au défilé de la victoire nous revient, plus en forme que jamais, pour le Bal. Bienvenue à elle !
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Re: The London Gazette / Jeu 20 Jan - 7:36
N°192
The London Gazette
Thursday 20th January 1816
SABOTAGE À LA FILATURE LILIENFIELD !
Dans la nuit de Mercredi à Aujourd'hui, un dangereux terroriste s'est introduit dans la filature Lilienfield dont les machines avaient été exceptionnellement arrêtées la veille. L'individu, appartenant probablement à la mouvance luddiste, a profité de cet arrêt des machines pour s'introduire discrètement dans quatre machines de morceaux de bois à des points stratégiques.
Le lendemain, lors du redémarrage des machines, la catastrophe ne s'est pas fait attendre. Les machines ne fonctionnaient plus du tout. Des centaines de livres de dégâts, en plus de temps perdu, puisque des jours de réparations sont nécessaires. En attendant, bien sûr, tous les ouvriers non essentiels ont été mis au chômage.
Merci à ce courageux personnage qui se cache derrière son anonymat pour commettre pareilles exactions ! Merci pour le manque à gagner et pour la misère des ouvriers ! Ces gens prétendent soutenir une lutte pour le peuple, mais ce ne sont que des antiprogressistes qui ne gagnent que la misère de leurs contemporains !
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Ils arrivent à Londres...
- Apres Lady Samantha Field, c'est son Honorable Mère, la Comtesse de Meyfield qui arrive à Londres. Bien le bonjour, Comtesse !
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The Regent
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Re: The London Gazette / Ven 21 Jan - 7:30
N°193
The London Gazette
Friday 21th January 1816
POUR UNE REPRÉSENTATION PLUS JUSTE !
Savez-vous comment notre pays est dirigé ? Par le Premier ministre, oui. Mais de qui tire-t-il son pouvoir ? Du Parlement. Le Parlement est constitué de deux chambres. Celle des Lords qui représente les intérêts de la noblesse et la Chambre des communes, qui représente nos intérêts à nous, le peuple.
Mais les représente-t-elle vraiment? Savez-vous comment sont nommés les membres de la Chambre des communes ? Ils sont élus, oui, bien sûr. Mais par qui ? Là est la question ! Et la réponse est complètement ahurissante.
Les membres de la Chambre des communes sont élus par les habitants des comtés et des arrondissements.
Dans les comtés, d'abord, tous les propriétaires de propriétés franches ou de terres valant au moins quarante shillings dans un comté particulier ont le droit de voter dans ce comté. Cette exigence, connue sous le nom de Représentation de 40 shillings, n'a jamais été ajustée en fonction de l'inflation de la valeur foncière; ainsi, la quantité de terres qu'il faut posséder pour voter diminue progressivement avec le temps. Encore, ce système peut paraitre juste, à côté de celui des arrondissements. Enfin... De Ceux des arrondissements !
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Il y a en gros six types d'arrondissements parlementaires, tels que définis par leur droit de vote :
→ Arrondissements dans lesquels les hommes libres sont électeurs.
→ Arrondissements dans lesquels la franchise est réservée à ceux qui payent le scot et le lot, une forme de taxation municipale.
→ Arrondissements dans lesquels seule la propriété d'un bien bourgeois donne droit de vote.
→ Arrondissements dans lesquels seuls les membres de la corporation sont électeurs et les corporations sont facilement corruptibles.
→ Arrondissements dans lesquels les chefs de famille sont électeurs.
→ Arrondissements dans lesquels les propriétaires fonciers ont le droit de vote.
Certains arrondissements ont une combinaison de ces différents types de franchises, et la plupart ont des règles et des exceptions spéciales de sorte que de nombreux arrondissements ont une forme de franchise qui leur est propre.
Le résultat? Des arrondissements qui peuvent compter de 12 000 à 7 (SEPT !) électeurs. Les plus petits sont facilement achetables, bien sûr. Et le nombre d'électeurs n'a évidemment rien à voir avec le nombre de Britanniques "représentés" par ce système.
Il est grand temps de demander aux chambres de nous voter un système de représentation plus juste !
