Au voleur !

Tu avais beaucoup de chose à faire aujourd’hui, ton amie et maitresse t’avait demandé de faire une course pour elle étant pas très en forme aujourd’hui. Cela ne te dérangeait pas le moindre du monde puisque cela te faisait une occasion de te promener de plus, tu voulais également faire quelques achats personnels. Cela aussi te permettait de découvrir la ville, tu n’y avais jamais été du moins, pas aussi longtemps. Lorsque tu partais en voyage ou en vacances ce qui n'était pas souvent, c’était dans ton pays natal ou bien alors dans les alentours de Nothumberland, là où tu résidais dans la famille du comte Percy.  

Tu avais de la chance qu’il fasse beau aujourd’hui, tu pouvais flâner dans les rues, regarder autour de toi. Ton amie n’était pas non plus des plus pressée et donc ta mission n’était pas des plus urgentes. Tu regardais les gens autour de toi, tu étais très observatrice bien qu’également un peu rêveuse. Rêveuse a tellement de choses également. Tu avais pleins de choses en tête, c’était la première année pour ta dame de compagnie et donc pour toi par la même occasion que vous participez à la saison mondaine, c’était également l’occasion pour toi de découvrir du monde important.  

Tu avais après tout l’âge de te marier et tu avais bien une idée d’un rang que tu voulais, tu ne faisais pas que cela pour l’amour, d’ailleurs, tu n’avais jamais réellement pensée à te marier par amour... Enfin si, quand tu étais bien plus jeune et naïve, quand tu n’étais qu’une enfant et en grandissant tes envies et tes ambitions avaient changés et désormais tu ne désirais qu’un mariage arrangeant, tu voulais une ascension pour que ton nom et ta lignée reprenne du galon, de l’importance. Tu en avais marre que ton nom, que le sang qui coule dans tes veines n’étaient qu’un prestige d’un temps ancien, qu’une ancienne influence des temps passés.  

Tu savais que ton amie n'avait pas spécialement besoin de charmer ou faire réellement ses preuves envers la gent masculine, pour elle, ce n’était qu’un examen, qu’un test. Sa famille était en discussion avec une autre famille bien plus importante que la leur et ils étaient en pour parler pour une éventuelle union entre ta jeune amie et l’héritier de l’autre famille, c’était la bonne période pour que les deux se découvrent et également que l’héritier plaise à la famille pour qui tu travaillais et que ton amie plaise à l’autre famille.  

Cela t’allait bien, tu savais que tu n’étais pas spécialement moche, mais ton amie était sans nulle doute une beauté absolue en plus d’avoir elle un titre, une dote bien plus intéressante que la tienne. Donc ton esprit sournois ne cessait d’être ravie d’avoir une concurrente en moins pour le marché d’un mari.