Eugene Marlow
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The Regent
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Re: The London Gazette / Dim 23 Jan - 3:35
N°194
The London Gazette
Saturday 22th January 1816
POUR UNE REPRÉSENTATION PLUS JUSTE...ET PLUS FÉMINISÉE !
Je ne peux qu'être d'accord avec l'édito d'Eugene Marlow, parut dans ce même journal hier. Notre système électoral marche sur la tête et il nécessite une profonde remise en question.
Nous avons besoin d'un système de représentation universel pour qu'un membre de la Chambre des communes représente le même nombre de personnes qu'ils viennent de Manchester ou de Gatton.(L'arrondissement à sept électeurs dont parlait Mr Marlow.)
Mais n'oublions pas dans l'histoire et que parmi ces gens, il n'y a pas que des hommes. Certes, aujourd'hui, de très rares femmes peuvent voter de par leurs richesses foncières. Mais elles ne sont que trop rares. Refuser le vote des femmes, leur refuser les mêmes droits politiques qu'un homme, c'est les cantonner à l'esclavage domestique qui est le leur depuis des siècles !
Isabelle Lawgood
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Re: The London Gazette / Dim 23 Jan - 13:29
N°195
The London Gazette
Sunday 23th January 1816
MAIS OÙ EST PASSÉ CHARLIE ?
Tandis que Monsieur et Madame Brown exerçaient leur promenade habituelle, le long de la Tamise avec leur fils Charlie, âgé de 15 ans. Le chien d'un des promeneurs a été pris de folie et s'est mis à aboyer dans leur direction, créant irrémédiablement de la peur chez les Browns. Charlie, prit de folie, a de suite couru après l'animal afin de le calmer et l'éviter d'effrayer les autres passants, mais ne serait pas revenu depuis plus de 24h.
Sous l'inquiétude de ses parents, nous vous demandons d'être vigilants ! Charlie a disparu l'après midi du 22 Janvier. Il est habillé d'un gilet noir dégagé, lui arrivant à la taille et d'un pantalon de la même couleur, rentré dans des bottes marrons. Attention, celui-ci est atteint d'une maladie mentale ne lui permettant pas d'agir comme les jeunes garçons de son âge, nous vous demandons donc d'agir avec bienveillance ! Si quelqu'un l'aperçoit, merci de le ramener au plus vite à son domicile situé au 160 rue King's Road. Les Browns s'engagent à remettre à la personne qui le trouvera une récompense à la hauteur de leur inquiétude !
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Re: The London Gazette / Lun 24 Jan - 12:48
N°196
The London Gazette
Monday 24th January 1816
LE SABOTEUR ATTRAPÉ !
Nous vous parlions déjà il y a quatre jours du saboteur de la filature Lilienfield. Hé bien, sachez que ce dangereux criminel ne nuira plus. Willie Ludlow, artisan drapier de formation et ouvrier en filature de métier avait été promu voilà quelques semaines à l'atelier de réparation des machines. Bien mauvais calcul que fit là son employeur !
Car Willie ne restera dans le service que le temps d'apprendre comment saboter efficacement les machines auxquelles il avait accès. Ce n'est donc pas pour rien que le Frame Work Bill, qui punit de mort les casseurs de machines, passera à l'acte. Gageons que ce sera les dernières machines qu'il sabotera !
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Re: The London Gazette / Mar 25 Jan - 17:50
N°197
The London Gazette
Tuesday 25th January 1816
UN INDIEN DANS LES RUES DE LONDRES ?
Telle est la question que l'on peut se poser. En effet, cette nuit, dans une écurie des bords de la Tamise, un drôle de drame s'est joué.
Alors que Norman Gebers avait mis son fiacre et son cheval à l'écurie pour la nuit, qu'elle ne fut pas sa surprise au matin de découvrir la pauvre bête solidement droguée et... scalpée sur toute sa crinière, de la tête au garrot ?
Pareille barbarie est peut-être de mise au sein des anciennes colonies, mais qui aurait pu penser que ça puisse arriver en Angleterre ?
Le cheval de Norman a été achevé pour abréger ses souffrances. L'infection avait déjà profondément attaquée l'animal quand Mr Gebers est arrivé auprès de lui.
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Re: The London Gazette / Jeu 27 Jan - 17:22
N°198
The London Gazette
Wednesday 26th January 1816
DISPARITION DU PASTEUR DE WHITECHAPEL
Depuis deux jours, on est sans nouvelles du Pasteur Robert Peters de Whitechapel. Seule piste pour les enquêteurs, la domestique déclare que la nuit de la disparition on avait sonné, mais qu'elle n'avait pas reconnu son maître. Prise de terreur et assaillie de pressentiments très légitimes, elle n'avait pas ouvert.
Depuis, plus aucune nouvelle du bon révérend qui enseignait à lire aux gamins du quartier. Les enfants se retrouvent sans maitre, les ouailles sans guides et personne ne veut penser que le révérend Peters pourrait avoir disparu à dessein.
Les prières de ses ouailles l'accompagnent.
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Re: The London Gazette / Ven 28 Jan - 16:10
N°200
The London Gazette
Friday 28th January 1816
UN BANQUIER EMPOISONNÉ !
Un banquier de Londres est mort empoisonné dans les circonstances suivantes : Il s’était rendu à Barking avec quelques amis pour assister au lancement d’une embarcation de plaisance sur la Tamise. Au cours de la journée, le banquier et ses camarades burent du porto. Bientôt ils ressentirent de violents symptômes d’empoisonnement et le banquier succomba en dépit des soins qui lui étaient prodigués, cela, avant qu’on pût le transporter à l’hôpital.
Une enquête rapide a pu établir que la bouteille de porto contenait un mélange de poison.
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Re: The London Gazette / Sam 29 Jan - 17:01
N°201
The London Gazette
Saturday 29th January 1816
LA LAMPE À PÉTROLE MORTUAIRE
On ne le dira jamais assez. Le pétrole est une matière très dangereuse. Nelly Fiddles l'a compris pour la dernière fois de sa vie ce Vendredi.
La jeune mère de famille a probablement voulu remplir une lampe déjà allumée et s'est renversé le pétrole sur la poitrine. L'issue ne pouvait être que funeste.
Mais par un étrange miracle, les voisins, alertés par ses cris et les hurlements de son nourrisson sont arrivés à temps pour sauver ses enfants et la bâtisse.
Nelly, est malheureusement morte de ses blessures à l'hospice dans la nuit.
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Re: The London Gazette / Dim 30 Jan - 22:26
N°202
The London Gazette
Sunday 30th January 1816
UN CHEVAL ÉGORGÉ SUR LES DOCKS !
Un cheval de la compagnie des Docks a été retrouvé égorgé dans son écurie hier matin. D'après les voisins, il aurait hurlé dans la nuit, mais le doute était permis, étant donné que c'était un animal bavard, qui appelait souvent plus de grain. Ils n'en ont donc pas tenu compte. Bien mal leur en a pris.
La pauvre bête a lourdement endommagée son box, probablement dans l'espoir d'échapper à son agresseur. Son encolure était maculée de traces de couteau, donc celles qui lui ont tranchées la carotide.
Les Docks n'ont plus qu'à se trouver une autre bête de trait.
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Re: The London Gazette / Lun 31 Jan - 20:33
N°203
The London Gazette
Monday 31th January 1816
ASSASSINAT D'UN PASTEUR !
Ils vont bien à Whitechapel. Ils ne se contentent pas de blaguer le culte et de narguer ses prescriptions passablement encombrantes, non, ça ne leur suffit pas, à Whitechapel, ils tuent les pasteurs.
Voilà comme nous sommes, nous autres — Et après l'avoir tué, ils le traînent par les cheveux, à travers champs et l'enfouissent tout comme on ferait d'un vulgaire libre-penseur. Oh ! les assassins !
Faut-il mettre ici le pluriel ou le singulier ? La justice informe.
Avez-vous remarqué que la justice informe très fréquemment. Si encore elle en restait là !
En effet, une obscurité absolue plane sur le drame essentiellement ténébreux. Nous ne voulons pas jusqu'à plus amples renseignements nous faire l'écho des bruits qui courent dans le pays.
Un fait patent est là.
Un docker voit de loin, dans la plaine, un tertre fraîchement remué, et quelque chose de bizarre émergeant de ce tertre.
Ce n'est pas une plante, et, à cette distance, ça ne ressemble à rien de connu. Il s'approche.
Horreur ! C'est une jambe. Le docker a devant lui la preuve manifeste d'un crime.
Il fouille et déterre le pasteur, le pasteur que l'on cherchait partout depuis quelques jours et dont la disparition était commentée de mille façons, comme on pense.
Il faut dire ici que Whitechapel aimait son pasteur, un homme vénérable qui ne faisait que du bien dans la paroisse.
A l'inspection, le cadavre avait la tête trouée.
Une balle sans doute.
Le pasteur n'avait plus ses clefs qu'il portait toujours dans ses poches, et il est évident qu'elles lui avaient été volées, par ses assassins qui avaient l'intention de s'introduire dans le presbytère et de le mettre au pillage.
On recherche activement les coupables. Les trouvera t-on ? La rumeur publique poursuit quelques individus à bon droit suspectés dans le canton. Espérons que ce crime atroce ne tardera pas à trouver le châtiment qu'il mérite.
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Re: The London Gazette / Mar 1 Fév - 18:05
N°204
The London Gazette
Thuesday 1st February 1816
WILLIE LUDLOW CONDAMNÉ À MORT !
En vertu du Frame Work Bill, Willie Ludlow a comme prévu été condamné à mort. La justice fut expéditive, mais juste envers cet antiprogressiste qui n'a semé que peur et désolation sur son chemin.
Willie laissera derrière lui une femme et deux enfants en bas âge. Espérant que la mort de leur père privera ces deux jeunes gens de son influence néfaste et qu'ils grandiront en bon sujet de notre bon Roi.
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Re: The London Gazette / Mer 2 Fév - 13:45
N°205
The London Gazette
Wednesday 2nd Februrary 1816
VIVE LE VENT D'HIVER !
L'hiver 1816 restera dans les mémoires. Le mercure descend et descend toujours. On pourrait s'en lamenter, bien sûr. Le froid étant redoutable, il fera de nombreuses victimes.
Mais inutile de nous lamenter sur ce que nous ne pouvons changer. Dieu nous offre un hiver rigoureux, Eh bien profitons en !
Les observateurs sont formels. La glace accumulée au London Bridge ne devrait pas reculer de sitôt. Le lac de retenu est grand, calme, et il gèle d'heure en heure.
Une foire pour bientôt ?
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Re: The London Gazette / Mer 2 Mar - 20:50
N°206
The London Gazette
Saturday 29th January 1816
L'AFFAIRE MEYFIELD PIÉTINE
Chers lecteurs, chères lectrices, Vous n’êtes pas sans savoir que le Comte de Meyfield a été assassiné dans nos rues le 8 février… On pourrait s’attendre d’enquêteurs efficaces que l’investigation sur l’assassinat d’un Pair du royaume avance rapidement ! On pourrait… Les Coureurs de Bow’s Street piétinent toujours sur cette affaire. En dehors de la suspecte présence de paille de bois dans la main de l’honorable victime qu’ont trouvé nos gardiens de la paix ? Rien. Strictement rien. L'enquête patauge. Excédé par ce piétinement, le nouveau Comte de Meyfield propose une récompense de cent-cinquante livres a qui fera arrêter le coupable. Et cinq livres à qui trouvera des indices négligés par les coureurs.
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Ils arrivent à Londres...
Flopée de nouveaux arrivants à Londres depuis notre nouvelle édition!
- Arthur Gilderstone vient juste à temps pour mener sa sœur à l'Autel ! - Crystal Cornwall cherche un nouveau mari et des alliés contre son père. - Emerson Lloyd arrive a temps pour ravir la victoire de la course de patin ! - Erskine Fraser a décidé de boire toute la bière que possède Earnest. - Lily Rose Waelsh aimerait qu'il boive un peu moins d'ailleurs et qu'il l'épouse un peu plus.
Bienvenue à eux tous !
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Re: The London Gazette / Mer 16 Mar - 21:41
N°207
The London Gazette
Wednesday 16th March 1816
L’incendie contrarie le Duc !
Certains diraient que le destin envoie un signe au futur couple ! En effet, la chapelle du domaine de Orford Castle dans le Suffolk où devaient convoler lundi prochain en juste noce Lady Amelia Gilderstone et sa Grâce, le Duc de Rutland a brulé du sol au plafond.
Joint par nos services, il semble que la famille de la mariée tient à ce que la cérémonie ait lieu sur les terres familiales donc, honorables invités, ne prenez pas vos voitures pour débarquer tous chez les Gilderstone, la noce est annulée ! Elle aura lieu… Plus tard, quand la fiancée voudra bien devenir Sa Grâce. Officiellement quand la chapelle sera reconstruite.
Notre lecteur attentif qui se souvient de l’empressement de la jeune femme pour un autre homme que son fiancé, la saison dernière, ne peut sans doute que s’amuser de ce délais, qui arrange bien la belle, qui nourrit peut être encore l’espoir de voir débarquer son prince prussien !
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Ils arrivent à Londres...
Deux nouveaux arrivants à Londres depuis notre nouvelle édition!
- Benjamin Deverill, le coureur de jupon de ces dames semble vouloir un accès à celui de Keana Fraser, à son grand désarroi, l’intéressée ne semble guère l’être. - Cécilia Thynne, la matriarche des Thynne arrive à Londres pour y couler des jours tranquilles, si elle savait…
Bienvenue à ces deux-là !
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Re: The London Gazette / Jeu 21 Avr - 21:12
N°208
The London Gazette
Thursday 21th april 1816
Quand l'affaire Meyfied devient celle de Campbell...
Chers lecteurs, chères lectrices, Une nouvelle des plus épouvantables a fait écho dans tout Londres. Vous voulez savoir si c'est une rumeur ? Si vous voulez démêler le vrai du faux, lisez la suite.
Cela a été confirmé par les Coureurs de Bow's. Un témoin leur a annoncé, paniqué, la découverte d'un deuxième cadavre. Celui de Lucy Campbell. Pupille depuis la mort funeste de sa famille, lors d'un naufrage. Elle fut donc la seule rescapée de ce tragique accident. Le sort s'acharne sur cette famille ! Me direz-vous. Vous auriez sans doute raison.
L'affaire Meyfield semble devenir, au même titre, L'affaire Campbell... Et pour cause ! Les deux victimes sont mortes du même procédé, par strangulation. N'est-ce qu'une simulation pour ne faire croire qu'à un seul tueur, ou est-ce que l'assassin de l'ancien compte Meyfield n'en cacherait-il pas un autre ? Le doute plane.
Les enquêteurs semblent se tourner vers un seul auteur, de ces meurtres. La raison ? Un indice; le prélèvement d'une mèche de cheveux de la jeune demoiselle Campbell. Les Coureurs de Bow's pensent que comme pour les yeux introuvables de la première victime, ce ne serait qu'un trophée. Une preuve, une signature, une confirmation, un souvenir que oui, c'est bien lui qui a commis pris la vie des deux nobles.
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Ils arrivent à Londres...
Il y a de tout dans cette livraison de nouveaux joueurs !
- Hesther Somerset, noble damoiselle a marié. - Lola Percy, amie d'enfance de Keana Fraser, sa servante et amourachée de Benjamin Deverill, le Vicomte Mandeville, celui qui sera son futur mari. Et dire que son fiancé, ce coureur de jupons, semble préférer au sien, celui de Fraser... - Theodora Sheffield, Rosignol chantera pour qui l'écoutera... Encore faut-il trouver les mots justes pour être écoutée. - Friedrich von Hohenzollern, de Prusse. Prince, parti de la vie des Gilderstone aussi vite qu'il n'est arrivé. Il revient sur les Terres anglaises pour LA reconquérir. Quitte à perdre bataille au profit de William Manners. Le fiancé de sa futur femme, bien que celle-ci ne le sache pas encore...
Bienvenue aux sœurs Somerset, à l'amoureuse fiancée et au prince charmant !
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The Regent
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Re: The London Gazette / Ven 22 Juil - 19:10
N°209
The London Gazette
Thursday 22th july 1816
Le suffrage universel
Le Gouvernement actuel nous permet de voter, mais ce droit de vote est inégal. Il n'est applicable que sous certaines conditions qui de plus, varient d'une localité à une autre (voir mon article de l'édition numéro 193).
Nous, le Peuple, demandons le suffrage universel sans conditions.
Qu'est-ce que le suffrage universel ? C'est le grand acte politique et chrétien. Cela offre la souveraineté aux plus humbles régions de l'ordre social au lieu de les condamner à la révolte et la violence. Le suffrage universel, au milieu de toutes nos oscillations orageuses, crée un point fixe. Ce point fixe, c'est la volonté nationale légalement manifestée. C'est le point d'appui, l'inébranlable point d'appui qui suffirait à un Archimède politique pour soulever le monde !
Pour que ce suffrage universel crée ce point fixe, il ne doit pas être contestable. Il ne doit laisser personne, absolument personne en dehors du vote. Il doit être la chose de tous, sans exception.
Actuellement, un odieux interdit électoral pèse sur les plus humbles. Il doit cesser. Messieurs les Parlementaires, allez chercher dans les régions douloureuses de la société, dans les bas-fonds, comme vous dites, l'être courbé sous le poids des négations sociales, l'être froissé qui, jusqu'alors, n'avait eu d'autre espoir que la révolte, et apportez-lui l'espérance sous une autre forme. Rendez sa part de souveraineté à celui qui jusque-là n'avait eu que sa part de souffrance !
Soyez sages et justes. Dignifiez dans l'exercice du même pouvoir souverain le bourgeois et le travailleur journalier. Allez chercher dans l'accablement, dans le délaissement, dans l'abandon, dans cet abaissement qui conseille si mal, l'homme de désespoir, et dites-lui :Espère ! Allez chercher l'homme de colère, et dites-lui : Raisonne ! Allez chercher le mendiant, le vagabond, le pauvre, l'indigent, le déshérité, le malheureux, le misérable, et sacrez-les citoyens !
Faites respirer à tous les hommes, que dis-je, à toutes les femmes aussi, le même air et le même droit. Donnez au peuple adulte, sans restriction ni exclusion de sexe, de profession, de fortune, de couleur ni de religion, le suffrage universel vrai.
Alors seulement, vous pourrez vous vanter de gouverner un peuple unifié.
Comble de l'ironie, c'est littéralement 5 membres d'une même famille qui débarquent sur MoL ! Et plus encore !
- Augusta Thegn, commençons par la plus âgée, et la plus respectée dont son humeur exécrable n'a d'égal que sa vieillesse...
- Isabella Langdale est sa nièce, côté paroles acerbes, c'est bel et bien la même souche, marâtre de la famille Langdale, elle élève seule, depuis la mort "mystérieuse" et "tragique" de son défunt mari, ses quatre enfants, bien qu'elle en a eu six enfants. Enfin c'est compliqué.
- Edgar Denver, voici l'aîné de la fratrie, supposé mort (quand on disait que c'était compliqué), qui déteste sa mère pour l'avoir abandonné, il est à la tête d'un trafic d'être humain et d'un bordel où la femme n'a aucun droit.
- Reese Lennox, deuxième née, supposée tout aussi morte que son grand frère (vraiment compliqué), elle a été adopté et semble être, contrairement à son aîné, des plus féministes ! Super ambiance quand il y aura des réunions de famille...
- Diana Sutton, cousine des enfants nés Langdale, bien qu'elle en soit aveugle. Non, littéralement, elle est aveugle. A la tête d'un salon de thé, prétendue veuve suite à la disparition de son mari.
- Angelica Berkeley, secrétaire d'Edgar, vous savez, le gars très criminel, bah c'est lui qui l'a enlevé et fait d'elle son employé, ah, et son père est mort à cause de lui. C'est l'amour fou entre ces deux-là.
Pour résumé, nous souhaitons le bienvenue à la vieille langue de vipère, la noble langue de serpent (pas de la même famille pour rien), le chef de gang, l'adoptée féministe, l'aveugle à remarier (enfin peut-être...) et la secrétaire !
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